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Et ça vous oseriez le faire en spectacle ?


Gérard BAKNER

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Effectivement... L'humour noir est un art plus que délicat, et qui ne tolère pas la moindre faille sous peine de sombrer immédiatement au mieux dans le mauvais goût. Des légendes telles que Coluche, Patrick Timsit (qui a pourtant eu quelques soucis après avoir été "trop loin"), etc etc, ont su maîtriser la chose... et je pense que l'une des raisons est que, malgré leurs dires, ils ont sus ne pas franchir certaines limites et vivre avec leur temps. En effet, aujourd'hui un Coluche aurait-il le même succès ?

En ce qui me concerne, je préfère m'auto-censurer plutôt que de prendre le risque de mettre mal à l'aise l'un de mes spectateurs (mais c'est plus facile dans mon cas que dans celui d'un humoriste). Cependant, j'ai parfois vu certains magiciens faire preuve d'une grande maladresse dans leurs "blagues" ou dans leurs effets. Une fois encore, c'est une question de sensibilité personnelle qui conditionne forcément l'approche que l'on a de notre art. N'est-ce pas grace à cette chose merveilleuse que chaque artiste est différent ?

Nikola

www.nikola.fr

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Dans votre premier message ...

il faut parfois y mettre les formes... et là c'est loin d'être le cas... en plus le plan "religieux catholique=pédophile" est plus que discutable...

... vous vous montrez péremptoire : il FAUT..., C'EST discutable...

Dans le second ...

Quant à la pub je l'ai trouvée vulgaire et sans une once de finesse... C'est mon avis... et c'est ainsi. Libre à qui veut de ne pas le partager

... vous donnez votre avis, ce qui est complètement différent et recevable (de mon de point de vue).

c'est insultant de me traiter de censeur parce que j'ai osé donner une avis différent du votre.

Je ne vous ai pas traité de censeur. Si vous vous êtes senti visé, je n'y peux rien.

A chacun sa sensibilité propre et le droit donc d'être offusqué ou au contraire d'apprécier.

Si vous me relisez bien, c'est exactement ce que j'ai exprimé. Nous sommes donc d'accord.

Mais faisons bien attention à la forme : entre "ça ne me fait pas rire" et "ça n'est pas drôle", il y a une nuance.

Subtile, certes, mais il y en a une...

Bob

  • magicbob3d.deviantart.com
  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
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"Mais faisons bien attention à la forme : entre "ça ne me fait pas rire" et "ça n'est pas drôle", il y a une nuance.

Subtile, certes, mais il y en a une... "

Si ça ne me fait pas rire, c'est que je ne trouve pas ça drôle... mais effectivement la nuance dont vous parlez est en fait "l'universalité de l'art" qui est un autre sujet...

Quant au "Je ne vous ai pas traité de censeur. Si vous vous êtes senti visé, je n'y peux rien."... y croyez-vous vraiment ? C'est un peu faible comme argument car là était bien le sens de votre message. A partir du moment où vous utilisez mon message comme levier afin d'arriver à ce postulat, c'est bel et bien que ce terme s'adresse à moi. Certes il est ensuite facile de faire passer ce postulat pris pour argent comptant comme étant une méprise, mais c'est une pratique éculée et ayant depuis longtemps prouvée qu'elle n'était pas le moteur d'une discussion constructive... ;-)

Nikola

www.nikola.fr

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"Mais faisons bien attention à la forme : entre "ça ne me fait pas rire" et "ça n'est pas drôle", il y a une nuance.

Subtile, certes, mais il y en a une... "

Bonsoir Nikola !

Tu ne me fais pas drôle !

Euh, à moins que ce ne soit l'inverse !

Est-ce vraiment ce que j'ai voulu exprimer !

Petitbonhomme

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

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Quant au "Je ne vous ai pas traité de censeur....

Dont acte, vous n'êtes pas un censeur. En ce qui me concerne, cette discussion (que j'estime constructive) est close, et je crois que nous sommes d'accord sur l'essentiel.

Un autre sujet...

Vous aviez commencé un intéressant récit d'un de vos passages télé (rubrique "Trucs du métier" sur ce site même). Prévu en 4 opus, il n'en a été publié que les 2 premiers. Dommage, c'était bien écrit et plein d'enseignements.

Je n'ose vous demander si vous en avez interrompu la publication par auto-censure ;-) ... ou par manque de temps.

Bob

  • magicbob3d.deviantart.com
  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
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Je pense aussi que nous sommes en fait d'accord, mais qu'une fois encore le prisme d'internet à déformé certains de nos mots...

En ce qui concerne ledit récit, j'ai en effet interrompu l'article suite à certaines réactions violentes à l'époque de certains lecteurs me taxant de vouloir "frimer" à travers cet article... alors que le but même de cet article était bel et bien de mettre tout le monde en garde face à ce genre d'intervention télévisuelle car au final on se met en danger pour arriver à .... pas grand chose à part une ligne sur un CV et un DVD à montrer à ses petits enfants...

(même si à l'époque j'avais eu la chance d'avoir un cachet plus que correct pour ces interventions).

Nikola

www.nikola.fr

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Je n'ai pas pris le temps de relire les 2 premiers volets de votre aventure, mais à l'époque, je n'avais absolument pas ressenti de "frime" de votre part. Au contraire.

Dommage, j'aurais bien voulu connaître la suite !

En tous cas, merci pour ces explications.

Bob

Modifié par bob
  • magicbob3d.deviantart.com
  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
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    • Bonjour  Voilà un article du figaro sur le sujet  Bonne journée  Philippe  https://www.lefigaro.fr/culture/le-magicien-etait-une-femme-trente-ans-apres-le-magic-circle-rehabilite-une-travestie-20250424
    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
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