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Publié le
même uniquement pour déposer l'idée . Après cela que faire ?

Teddy, une idée ne se protège pas par un droit de propriété intellectuelle.

Arrêtons de sortir des phrases comme cela sans connaitre ce que l'on peut faire ou non.

La propriété intellectuelle répond à des règles bien précises. De longs et détaillés fil sur ce forum ont déjà expliqué de quoi il retournait. Je vous invite à retrouver les fils en question.

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Publié le
Vous voyez c'est quasiment INSOLUBLE !

Non ce n'est pas quasiment insoluble. Les droits sur la propriété intellectuelle sont clairs, seuls ceux qui n'y connaissent pas grand chose balancent des grandes phrases lapidaires qui, elles, n'ont pas de sens.

Pour info : un collègue ayant "inventé" une GI avec plusieurs bases connues mais créant une GI non vue à ce jour , a essayé de deposer ce concept à l'INPI et a obtenu un REFUS , meme uniquement pour deposer l'idée . Après cela que faire ?

Comme l'a dit Mathieu (qui sait de quoi il parle), on ne peut pas déposer une "idée". Quant à déposer un brevet, celui-ci doit répondre à des règles bien précises, notamment sur la "nouveauté technologique". Ce n'est pas parce que l'on sait dessiner des plans d'une boîte, fut-elle à double-fond, que cela nous permet d'en déposer un brevet.

Certaines choses sont protégeables, de différentes façons suivant les cas (droit d'auteur, droit des marques, dessins et modèles, brevets), d'autres choses ne le sont pas (une idée, un terme générique, une formule mathématique, etc.)

Dans ce domaine, n'assénez pas de "vérités de comptoir toutes faites" : pour chaque cas, plongez vous dans le Code de la propriété intellectuelle ou consultez un avocat spécialisé.

Publié le

Parce que Steinmeyer répond aux critères de dépôt d'une demande de brevet ou d'un dessin et modèle ou d'un autre système de protection.

Steinmeyer a souhaité protéger un produit.

Pour Marvey, on parle de protection d'un numéro. Ce sont deux choses différentes. Les systèmes de protection sont différents (les uns exigent le dépôt de documents, les autres non, ...). L'objectif est le même : Interdire aux autres d'utiliser quelque chose que l'on a développé soi.

Si ton ami Teddy a voulu protéger une idée et que l'INPI lui a dit non : rien de plus normal. Une idée ne se protège pas. S'il a voulu déposer un brevet sur un numéro et que l'INPI lui a dit non : rien de plus normal aussi, on ne dépose pas un brevet sur un numéro. On ne connait pas les détails, je ne sais pas pourquoi l'INPI a dit non à ton ami. Mais elle ne fait une fixette "anti-magicien français". Si elle a dit non, c'est qu'il y avait une raison.

Marvey, je ne sais pas ce qu'il a déposé. Si ça se trouve, il n'a rien déposé. Cela n'empêche que... d'un point de vue du droit d'auteur français, son numéro est protégé. Il lui a suffit de "fixer" son numéro, par écrit, ou filmé, ou d'une autre manière pour qu'une antériorité se mette en place et que la protection démarre.

Mais encore une fois, tout ceci est au regard du droit français. Dans le cas de Marvey and co, le droit applicable n'est pas le droit français.

Du coup... encore une fois, je me répète... Les considérations juridiques étant un peu compliquées, n'en restent pas moins des considérations éthiques, morales, dont la FISM se fait l'interlocutrice privilégiée. C'est en cela qu'elle doit intervenir.

Sur le plan légal, laissez faire P. Marvey comme il le souhaite. Je pense qu'il a les avocats qu'il faut pour le défendre. S'il me lit, j'en connais 2-3 sur la place parisienne qui pourraient le défendre comme il faut s'il le faut mdrmdr .

Mathieu

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Publié le
Expliquez moi pourquoi un Steinmeyer va pouvoir deposer l'une de ses "inventions" alors que notre "glandu de collègue Français" ne le peut pas pour la sienne??!

Comme dit précédemment, il faut définir le terme "déposer".

Prenons un exemple : "Interlude" de Steinmeyer. Je ne connais pas le droit américain mais, en droit français, ce numéro peut être protégé au titre du droit d'auteur, au titre des marques et au titre des dessins et modèles. À mon sens il serait irrecevable au titre d'un brevet.

Pour ton "glandu de collègue français" (sic), il n'a pas pu déposer de brevet mais, si le design de son illusion est suffisamment intéressant (au sens de la loi, c'est-à-dire s'il "contient l'empreinte de la personnalité de l'auteur"), alors il devrait pouvoir être protégé au sens du droit d'auteur, du droit des dessins et modèles, et peut-être du droit des marques.

Comme Steinmeyer, pas plus, pas moins...

On ne te "prends pas pour un con Teddy" (sic), on se permet juste de dire que tes affirmations précédentes n'avaient pas vraiment de sens et montraient que tu ne sembles pas y connaître grand chose en droit de la propriété intellectuelle (bien que l'on en ait souvent parlé ensemble ici quand même... :))

Mais ce n'est ni insultant, ni grave... Les lacunes peuvent se combler, il suffit "simplement" d'aller se renseigner précisément auprès des gens compétents... :)

Publié le

"Avoir un "fondement éthique "dans la magie est devenu en 2014 une grande illusion….!!!….c'est hélas le triste constat auquel il faudra s'habituer..."

Merci Mr Tabary de nous faire part de votre point de vue...

C'est justement ce que dénonce Peter Marvey...

Publié le

ou sont déposées officiellement les steinmeyer svp?

un lien?

Le plan, ton français pouvait le déposer en dessins et modeles mais pas en brevet

il peut déposer aussi un nom en marqueà la seule condition que la marque ne contient pas l'effet dans son nom, c'est une certitude INPI que j'ai creusée en long , en large, et en travers

Publié le

A ma connaissance Jim Steinmeyer n'a déposé que deux brevets (en tout cas sous son nom), d'un l'un concernait le design de son Origami (pas la méthode, juste l'aspect général de l'appareil).

Ce qui n'a pas empêché des centaines de magiciens dans le monde entier de présenter des copies de son illusion, toutes plus hideuses les unes que les autres, au point que Steinmeyer lui-même ne peut plus voir son Origami en peinture.

S

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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