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Publié le (modifié)

Bonjour à tous !

Je viens de lire un sujet

qui avait dévié 'un peu' sur les liseuses.

Actuellement, je passe un peu plus de 2 heures dans les transports en commun, et je voudrais pouvoir lire des ouvrages de magie pour ne pas perdre mon temps.

Le format "Magirama des Castors junior" conviendrait parfaitement, mais son contenu un peu moins ;-) (Attention, j'ai tout de même beaucoup de respect pour ce livre !)

Le Bobo est passionnant, et son format encore acceptable ! Mais ce n'est pas toujours évident de travailler sa technique dans un train avec beaucoup de monde autour.

Et les magnifiques ouvrages de Gaëtan ou la collection des Tarbell (Si quelqu'un s'en sépare au passage...) sont malheureusement trop grands pour être transportés tous les jours sans les abîmer.

Mes questions sont donc :

Trouvez-vous facilement des ouvrages spécialisés de notre discipline à lire sur vos liseuses (Quelles qu'elles soient !) ?

Certains sont-ils passés par une numérisation personnelle ? (N'est-ce pas trop fastidieux ?)

Des ouvrages papiers (J'adore le papier) sont-ils vendus avec leur équivalent numériques ? (J'adore voyager léger !) Ou bien ai-je un esprit trop 'tordu' pour espérer trouver un contenu numérique associé à un ouvrage papier ?

Merci pour vos lumières et réflexions sur le sujet.

Modifié par Thomas
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Publié le

Oui c'est effectivement quelquechose que j'ai déjà soulevé ici :

Nombreux ouvrages de magie sont proposés en format électroniques (notamment sur Library.com ou par exemple le dernier John Guastaferro) mais JAMAIS le pdf vendu est de format compatible avec une liseuse !

C'est quand même un comble !

C'est pourtant pas compliqué de proposer un ouvrage qui suive une seule et même norme : le format 6 pouces (le format de la majorité des liseuses désormais).

Et bien non, on continue, même chez Library.com à tout proposer en format A4... du grand n'importe quoi, autant dire.

Melvin

Publié le

Pour ce qui est de la numérisation personnelle, j'y suis passé, pour tester, pour m'amuser, et pour conserver, et parce que certains (enfin une TRES GRANDE majorité) ouvrages ne seront jamais disponibles officiellement (légalement ?) au format numérique.

C'est aussi un plaisir personnel, et une idéologie, une recherche intellectuelle, qui est animée ici très fortement: http://www.diybookscanner.org/ (qui est aujourd'hui LA référence web du DIY Book Scan).

J'ai construit le mien, avec mes spécificités, uniquement de la récup, entièrement démontable, transportable... je réfléchis et dessine des plans pour un matériel encore plus nomade, pour numériser en bibliio ou chez des amis (encore une fois, la Magie n'est pas mon seul centre d'intérêt... j'espère qu'il en est de même pour vous... ;) ).

Archiver, conserver, transporter, annoter, pérenniser, alléger... voilà autant d'arguments à la numérisation.

J'aurai un jugement moins tranché que Melvin -même si je suis d'accord que pour des romans, ou des ouvrages littéraires il semble inconcevable de ne pas pouvoir proposer un format adapté aux liseuses- concernant le format de lecture, la plupart des liseuse sont aujourd'hui équipées de fonction d'affichage qui permettent l'optimisation de la lecture (zoom, rotation...).

Je fais pas mal de transport en commun aussi, je voyage dans des pays où trouver un livre en français (intéressant) serait dur que de trouver une aiguille dans une botte de foin (même sans briquet ^^), alors OUIje suis ultra partisan de la numérisation (j'ai pas dis du partage, et du téléchargement).

Maintenant j'ai quand même envie de gueuler un coup, parce que, quand on voit le prix pratiqués par les "Stores" de livres numériques (peut importe le format), et le plus souvent fourrés de DRM, j'ai une légère envie de dire Alléluia au piratage... y'a un peu de foutage de tronche, de vendre un livre numérique que je ne peut pas céder (en occaz) -en gros j'achète quelque chose dont je ne suis pas propriétaire- plus cher que l'objet physique (ce, pour un coût de production, au moins divisé par 3... et je suis sympa, je compte pas le transport, le stockage, et les marges revendeurs).

Lobby politique ou syndicaliste je me pose quand même la question.

Pour répondre à la question qui va être posée: OUI c'est long et fastidieux de numérisé un livre, à fortiori de magie. Pourquoi? Il faut faire page par page, avoir des conditions de lumière convenable, être consciencieux, et après c'est un travail de retouche et d'assemblage. Ça m'a pris pas mal de temps de trouver toutes les petites astuces et les soft qui vont bien pour tout traiter par lot (Toshop, c'est mon métier çà va, mais après il n'y a pas que çà), intercaler les pages paires et impaires, compresser, reconnaissance de texte, édition... c'est presque refaire le boulot de l'éditeur à l'envers - partir de l’objet pour retourner au fichier source... avouez que s'il était disponible dès le départ çà serait plus pratique... ;)

Comme je suis un grand malade, je fais la même chose avec mes VHS... c'est quasi aussi long, sauf que çà requiert moins d'action.

