Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Denis FABRE

Membre
  • Compteur de contenus

    946
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Trophée

    5

Messages publiés par Denis FABRE

  1. La routine de Kaps est décrite en français dans la revue de la prestidigitation numéro 418 d'octobre 1989 par Pierre Barclay.

    L'intérêt de la description est essentiellement la technique d'empalmage propre aux billets.
    A part cet empalmage, l'ensemble de la routine peut-être remontée en étudiant la routine originale d'Edward Victor : "eleven card trick" ou une de ses variantes.

    • J'aime 1
    • Merci 1
  2. @Christian GIRARD d'accord je comprend la différence alors. 

    Mais effectivement je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème de hauteur du point. Si j'en crois les motivations de la décision les arguments des associations requérantes était de dire que ce n'est pas du Français, ce à quoi le tribunal répond que si c'est du Français dans le sens qu'on ne peu pas dire qu'il s'agit d'une autre langue. Et l'autre argument rejeté est qu'il s'agirait d'un choix politique, partisan ou idéologique (contrevenant probablement à un devoir de neutralité). Argument aussi rejeté. Je ne pense pas que la hauteur du point change grand chose et notamment pour les gens qui pensent que ces graphies sont "exclusives".

  3. @Christian GIRARD c'est un appel

    @Christian GIRARD je ne pense pas qu'il y ait une définition juridique de ce qu'est ou non un point médian, donc ce n'est pas le problème en fait.

    Qu'est ce quoi toi tu appellerai point médian (dans le contexte dont on parle, écriture inclusive ect... ) et qui ne correspondrait pas à la définition : une graphie ayant pour but de faire apparaître la forme féminine que peu prendre un mot et qui permet d'éviter la répétition.

     

    • J'aime 1
    • Merci 1
  4. Ce qui est intéressant c'est que d'après les associations requérantes il s'agissait de points médians. Et que le tribunal leur répond : nous y voyions un système d'abréviation pour faire apparaître la forme féminine d'un mot tout en évitant la répétition. 

    Ce qui correspond quand même pas mal à ce qu'on  appelle point médian même dans les 15 pages de conversations précédentes.

     

    Ce que je trouve intéressant c'est l'argument 6 qui dit clairement que l'accusation de militantisme politique souvent brandie par les chevaliers "anti-woke" n'est pas recevable légalement.

     

    Parceque c'est ça qu'il y a derrière ces attaques : on détruirait la langue française au nom d'une idéologie... Le tribunal administratif a l'air de dire assez clairement que non.

    • J'aime 1
    • Merci 1
  5. Oui, désolé j'ai envoyé ça en vitesse depuis mon tel c'est pas évident. 

    C'est une décision de justice qui déboute des associations qui avaient attaquées la mairie de Paris sur l'emploie de points médians sur des plaques commémorative. 

    Il a donc été tranché que c'est un usage tout à fait normal d'abréviations. Qu'on ne peu pas dire que c'est une autre langue que du français. Et surtout cela ne constitue pas un marqueur idéologique. 

  6. C'était aussi il me semble un proche des frères lumières qui est associé aux débuts du cinéma. On peu le voir faire de la figuration sur certains de leurs films, et je pense qu'il exploitait une des premières salles de cinéma de Paris avec eux.

    • J'aime 2
  7. A lier aussi à l'histoire de Fay Presto qui s'était fait virer après sa transition de genre.

    https://www.theguardian.com/news/2014/aug/24/observer-archive-fay-presto-squares-up-to-the-magic-circle

    J'avais entendu dire que c'était le cas de Fay Presto qui avait soulevé un lièvre juridique et avait un peu forcé le magic circle à évoluer, mais je ne retrouve pas les détails de cette info.

    Dans l'article ci dessus on apprend entre autre que le fait que les femmes ne soient pas acceptées était justifié dans le règlement intérieur par leur incapacité à garder un secret.

    Et tout ça n'a changé qu'en 1991 !

    ça parait fou mais ça explique pourquoi on encore pas mal de grincheux qui se sentent menacés par l'écriture inclusive ou les toilettes non genrées.

    • J'aime 1
  8. Il y a 6 heures, Danilsen a dit :

    Et bien le spectateur devait avoir un oeil de Lynx , car c'est vraiment minuscule, du reste je ne peux plus l'utiliser à cause de ça! j'aime bien le marquage Phoenix.

    Jean Merlin m'avait montré un jeux Phoenix que l'on ne trouve plus avec un marquage énorme , quand on ne le connait  pas on ne distingue rien , mais dès qu'on le sait on ne voit que ça !

    Mais à ce propos, avez vous remarquez que tous le jeux Phoenix sont marqués ? 

    C'est un marquage "à l'ancienne" mais qui peut éventuellement vous dépanner.

    C'est une information que je ne vois jamais nulle part. on sait que les jeux phoenix sont assymétrique en général, mais je pense que beaucoup ne savent pas qu'ils sont marqués.

  9. De mémoire dans l'exemple de Darwin Ortiz l'idée n'est pas la clef hanté mais avec le bloc de bois qui tombe tout seul.

    Il utilise en le combinant avec un jeu radio : le spectateur distribue les carte en tas une par une et quand le bloc tombe, il s'arrête et s'aperçoit alors qu'il s'est arrêté sur sa carte.

    C'est sensé rajouter une couche d'impossibilité à l'effet de base ou le spectateur s'arrête simplement ou il veut dans sa distribution et retrouve sa carte.

