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Romée DELABIGNE

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Tout ce qui a été publié par Romée DELABIGNE

  1. Merci Tanhouarn pour l'appel de sens! Et merci à vous deux pour l'encouragement. Le problème avec ce genre de mémoire, c'est que c'est un travail très succinct et synthétique (une 60aine de pages) sur quelques mois et qui aborde des domaines qui mériterait des années d'études et de recherches. Enfin! @Jack Barlett Je vous envoie un MP dès maintenant par contre on ne pourra se rencontrer qu'après le rendu de mon mémoire malheureusement, je suis au Brésil en échange universitaire
  2. @Jack Barlett Bonjour! Alors ça c'est amusant. Je suis à l'ENSAD et plus particulièrement en Atelier Objet Communiquant et j'ai bien assisté à vos conférences-spectacles. C'est amusant de vous retrouver ici! Par contre j'avais bien vu votre premier message m'invitant à aller voir Reginald Scott et Roger Bacon, choses d'ailleurs faîte, en partie du moins) mais je n'avais pas vu "l'appel de sens" quant à votre expérience avec les nouvelles technologies. Les questions vont fusées! Si vous le voulez bien, je pourrais vous contacter par MP, pour éviter de dévier ce post.
  3. @ Gilbus C'est tout à fait exact, le magicien est rarement créateur. Les rites de transmission semble largement prévaloir sur les rites de génération. Bien qu'il y ait quelques exemple, surtout dans la magie primitive, ils sont tout de même rare. Mais le rapprochement est fait ici pas tant en termes de création mais d'avantage en termes de maîtrise du monde ainsi que termes de "tromperie". Voici un extrait de mon mémoire basé sur l'étymologie du créateur selon de Vilém Flusser qui pourrait grandement vous intéresser. Il rapproche l'art et l'artifice: Le grec tekhnê ou technê signifie art, artifice. Son équivalent Latin est ars dont le premier sens est "savoir-faire, habileté, astuce" et le mort artifex, "artisan, artiste" veut dire avant-tout, charlatan. L’artiste par excellence est le prestidigitateur. C’est ainsi que Flusser associe en premier lieu l’artiste au magicien sous le prétexte que tout deux opèrent une transformation essentielle qui revendique la tromperie. Le philosophe en fait même l’éloge. L’astuce et l’ingéniosité sont le ressort du Design et surtout ils ont pour rôle de métamorphoser les mammifères qui sont conditionnés par la nature, en artistes libres
  4. @ Tanhouarn Il ne s'agit pas vraiment de certitude, mais de retranscription vulgarisé de recherches plus sérieuses que les notres. C'est ce qui est passionnant ici, c'est qu'on finit, non pas par confronté des opinions mais des écoles de pensé! Frazer disait pas mal d'ânerie, je n'ai pas l'expertise pour le dire, mais son avis n'en reste pas moins important?
  5. Enfin, une dernière question ( merci pour votre patience) J'ai du mal à saisir le rapport entre la magie et la prestidigitation. Il y avait des spectacles de prestidigitation, des rites magiques, qui étaient deux choses bien distinctes, qui se sont parfois effleurés, je l'entends bien mais comment se fait-il qu'aujourd'hui on en fasse un tel amalgame? Pourquoi ce site s'appelle virtualMagie? Alors qu'il s'agit de prestidigitation... Le rapport ne réside que dans la démonstration (spectaculaire ou rituel) d'un inexplicable? Il y a eut apparemment des conférences entières sur le sujet. Ça m'aurait bien éclairé... Merci milles fois!
  6. Pour revenir au sujet de mon Post. Je crois de moins en moins à la succession de l'un par l'autre. Vous avez raison Je persiste à croire que la magie n'a absolument pas la même importance que jadis, tant dans son aura que dans l'organisation sociale dont elle était une des source. Je pense aussi à la responsabilité de la religion dans cet affaiblissement. Le concept de magie-noire, de mauvais occultisme, et d'immoralité dans la magie n'existe pas sans la religion. Il n'y a qu'à jeter un oeil aux études sur l'inquisition, c'est effrayant! Je rejoindrais le point de vue de Frazer qui explique que fasse à l'inefficace de bien des rites, les esprits éclairés ont préféré croire en de divinités suprêmes et cachés, indépendant de l'homme, et objet de culte pour nous concilier leur faveurs. Spinoza évoque quant à lui, dans les religions monothéistes, l'avénement d'un Dieu sans rivaux et donc inaccessible aux charmes. Je ne vois aucune co-existence possible à partir de ce point de vue. Car bien qu'on ai dans l'histoire, nombre d'exemples où la science et la magie ont fonctionnés de paire, je n'en connais pas où il est question de Magie et de Religion. Même en Égypte, où la magie avait une origine divine, il y avait d'avantage de magie cérémonielle que de religion, le prêtre qui invoquait les dieux pouvait les évoquer à coup sûr. Les cultes qui s'opéraient étaient peut-être "magico-religieux", pardon pour le terme, mais en tout cas, il n'y avait pas la bonne entente de deux autorités distinctes.
