Qui n’a jamais eu le trac ? Raaahhhaaa….
Le trac peut te prendre plusieurs jours à l’avance et turlupiner longuement tes nuits. Ton estomac se tord, une boule d’impatience se forme en son creux. Ton teint devient blafard, ta voix te manque.. le sol se dérobe, ton corps défaille et tes mains sont moites.
Tout le monde connaît le trac. Pour des raisons variées et sous formes diverses sans doute, mais tout le monde ressent son pincement à un moment ou à un autre. Tous les artistes qui ont à « affronter » le public de ……………..à Copperfield, d’Aznavour à Dion, « meurent » chaque soir avant de renaître de leurs cendres. Leur appréhension est à la mesure de la spontanéité et de l’émotion qu’ils vont libérer. LE TRAC ET LEUR PLUS GRAND TALENT. Simplement, ils ont au ventre une formidable motivation : être Artiste, alors ils s’entraînent, préparent, et répètent, s’entraînent….
La nature est ainsi faite : notre cerveau fabrique le trac en veux-tu en voilà. Et comme ton auditoire ne sera probablement pas préparé, ce sera à toi de le faire en t’entraînant, préparant, et répétant la manière dont tu les accueilleras, rassureras, persuaderas….
J’allais oublier ! Si, il y a effectivement deux personnes sur cette planète qui ignorent tout du trac. C’est d’abord l’indifférent. Il n’a rien à donner à personnes et de sa bouche ne coule qu’une eau tiède et fade. Et l’enfant. Pendant que l’adulte chausse ses lunettes de la crainte, l’enfant ne connaît que celles de l’espoir. Et de sa bouche coule doucement sa vérité.
Rappelle-toi Louis Jouvet : « Au théâtre, jouer c’est faire l’amour avec le public »
A+
Norbert