Pourquoi plus long un livre de magie? En fait, si vous voulez le texte brut d'un livre de poche (roman, essai philo, recueil nouvelles...), et que vous n'avez pas d'affect avec l'objet livre, je vous conseille à 200% cette méthode:

[video:youtube]

Donc partant de là, je me vois mal faire çà avec mes ouvrages magique...

Voilà, j'espère avoir apporté des éléments qui vous aideront dans votre démarche, et dans vos choix.

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le

Pour scanner un livre, j'ai vu aussi ce scanner. Cela permet de ne pas casser le livre :

http://www.pearl.fr/peripheriques/scanners/a4/scanner-portable-a4-sc-420_usb_PX2581.html

Je ne l'ai pas essayé par contre.

Sinon Paul dit :

"J'aurai un jugement moins tranché que Melvin -même si je suis d'accord que pour des romans, ou des ouvrages littéraires il semble inconcevable de ne pas pouvoir proposer un format adapté aux liseuses- concernant le format de lecture, la plupart des liseuse sont aujourd'hui équipées de fonction d'affichage qui permettent l'optimisation de la lecture (zoom, rotation...).

Le zoom est une grosse galère sur une liseuse, ça n'a rien d'aussi fluide qu'une tablette. En d'autre mot le zoom ne sert à rien pour lire sur une liseuse à moins d'être très patient.

Pour les ouvrages proposés uniquement sous forme pdf il faut absolument que le vendeur propose l'ouvrage avec au moins une version en 6 pouces directement adaptable à la liseuse.

Melvin

Publié le

Est-ce vraiment aux éditeurs de fournir les différents formats ? Les liseuses, je l'espère s'amélioreront avec le temps pour s'adapter aux différents formats proposés.

Mais certains ouvrages papiers sont-ils vendus avec une version électronique en même temps ? Des exemples ?

Publié le

j'ai comparé de nombreux type de scanners, dans l'optique justement de numériser mes livres.

Entre les tout nomades, et les faux nomades... je trouve que le modèle que tu proposes à l'inconvénient d'être nécessairement relié à un ordinateur, j'avais également pu tester ce type de scanner:

http://www.amazon.com/VuPoint-Solutions-Magic-Portable-Scanner/dp/B002R0BFAA

Malheureusement ce n'est pas du tout pratique, le niveau de qualité pas au rendez-vous, le principal défaut étant la vitesse de déplacement.

Je suis preneur de toute info sur des modeles de scan, ou des solutions intelligente de numérisation non destructrice.

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le

J'utilise une liseuse depuis presque 2 ans et je n'ai jamais acheté un livre numérique.

Je convertis mes PDF (attention il faut du texte et non des photos) sans problèmes ainsi que mes propres textes (word ou autres) pour les apprendre ou pour les répétitions.

Le logiciel que j'utilise et gratuit, c'est mobipocket creator.

Si vous vouliez numériser vos livres, il faudrait les convertir an texte avec un logiciel de reconnaissance de caractère, il y en a de très bon qui conservent la mise en page et le photos mais ils sont payant et pas donnés. Si vous n'avez qu'un livre à faire vous pouvez utiliser la période d'essai.

Publié le

"Mais certains ouvrages papiers sont-ils vendus avec une version électronique en même temps ? Des exemples ?"

Pour la magie, pas à ma connaissance.

Il existe des livres de magie sous forme pdf chez Library.com entre autres, mais tu seras déçu la plupart du temps par le format de ces pdf qui ne sont pas adaptés à la lecture sur liseuse.

Melvin

Publié le

J'avais aussi posté il y a quelques temps sur le sujet, ne comprenant pas pourquoi il n'existait pas beaucoup d'offre en livre de magie au format ebook. J'ai essayer la solution suivante (mais pour le moment par manque de temps je n'ai pas été jusqu'au bout) : prendre en photo les pages des livres (j'ai aussi un scanner mais j'ai pas envie d'abimer mes livres) et utilisation du logiciel abyy fotoreader (que j'ai pu obtenir en promo sur serif.com a mois de 15 euros). Franchement cela donne un bon résultat car cela convertit les photos en word ou pdf avec un super taux de reconnaissance.

Publié le

Ce monde en est a ces balbutiements et tout est a construire. Je crois a l'avenir de la lecture numérique, au moins pour le gain de poids et de place.

L'objet livre a encore de très belles heures devant lui, mais cet objet est a prendre en compte dans le paysage, les ventes de liseuses sont en forte hausse depuis plusieurs années, les performances sont au rendez vous et les innovations aussi. A quand une vraie démarche commerciale et éditoriale?

Google a initié une numérisation massive, mondiale, et sans concession, pour archiver le patrimoine culturel de l'humanité. La bibliothèque d'Alexandre renaît, a cette initiative qui à résisté? Un village gaulois! Que le BNF soit a la hauteur et qu'elle soit force de proposition, la charge de travail est colossale et les moyens pas a la hauteur de ceux du moteur de recherche. ..

Vous avez le temps d'apprendre et de maîtriser l'anglais avant que le patrimoine francophone ne soit disponible.

Mon regard sur les publications Close-Up :

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    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
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