  7. Bonjour à tous et merci pour ces innombrables réponses. Tout d'abord je crois qu'il est bon de préciser l'axe de mes recherches et d'où je viens. Je suis en Design Objet et j'ai décidé de rapprocher mon domaine à la Magie. Tout d'abord il serait bon de préciser ce que c'est que le Design (nous avons nous-même énormément de mal à le faire tant nous nous situons à la croisée de nombreux chemins entre la science, l'industrie, l'humain, l'Art etc...). C'est la création d'objet (artisanale ou industrielle). Je ne vai spas définir ce qu'est un objet mais cela comprend donc, le mobilier, l'habitat, l'automobile, les NTIC et même tout du virtuel comme les sites internet, et j'en passe. Plus j'avance dans ce domaine et moins j'en vois les limites, d'où la difficulté à définir notre champs d'action. Quant à la problématique de mon mémoire, je rapproche le magicien et le créateur (au sens très large) sur différents domaines. Premièrement l'Art, avec les peintures pariétale, l'Art magique des sociétés primitives (que je ne confonds pas avec l'Assyrie-Babylonie ou l'Égypte, excusez-moi si j'ai pu le laisser croire), la dualité de Platon, l'intérêt pour la magie chez Goya, l'acte poétique etc... Puis je m'interesse à la thèse sociologique de la Magie. "Derrière Moïse, il y a tout Israël" comme a écrit Frazer. Donc l'importance de l'organisation sociale, le rapport avec la création de sociétés secrètes comme la Rose-croix et la Franc-maçonnerie, l'analyse des névroses collectives de Freud, qu'il a diagnostiqué dans le rites magique etc... Enfin, et c'est là que mon domaine rentre réellement en jeux, avec les nouvelles technologies et les nouveaux liens sociaux, abordant: L'importance du langage chez le magicien et de l'écriture, respect du phrasé, de la syntaxe pour que l'enchantement opère, mis en relation avec l'importance de la syntaxe dans la programmation des informaticien et des hackers. L'appropriation par le Maketing du vocabulaire magique pour nous vendre téléphone, voitures etc... L'analyse de l'apprenti sorcier de Goethe, et les nouvelles tendances on le voit dans les galeries d'art à ré-enchanter des objets en les détournants de leur fonction première par la démocratisation de l'électronique et de projet Open-source. La nouvelle maîtrise du monde avec le Tinkering etc... Je vais m'arrêter là car il faudrait que je développe et référence chaque point et j'ai peur d'assommer ce post avec 3 pages de textes. Je pourrais peut-être développé en MP, si cela intéresse certains.
  8. Bonjour à tous, Merci pour vos réponses. Je suis désolé de revenir vers vous si tard mais je pensais que le site m'enverrai des mails pour me prévenir de l'activité de ce post. Je viendrais ici beaucoup plus régulièrement. Il est clair que l'obscurantisme n'est pas la magie et je m'excuse de cet abus de langage. Je vais essayer d'être plus clair sur mes intentions: Ma compréhension de ce "passage" entre la magie et la prestidigitation c'est d'avantage faite par une "intuition" historique. J'ai cru comprendre, par les quelques recherches que j'ai pu lire, que la magie avait une part essentielle autant dans les sociétés primitives, que dans l'Assyrie-Babilonie, l'Egypte ancienne, la Grêce voire dans tout le Moyen-Age occidental (c'est sans parler de toutes les cultures Afro-brésiliennes et Sud-américaine, Aborigènes etc...). Et ce dans l'organisation politique, sociale, culturelle etc... Il était par exemple impensable de prendre une grande décision sans consulter les oracles, les astres ou les croyances de l'époque. Aujourd'hui, par victoire de l'intellect et de la rationalité et/ou par la lassitude de l'inefficacité et/ou par le "génocide" organisé par le christianisme, la Magie s'est effacé peu à peu dans les consciences collectives. À l'inverse, il est par exemple impensable aujourd'hui de prendre une grande décision en se basant sur les prédictions d'Oracles, d'Astres ou de quelconques sciences occultes. Parallèlement à ça, j'ai pu lire que la prestidigitation a toujours existée. On a quelques exemple aujourd'hui d'objet de prestidigitation, notamment des vases à doubles fonds dans la Grêce antique mais c'est sans commune mesures avec l'explosion qui débuta à la fin du 18e S. avec Jules de Rovères, Houdini, Houdin, Philéas Barnums etc... Étant en Design Objet, j'axe d'avantage ces réflexions sur le ressenti magique, l'émotions poétique etc... "Vos mensonges nous émerveillent d'avantage que notre pauvre vérité" écrivait Cocteau en parlant des magiciens. J'ai le sentiment, peut-être un peu rapide, que ce besoin d'émerveillement du collectif à trouvé sa réponse dans des formes qui se sont d'avantage "institutionnalisé", voire légalisé, du rite magique à la mise en scène d'un prestige. Les mots juste me manque sur ce point là... Par ailleurs, et c'est peut-être la raison de ma confusion et de la présentation trop linéaire de ma question mais j'ai énormément de mal à voire le rapport entre l'esprit magique et la prestidigitation. Le rapport formel est évident de par notamment l'illusionnisme mais je parle d'avantage en termes de croyance. Le mage primitif, pouvait se persuader de l'efficace de son pouvoir, même après ses états de trances. Le prestidigitateur n'est pas persuader de la "Magie" de ses effets (j'emploi magie au sens ésotérique du termes). Il sait que la réussite de ses tours est le fruit d'habileté, d'ingénierie et de boniment. Freud, pour ne citer que lui, s'est penché sur la démence névrotique du rite magique, pas sur le spectacle de magie dans ses formes modernes. Ceci étant dit, je vous remercie infiniment pour toutes ces références et ces éclaircissements. Romée
  9. Bonjour à tous, je fais un mémoire sur la magie et j'ai une question à vous poser. Je retrace l'histoire de tout ça depuis la magie primitive jusqu'au spectacle de magie contemporains et je n'arrive pas à saisir comment on a pu passer d'une magie quasi-religieuse, basée sur les croyances spirituelles d'un obscurantisme presque divin à la prestidigitation et l'illusion où tout est reposé sur le faire-croire, le spectacle et le boniment, face à un publique averti et consensuel. Comment est-on passé de l'obscurantisme au pur spectacle? Merci de vos lumières! Romée
  10. Bonjour, je suis étudiant en Design aux Arts Déco et je fais mon mémoire sur la magie.
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