    La question n'est plus "que ce serait-il passé si je mettait arrêté ailleurs ?" mais "comment le bloc est-il tombé au bon moment ?". La première question peu mener à penser qu'il y a des cartes duplicata (la méthode utilisé), la deuxième question est une impasse pour trouver la méthode.

    • J'aime 2
    • Merci 2
  10. il y a 6 minutes, Christian MACH a dit :

     

    La Cène, c'est le dernier repas de Jésus avant sa mise à mort. En faire une représentation ou une imitation, tel que cela a été fait, même si ce n'était pas pour se moquer des croyants, c'est quand même un manque de respect envers eux, et je ne vois pas le message que cela fait passer par rapport à cet épisode religieux.

    Et cela devient aussi lourd d'entendre et de lire que ce n'est pas la Cène, que ceux qui y voient la Cène sont têtus, alors que le tableau "Le festin des dieux" est inspiré de la Cène. Donc on joue sur les mots, pour se voiler la face. Et je le répète, qui connaissait "Le festin des dieux" AVANT la cérémonie des JO ?

    Et on ne peut pas le faire autrement que par un tableau qui peut déranger ??? Et ça aussi, vous n'arrivez pas à le comprendre. Mais comme j'ai dit à Philippe : "Si tu n'as pas la foi, tu ne peux pas 

    Encore une fois je suis désolé, mais personne ne peu dire que telles personnes ont le droit d'utiliser cette image et pas d'autres. Qu'il y a une bonne et une mauvaise façon de le faire.

    • J'aime 1
  11. Le 01/08/2024 à 16:37, Christian MACH a dit :

    Pourquoi faudrait-il parodier de manière outrancière et moqueuse cet épisode religieux ?

    Mais en quoi est-ce une parodie ?

    Les artistes qui ont participés à ce tableau l'ont fait en représentant leur discipline artistique. Ils y ont mis leur coeur pour présenter une oeuvre qu'ils considèrent belle, pas pour salir ou moquer.

    Le geste est tout sauf parodique en faisant référence à la cène (ou a un diné des dieux olympiens) c'est une façon de mettre des personnes et des pratiques artistiques encore trop souvent marginalisées au centre de la plus grande fête du monde ce soir là. Si il y a bien une référence à la cène c'est par son message universaliste qu'elle est convoqué et aussi en tant qu'objet de représentation artistique incontournable de notre culture (et même plus je pense).

    et puis... L'art occidental est plein de référence au christianisme. Aucune religion n'a autant utilisé les artistes (les plus grands et à toutes les époques) pour passer son message. Refuser aujourd-hui à certains artistes d'utiliser cet héritage (qui n'appartient pas aux croyant exclusivement) c'est les exclure de fait de notre sphère culturelle. De la même façon que pour eux s'y inscrire ainsi c'est une manière de revendiquer d'exister autrement que "à la marge".

    • J'aime 3
    • Merci 3
    • Triste 1
  12. Et même si il avait s'agit de la céne en quoi est ce une "parodie" ? 

    C'est une référence à une image majeure de l'histoire de l'art et qui en tant que tel n'appartient pas exclusivement aux chrétiens.

    Pour ma part j'y vois un geste (radical certes) qui vient interroger notre regard et qui veut montrer qu'il est possible de s'inscrire dans un héritage culturel tout en inventant des valeurs nouvelles. Absolument pas un geste de dénigrement ou de moquerie.

    • J'aime 3
    • Merci 1
  13. il y a 12 minutes, Christian MACH a dit :

     

    Ces tours, très bons par ailleurs, ne répondent pas à la problématique présentée au début de ce sujet. Certes, dans "shuffle bored" par exemple, le spectateur fait toute une série de mélanges, mais ce sont des mélanges dictées par le magicien. Dans le cas décrit par Michel Vessereau, on est en présence d'un spectateur qui veut prendre le jeu en main et le mélanger comme il veut.

    En fait vu la problématique présenté il n'y a pas beaucoup de solutions : soit on fait un change, soit on donne l'impression que le spectateur a mélangé lui même... alors que non. "Or not" répond parfaitement à cette problématique, à la fin le jeux est toujours en chapelet mais les spectateurs sont persuadé que l'assistant à mélangé.

    si non il y a d'autres stratégies comme faire effectuer un mélange en queue d'aronde par le spectateur et re séparer les deux moitiés de jeux en suite soit par une action secrète de type Hofsinzer cull ou GAS, soit devant les spectateurs parce-que la structure du tour le permet (comme dans totale coïncidence de Tamariz).

    A part ça ce qui ressemble le plus à un faux mélange fait par un spectateur lui même c'est le unshufled shufle de Tamariz.

    Bien sur aucune de ces stratégies est totalement sans contrainte, et il ne s'agit pas de trouver une solution au cas ou le spectateur veut mélanger lui même le jeu parce-qu'il vient de le décider, mais plutôt de faire en sorte que la question ne se pose même pas parce-qu'il est persuadé que c'est déjà fait.

    Quoi qu'il en soit l'un des objectifs du travail avec un jeux mémorisé devrait être de trouver des stratégies qui donnent au spectateurs une sensation de réel chaos et d'une absence de contrôle de la part du magicien. Et pour ça aller faire un tour du côté de Daortiz est forcément une bonne idée.

    • J'aime 3
×
×
  • Créer...