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Frédéric TOMAS

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Tout ce qui a été publié par Frédéric TOMAS

  1. Son adresse email est dispo ici, non? http://www.virtualmagie.com/trucsdumetier/magie-trucsdumetier-JeuTheatral1.htm
  2. "Is Magic an Art? Of course, in the right hands, even chimney-sweeping or bead-stringing can be arts." Cy Endfield, préface de Inner Secrets of Magic de Dai Vernon. Mais ce débat a déjà eu lieu.
  3. « S’il n’y a pas de truc c’est formidable, mais s’il y a un truc, reconnaissez que c’est encore plus formidable. » Myr et Myroska J'attendais de voir qui allait la citer en premier, et au bout de combien de pages J'vais vous livrer une de mes sources d'inspiration pour contrer cette tendance à rechercher le truc. Je la puise dans la littérature, particulièrement anglo-saxonne, de l'époque romantique (1780-1830), au travers d'auteurs comme Blake, Wordsworth, Coleridge, Keats, Shelley, etc. Ces hommes et femmes (parce que oui, l'épouse de Blake, Catherine et la soeur de Wordsworth, Dorothy, ont également aidé à la part féminine de ce mouvement aux côtés de Mary Shelley) se sont mis en tête de contrer certains traits de l'époque se jouxtant à la leur, à savoir celle des Lumières (Enlightenment). L'un des traits majeurs de ce mouvement littéraire romantique était d'aller à l'encontre de l'hyperrationnalisme des Lumières (on pensera à Locke, Berkeley, Newton, etc.). Comment? Par diverses techniques, mais surtout par celle que l'on va appeler la negative capability. Késako? En gros, cela consiste en la fusion de deux opposés permettant de transcender le réel et d'atteindre un état de réflexion supérieur. Ca paraît très cosmique dit comme ça, mais l'idée est que l'oxymore résultant de la confrontation entre des deux éléments totalement opposés aboutit à une conjoncture intéressante. On retrouve, là-dedans, certaines caractéristiques formelles du haiku. Je pense, justement, que l'on peut apprécier ce concept à sa juste valeur dans le cadre de la "truquisation" d'un effet de la façon suivante : un magicien a besoin d'une méthode, qu'il va pouvoir monter à sa guise, utilisant les principes qui lui conviennent le mieux. Puis, se mettre à la place du spectateur, et visualiser l'effet (de manière physique, par format vidéo, par exemple, ou simplement mentalement) et regarder ce qui pourrait laisser croire qu'il y a un truc : tel ou tel mouvement insolite, suscitant la suspicion, l'idée de manipulation... Qu'est-ce qui laisserait penser qu'il y a un truc? La collusion de ces deux points de vue créera un ensemble harmonieux pour tous, qui devrait s'éloigner de toute recherche d'explication rationnelle. Ajoutez à cela un peu de séduction sociale, et paf', ça fait des Chocapics.
  4. Plutôt Ursula Martinez, Mary Tomich ou Tina Lenert? (Playboy ne compte pas dans la réponse à venir)
  5. [img:center]http://i.qkme.me/3528zb.jpg[/img]
  6. Tu as un étudiant en langues et futur linguiste à ta disposition, si tu le souhaites. Ma boîte à MP t'est toute ouverte
  7. Renan, dans ton terme accroche, est-ce que tu inclus l'objectif de la prestation? Style "divertir", "amaze" (ouais, j'trouve rien en français qui traduise ce mot), "duper". Ces termes, liés à la cause présentationnelle du prestataire, ont une importance certaine à mon sens dans le cadre de la traque aux spectateurs "yauntruquistes". Je pense, notamment, à un Voronin ou, pour rester dans la thématique du close-up, un gars comme Dani DaOrtiz. Ces deux personnages à part entière ont le point commun de véhiculer des sourires par leurs "trucs". Ils séduisent respectivement par leur cynisme et leur burlesque, leur attitude quelque peu je-m'en-foutiste. Places-tu cela dans le terme accroche? Si oui, nous sommes sur la même longueur d'onde
  8. Et ton problème vient des énonciations de numéros? (Oui, parce que ********, ça ne me dit pas grand chose )
  9. Salut friboudi, La réflexion de "y a un truc" permet au spectateur de ne pas décoller trop fort de la réalité, et donc de garder deux pieds sur terre. C'est sa manière de raisonner, et de se représenter ce qu'il vient de voir pour ne pas se sentir rabaissé. Peut-être le problème vient-il de là, du côté présentationnel de la magie : leur proposes-tu un casse-tête, un moment d'amusement, une illusion ou du rêve? Quel est ton chemin dans l'implication du spectateur, dans sa perception? Quelle place a-t-il par rapport à toi lors de ta prestation? Égale, supérieure, inférieure? Je développe. Lorsque nous venons présenter notre show, nous pénétrons dans un monde qui n'est pas le nôtre, mais nous invitons également les spectateurs à quitter leur réalité pour accepter la nôtre un instant. Cette collusion de perceptions et de point de vues est quelque chose qui fait peur. C'est, à un certain niveau, comparable à deux cultures qui se rencontrent, qui n'ont en commun que le langage, et qui se découvrent mutuellement. Cette optique, certes quelque peu colonisatrice dans son approche, est pourtant exactement ce que nous allons faire : s'apprivoiser l'un l'autre lors d'un échange très bref entre deux mondes qui ne se connaissent pas. On peut résumer ça à un mot : séduire. Il va nous falloir séduire un public. Il existe pour cela plusieurs outils, que j'ai développé sur un coin du net m'appartenant, sur lesquels je peux revenir si besoin est. Ces outils vont permettre, au-delà du tour spectaculaire que le magicien aura à proposer, de créer un lien efficace et réel entre l'artiste et son public. Lien qui lui permettra de s'arroger leur confiance et, du coup, de moins se sentir accablé par des questions pouvant le perturber. Le "y a un truc" provient de l'esprit rationnel cherchant à contrer un esprit malin avec lequel il n'a aucune affinité. Si un lien intéressant et authentique (mot important dans ce cadre) se tisse entre eux et permet aux deux contrevenants d'être en zone de confort l'un avec l'autre, aucun problème ne surviendra dans le pourquoi du tour.
