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Bonjour à tous. Je viens d'arriver en Australie.

J'ai vu beaucoup d'artistes dans la rue.

Est ce que quelqu'un a déjà travaillé dans la rue ici et connais les démarches à entreprendre ?

J'imagine qu'il faut un permis pour se produire dans la rue, oú doit on le demander ?

Faut il déclarer les chapeaux ?

Merci pour vos réponses ;)

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Salut !

Pour Melbourne tu dois te présenter à l'hôtel de ville, remplir quelque papiers, suivre une espèce de conférence d'information sur ce que tu as droit ou non de faire, où tu peux te poser etc... bref sur les règles à suivre et ensuite on te délivre ta licence de busker une fois que tu as payé. De mémoire, il y a une séance par semaine.

Pour Sydney, c'est super simple, tu vas à la mairie, tu remplis un ou deux papiers, tu payes et on te filera ta licence ainsi qu'une carte avec les spots autorisés (attention tu n'auras pas le droit d'aller te produire sur les quais en particulier pour lesquels il faut une autre licence ainsi qu'une assurance dont j'ai zappé le nom mais qui est obligatoire).

Pour Brisbane, c'est un peu le même principe que Melbourne sauf qu'il n'y a qu'une session par mois si je me souviens bien.

Dans tous les cas, pas de licence = t'es pas en règles et vu que ça coûte pas bien cher et que c'est simple à obtenir, je te conseil vivement de suivre les règles ;)

Publié le

C'est vrai que c'est utile de rappeler : avant même le permis de busker, il faut un permis de travail et donc un visa donnant le droit de bosser en Australie (visa vacance/travail ou autre, peu importe tant qu'il permet de travailler).

Publié le

Salut Jeremy,

J'ai beaucoup bossé en Australie, voilà les infos:

Docs a avoir pour bosser en Australie:

- Permis de travail

- Public liabilty insurance pour des dégâts jusque 1 million de dollars (si si vraiment).

Déjà il faut savoir ce que tu veux faire:

- un spectacle "walkby" (5-10 min que tu enchaînes 10 fois d'affilée pour 20-30 personnes.

- un "circle show" (spectacle de 30-45 min, que tu fais une fois pour 100-300 personnes)

Le top, c'est d'avoir les 2, pour pouvoir t'adapter en fonction du lieu, de la ville.

Moi j'étais plutot circle show, voilà donc les infos pour ce type de spectacle.

Sydney:

Il y a 3 permis différents à Sydney, un pour la ville en général (à demander à la mairie), un pour Darling Harbour et un pour circular quay/the rock.

Personnellement j ai surtout bossé sur Darling harbour, mais il faut avoir un show déjà bien rodé, car la concurrence est rude, tirage au sort a midi pour définir l horaire. En grosse période, il y a plus d'une dizaine de busker, donc si tu veux le gros pitch, tu ne feras que un ou 2 show par jour.

En décembre c'est la folie car il y a des feux d'artifice 2 fois par semaine.... Donc beaucoup de monde. C'est probablement le plus gros pitch d'Australie.

Si tu y vas, remet mon bjr a JP (il ressemble à Jésus) et bikeboy, 2 très grand artistes de rue. Ils auront ÉNORMÉMENT à t'apprendre !!!!

A Sydney tu peux aussi bosser sur circular quay ou dans Pitt street mall, mais je ne connais pas bien ces pitchs.

Melbourne:

Permit à demander à la mairie, il y a des auditions toutes les 2 semaines (mercredi je penses), je n'y suis passé que quelques jours donc pas d'expérience dans cette ville.

Le pitch principal est a southbank, de l autre côté de la passerelle.

Tu y rencontreras entre autre le magicien Nick Nicolas, avec un cups and ball remarquable !!

Adélaïde Fringe Festival:

Alors ça, c'est LE truc a ne pas rater en Australie, c'est l'équivalent australien du festival d'Avignon. Plein de spectacles en rue et en théâtres, une ambiance hors du commun, des artistes exceptionnels, une ambiance dans le "garden" vraiment unique !!!!!

A NE PAS RATER !!!!! C'est de mi février à mi mars.

Tu y rencontreras entre autre James James, un magicien avec le cœur sur la main, pleins de conseil, vraiment un gars super. Fais lui une grosse lèche de ma part.

Et en plus, pas besoin de permit durant le festival, il suffit de montrer que tu es en ordre d'assurance pour pouvoir bosser.

Brisbane:

Auditions une fois par mois pour les permis.

Queen street mall est un endroit super si tu veux bosser comme un acharné.

Spectacles de midi à 20h tous les jours, non stop. Super pour te roder.

James James y est souvent

Apparement, Perth est vachement bien aussi en rue, mais je ne suis pas du tout allé sur la côte ouest, donc je n'ai pas plus d'infos.

Sache que le public australien est très difficile, mais très généreux.

Tu vas galèrer les 100 premiers spectacles, mais quand tu auras chopper le truc, tu vas t'eclater, et vachement bien gagner ta vie.

Si tu y arrive en Australie, tu pourras bosser partout dans le monde sans soucis.

Bonne chance, bon amuse, bonne galère.... Et "Have a good hat mate" !!!

