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Publié le

Le débinage a été de nombreuses fois débattu ces derniers temps, mais je voudrais faire une variation sur ce thème.

On peut remarquer sur certaines vidéos que le magicien, en donnant une fausse explication à un tour, donne la véritable explication d'une autre vraie technique... Par exemple, Daryl (que j'apprécie vraiment beaucoup) dans son color changing knives (FoolerDoolers Vol.1) expliquant le détournement d'attention. Ce n'est pas un gros débinage, certes, beaucoup de gens ont cette notion, mais moi par exemple, avant de commencer la magie, je ne l'avais pas. Je ne pense pas avoir été le seul. N'est-ce pas s'aventurer sur une pente savonneuse que d'expliquer ces mécanismes à des profanes ?

On peut aussi entendre ailleurs : "regardez bien, il n'y a qu'une carte, pas deux collées ensemble" (je ne sais plus dans quelle vidéo, mais je suis sûr de l'avoir entendu, c'était en anglais, peut-être encore Daryl ou David Regal)... Ca ne vous choque pas ?

Il doit y avoir d'autres exemples comme ça... Ces messieurs se permettent-ils celà car ces vidéos ne seront visionnées que par des magiciens ?

Ca serait bien de prévenir alors qu'il ne faut pas faire comme eux...

Jérôme

"Pourquoi jouer tant de notes, alors qu'il suffit de jouer les plus belles ?" (Miles DAVIS).

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Publié le

J'ai deja entendu ca

on a meme parle de Flipper Coin, en disant, ce n'est pas une piece truqué, mais le plus fort, c'est de parler de l'himber ring dans une routine de bagues enclavées, excellent

vous en pensez quoi ?

Ciao Amigos

SJ ~~

Publié le

Dans "Premise, Power & Participation", David Regal se permet de montrer que toutes les cartes de son jeu sont identiques (jeu à forcer), en expliquant que certains magiciens utilisent ce truc, mais pas lui! C'est tout simplement excellent.

Une question qui me semble aussi intéressante est : que pensez vous du débinage involontaire (le tour qui foire dû à l'incompétence du magicien). Ca c'est peut etre plus grave.... ce que j'en dis....

Guillaume

Publié le

Salut.

La fausse explication avec un débinage n'est pas forcément mauvaise dans la mesure ou on n'en dévoile pas vraiment toutes les subtilités.

Et puis si on explique que les tricheurs font des empalmages et qu'on montre cette technique, il va de soi que nous ne montrerons pas la meilleure manière de procéder. En revanche, il faut éviter de faire un empalmage dans la routine juste après avoir donné sa pseudo explication.

Je pense juste que même si on explique le détournement d'attention d'une manière très succincte bien sur, s'il est bien réalisé par la suite, je ne vois pas vraiment le problème, surtout s'il est fait dans un contexte différent.

En tout cas, c'est ce que j'en pense. En fait, je crois que chaque situation est différente car nous ne voulons pas qu’elle se ressemble…sinon on fait une seule routine et c’est fini ! Mais comme on ne peut s’empêcher d’en faire qu’une seule, alors, on s’adapte à la situation.

A plus.

BILLY

Publié le

Il est vrai qu'il faut être vigilant, d'autant plus vigilant que pour nous la plupart des secrets sont d'une telle évidence que l'on oublit trop facilement que ce sont encore des secrets pour les profanes. L'autre pb est que les profanes sont de moins en moins profanes à cause du commerce grandissant des secrets et ils sont de plus en plus à connapitre le Fx D. ou le FP par exemple... il faut être très vigilant!

Publié le

salu! moi je pense que ça ne nuit pas aux autres tours! souvent les tecnhiques ont beaucoup d'utilisation différentes, directes ou indirectes, et le spectateur n'a pas en tête constamment la technique débinée!

moi mes parents connaissent le FP et le foulard, mais si je charge des pièces avec un FP comme dans "place des sourires" de david stone, il ne pe,nse pas une seule seconde au FP! pareil pour le FI avec certaine routines indirectes comme "les boutons" de gaetan bloom où meme une personne sui connait le FI ne peut se douter qu'il y en a dans la routine!

mais pour les techniques très usuelles comme la LD ça peut être gênant car on ne peut pas s'en passer la plupart du temps!

Publié le

Le mieux est de travailler sans jeux truqués. D'accord pour quelques préparations, mais ensuite, laissez traîner vos jeux sur la table et laissez faire.

Votre talent vaut plus que quelques jeux. Et si vous travaillez vraiment les cartes, vous aurez toujours des jeux bien assouplis dans vos poches.

Mon conseil: Evitez les jeux truqués pendant les fêtes, puis profitez en pour en faire cadeaux à votre public. Je vous assure, que ces derniers ne verront même pas la légère grisatreté sur les côtés.

Je veut simplement insister sur "éviter les jeux truqués pendant les fêtes", pour en revenir sur le sujet du débinage, qui se fait bien souvent par un petit malin du public ayant bu un petit verre de trop.

La sagesse vient avec l'âge.

Et l'ange un jour passe.

Publié le

wavman : je pense aussi que ça ne nuit pas forcément au tour, mais autant éviter de prendre le risque que ça puisse nuire au tour, non ? car si ca ne nuit pas au tour, qu'est-ce que ca apporte ? je veux dire, autant donner une fausse explication qui n'a rien a voir avec une technique de magie !

"Pourquoi jouer tant de notes, alors qu'il suffit de jouer les plus belles ?" (Miles DAVIS).

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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