[Réflexion] Créditer = débiner ?

Dorian CAUDAL · 30 mai 2013

Une petite interrogation en passant... Souvent, lors de mes lectures, je vois que l’artiste (appelons le créateur 2) crédite un autre confrère (appelons le créateur 1), et explique que sa méthode est basée sur / est une amélioration d’une idée existant déjà, celle du créateur 1. Or, parfois, je connais simplement de nom, le mouvement ou la technique du créateur 1, et dans le nouvel ouvrage, cette technique est décrite par le créateur 2... Le créateur 1 doit-il être au courant du travail du créateur 2, ou bien ce dernier peut-il parler du travail du créateur 1, à partir du moment où il le crédite ?

Gérard DAMPRIOSSIO · 30 mai 2013

Aïe ...

Gildas BORGHETTO · 30 mai 2013

ouille ...

Francis TABARY · 30 mai 2013

Il serait logique de débiter le créateur 2 qui débine le créateur 1, ainsi le 1 serait crédité du débit du débineur 2.

Conclusion: il faut débiter les débineurs pour créditer les créateurs.

Modifié 30 mai 2013 par tabary

David ETHAN · 30 mai 2013

Pour ma part, je préviens toujours les créateurs que j'ai eu l'occasion de créditer : c'est plus correct, cela permet de leur montrer son respect de leur création et leur créativité, et bien souvent cela permet de créer des liens

Dorian CAUDAL · 30 mai 2013

Pour ma part, je préviens toujours les créateurs que j'ai eu l'occasion de créditer : c'est plus correct, cela permet de leur montrer son respect de leur création et leur créativité, et bien souvent cela permet de créer des liens

Ok merci pour cette réponse constructive David On avance un peu plus qu'avec les "aïe et ouille"...!

Gérard DAMPRIOSSIO · 30 mai 2013

Donc si on vend une routine comprenant un faux mélange, une fausse coupe, un faux comptage et une levée double après un contrôle au dessus il faut soit :

- Décrire les techniques sans citer les (véritables) auteurs de la fausse coupe, du faux comptage, de la double et contrôle au dessus, et l'acheteur en aura pour ses sous;

ou - Ne pas décrire les techniques de la fausse coupe, du faux comptage, de la levée double et contrôle au dessus, et l'acheteur en aura pour ses sous (du style faites votre fausse coupe, faux comptage, levée double et contrôle au dessus favoris) et l'acheteur aura acheté bien cher un jeu de cartes et la description d'une routine qu'il ne pourra présenter en vertu du copy right.

ou - Chercher les VÉRITABLES auteurs, ou leurs ayant-droit, pour obtenir leur autorisation et éventuellement arriver à mettre sur le marché une routine qui fonctionne grâce à ces messieurs. Il existe de nombreux ouvrages ou le lecteur est éthiquement reporté à un autre livre à chaque passe. Reste à se constituer une bibliothèque pour une routine de 4 as ... ou youtube qui dit tout sans autorisation.

Quid de l'éthique des marchands de boîtes ?

Des dvd et livres d'initiation de la magie des autres ?

Aïe !

Modifié 30 mai 2013 par GRANDOZZIO

Mathieu · 30 mai 2013

Il serait logique de débiter le créateur 2 qui débine le créateur 1, ainsi le 1 serait crédité du débit du débineur 2.
Conclusion: il faut débiter les débineurs pour créditer les créateurs.

T'es tellement plus drole avec ce genre de phrases qu'avec tes rédactions sur le mariage pour tous...

David ETHAN · 30 mai 2013

Donc si on vend une routine comprenant un faux mélange, une fausse coupe, un faux comptage et une levée double après un contrôle au dessus il faut soit :
- Décrire les techniques sans citer les (véritables) auteurs de la fausse coupe, du faux comptage, de la double et contrôle au dessus, et l'acheteur en aura pour ses sous;

ou - Ne pas décrire les techniques de la fausse coupe, du faux comptage, de la levée double et contrôle au dessus, et l'acheteur en aura pour ses sous (du style faites votre fausse coupe, faux comptage, levée double et contrôle au dessus favoris) et l'acheteur aura acheté bien cher un jeu de cartes et la description d'une routine qu'il ne pourra présenter en vertu du copy right.

ou - Chercher les VÉRITABLES auteurs, ou leurs ayant-droit, pour obtenir leur autorisation et éventuellement arriver à mettre sur le marché une routine qui fonctionne grâce à ces messieurs. Il existe de nombreux ouvrages ou le lecteur est éthiquement reporté à un autre livre à chaque passe. Reste à se constituer une bibliothèque pour une routine de 4 as ... ou youtube qui dit tout sans autorisation.

Quid de l'éthique des marchands de boîtes ?

Des dvd et livres d'initiation de la magie des autres ?

Aïe !

Effectivement il faut relativiser

J'ai la chance d'avoir des créations assez originales, il m'est donc assez facile de trouver des effets s'en rapprochant et de créditer leurs auteurs.

Par exemple, pour TransCup, la paille qui passe à travers le gobelet de fast-food, il n'y avait que Nathan Kranzo (que j'ai bien entendu crédité après lui en avoir parlé) qui avait un effet se rapprochant.

Par contre, je sais que certains "créateurs" américains ont utilisé mes créations sans jamais m'en demander l'autorisation et sans même me créditer

Christophe HLFTR · 30 mai 2013

Créditer l'auteur d'un effet similaire, et créditer l'auteur d'une technique qui a servie de base a développer une "nouvelle" technique est différent je pense.

En expliquant ma technique, puis en créditant l'auteur qui me l'a inspiré, je donne des élément au lecteur pour remonter la technique originale qui pouvaient lui échapper jusque là.

En d'autres termes expliquer ma nouvelle technique revient à expliquer la technique d'autrui sur laquelle je base la mienne.

Mais a partir de là, est-ce que diffuser un tour remontable grâce à la vidéo n'est pas faire du débinage ?