Laurent

Publié le

Tant que j'y pense, si jamais tu décides de passer à Melbourne, il y a 2 trucs qui sont à ne pas négliger : la météo hyper changeante et le fait que la ville est saturée de buskers.

Je m'explique, pour la météo tu vas vite entendre un proverbe disant qu'à Melbourne tu peux avoir les 4 saisons dans la même journée et c'est vrai ! Dis-toi bien que tu vas te faire avoir plusieurs fois à cause de la pluie qui arrive sans prévenir et qui fait fuir tes spectateurs alors que t'allais pas tarder à passer le chapeau. Dans le même genre, attention au vent, il souffle fort, très fort et risque de faire tomber ton matos et perturber fortement ton numéro s'il n'est pas adapté à cette contrainte.

Quant au fait que la ville soit saturée de buskers, ya deux points de vue : tu peux considérer que s'il y a autant de monde c'est qu'il y a des thunes à faire ou tu peux considérer qu'il n'y a plus rien d'extraordinaire à se produire quand on n'est plus qu'un type parmi tant d'autres.

Pour te donner une idée, la rue principale qui relie les quais au centre ville pendant le weekend, c'est un busker tout les 20m (dont 5 à 6 magiciens) sur peut-être 1km de long. Ajoute à ça les gens qui bossent sur les quais et dans la rue du Mall, ça fait encore plus de monde et de magiciens. Donc en gros, les gens de Melbourne sont ultra blasés donc pas évidents à arrêter (en revanche si t'y arrives, il te paieront bien) mais heureusement il y a beaucoup de touristes.

Perso, j'ai pas du tout accroché, mais d'après mes conversations avec les buskers que j'ai rencontré, certain ne jurent que par Melbourne et d'autres n'accrochent pas du tout. Les avis étaient généralement très tranchés.

  • 3 weeks plus tard...

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    • Selon ton raisonnement, le Soleil dont la lumière met environ huit minutes avant d’arriver sur Terre, n’existe pas avant que je n’observe cette lumière… 🧐 (Et pour un aveugle le Soleil ne prend jamais la peine d’exister 🤨.) Poussons le bouchon encore plus loin : comme toute lumière met un certain temps à nous parvenir, rien n’existe. 😁   Remarque, je veux bien ne pas exister puisque rien ne me garantit que l’étoile Mu Arae existe encore au moment où je l’observe 😉.    Par ailleurs il faudra m’expliquer comment une créature (ou un matériel) quelconque pourrait bien m’observer depuis une étoile dont la température fait plusieurs milliers de degrés… (🥳)  
    • (Ou moins de 40000 personnes selon les estimations, mais ça fait quand même du monde.) Que dit ChatGPT à ce propos ? : « Le terme « hallucination collective » est souvent utilisé dans les récits populaires, les légendes urbaines ou la fiction, mais il n’a pas vraiment de fondement scientifique au sens strict. En psychologie et en neurosciences, une hallucination est une perception sans stimulus externe, générée par le cerveau d’une personne. Par nature, c’est un phénomène individuel : ton système sensoriel et ton cerveau créent cette expérience pour toi seul. Quand on parle d’« hallucination collective », on imagine plusieurs personnes voyant ou entendant exactement la même chose inexistante, de façon synchrone, comme si leurs cerveaux étaient reliés. Scientifiquement, ce n’est pas observé : il n’existe pas de mécanisme biologique connu qui ferait « diffuser » une hallucination d’un cerveau à l’autre en temps réel. En revanche, il y a des phénomènes qui peuvent ressembler à l’idée : Suggestion et influence sociale Si une personne convaincante décrit quelque chose (« Regardez, là-bas, un OVNI ! »), d’autres peuvent finir par croire l’avoir vu, surtout dans des contextes ambigus. Ce n’est pas une hallucination pure, mais une construction de mémoire et d’interprétation partagée. Biais de mémoire et reconstruction Avec le temps, un groupe peut « se souvenir » d’un événement de façon similaire, même si l’événement n’a pas eu lieu ou était très différent. C’est ce qu’on retrouve dans le faux souvenir collectif ou l’effet Mandela. Contexte physiologique ou environnemental commun Des facteurs comme le manque d’oxygène, certaines drogues, ou une privation sensorielle dans un groupe peuvent provoquer des hallucinations individuelles… qui se ressemblent parce que le contexte et les attentes sont communs. En résumé : Non : il n’y a pas d’hallucination véritablement partagée par transmission directe. Oui : il existe des illusions, faux souvenirs et perceptions influencées par le groupe qui peuvent donner l’impression d’une hallucination collective. Si tu veux, je peux aussi te donner des exemples documentés d’événements interprétés comme des hallucinations collectives, mais qui s’expliquent autrement. Les « apparitions » de Fatima (Portugal, 1917) Des dizaines de milliers de personnes disent avoir vu le « miracle du soleil » : l’astre aurait dansé dans le ciel, changé de couleur, etc. Explication possible : observation d’un phénomène optique (parhélie, halo solaire) + effets physiologiques d’un regard prolongé vers le soleil + attente religieuse intense amplifiant la perception et la mémoire. […] »
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