  10. Je retiens le critère vertical de la chose. Mais qui va s'empaler dessus? Vas-tu montrer (avant ou après?) qu'il y a un sabre/objet piquant sous le "gobelet" géant? Si oui, comment vas-tu mélanger par la suite?
  11. Qu'appelles-tu "échelle beaucoup plus grande"?
  12. H.S. Mahendra en a une très belle description également.
  13. Note : y a pas de "h" dans mon nom de famille Et ouais. Donc je me bouffe tous ce qu'ils ont pu nous léguer. Les Wonder Books, l'ensemble des livres sur Slydini (Ganson, Fulves, etc.), les Revelations de Vernon, etc. Je mange, je médiaphage. Et j'apprends. Après, j'ai eu droit à des leçons avec Christian Chelman, qui m'a apporté beaucoup dans ma détente face à un public. Et je n'ai pas cité Johnny Thompson, John Carney, Jim Steinmeyer, Richard Kaufman, Ken Krenzel, Karl Fulves ou, dans un autre style, la troupe des Flicking Fingers (surtout Fraps, en fait) ainsi que Denis Behr, etc. Bref, mon panthéon quoi.
  14. Ricky Jay, pour son éloquence et son style. Tommy Wonder, pour ses idées poussées jusqu'à la perfection. Slydini, pour sa grande gueule qui vous clouait le bec à chaque fois. Vernon, pour le plaisir de l'entendre parler des anciens (Miller, Kennedy, Garcia, etc.) Tamariz, pour sa déconnade. DaOrtiz, pour la même raison. Ammar, avec qui j'ai eu l'occasion de papoter après la conférence, pour ses idées simples mais percutantes. Et j'en pass(e)...
  15. Il sera également demain soir en conférence à Bruxelles au RCMB. Bonne journée!
  16. Il semblerait bien que ce soit lui, oui! http://www.imdb.com/name/nm0494514/
  17. Pas de souci Lawrens. Mieux vaut une piqûre de rappel qu'un oubli général
  18. Il s'attaque à 20.000 vieux sous ma mère?
  19. C'est dommage, oui. Mais le travail est colossal : 555p. de textes splendides. Ca force le respect.
  20. Salut tout le monde, Voici le cadeau de l'année, offert par Joshua Jay, Juan Tamariz et Teller : un rassemblement des plus grands écrits jamais produits dans l'histoire de la magie. Le cadeau? Il est dans le lien suivant, et le mieux, c'est qu'il est gratuit... http://www.vanishingincmagic.com/account/free/magic-in-mind/
  21. J'en ai discuté avec Daniel Rhod récemment. Et il m'a affirmé le contraire : cela ne devrait pas être nécessaire. À l'image de Bill Kalush, qui affirme que toute manipulation devrait se faire sur temps fort afin de la parfaire et d'en gérer l'invisibilité. Sujet à débat, visiblement.
  22. Même l'ambitieuse de Wonder en est un bon exemple.
  23. Voici ma théorie des temps forts et faibles : lors qu'un temps fort existe, par définition, un temps faible existe ailleurs. C'est comme un mètre en architecture : s'il penche d'un côté (temps fort), la bulle part de l'autre côté (temps faible). Il faut donc comprendre où cette bulle part, et surtout comment l'exploiter comme il se doit. Le discours (boniment), la voix, la respiration, le langage non-verbal, etc. sont des atouts pour se donner les meilleures cartes afin de travailler la misdirection.
  24. Merci à vous pour vos encouragements, cela fait toujours chaud au coeur! Si vous aviez d'autres artistes dont vous voudriez un décryptages, quels seraient-ils? Pensez à tous types d'artistes, fussent-ils magiciens, ballooneurs, clowns, ainsi qu'à toutes les nationalités! (Je suis polyglotte à 4 langues, donc je devrais m'en tirer )
  25. Je sais que je double poste, mais c'est pour prévenir mes deux demandeurs de l'arrivée du décryptage communicationnel de Juan Tamariz, lors de son passage à Buenafuente http://www.commagication.com/body-language/decryptage-n1-juan-tamariz-passage-a-buenafuente
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