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Invité RVminem
Publié le (modifié)
Concernant l'ACAAN automatique de Richard Vollmer :

il n'a été publié nulle part (pour le moment) mais on en a longuement débattu dans un autre sujet du forum où se trouve de nombreux indices (sujet : [Technique] ACAAN (Any Card at Any Number) : références ).

C'est un peu comme le Berglas Effect vu à la télé anglaise, tout le monde en parle mais personne n'a jamais vu/lu l'explication telle que présentée en télé anglaise et qui pourtant est on ne peut plus évidente, le préshow.

Modifié par RVminem
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Publié le

Ah le pb du préshow et du compérage... cela nous ramène à la théorie du tour trop parfait :

"certains tours, en vertu même de leur perfection, deviennent imparfaits et, réciproquement, certains tours, en vertu même de leur imperfection, deviennent parfaits."

En effet, dans le cas de l'effet idéal de l'ACAAN que nous recherchons tous (une carte et un nombre sont nommés...), l'hypothèse la plus évidente que l'on donne au spectateur est le compérage !

C'est à dire que dans les conditions idéales, le magicien n'a pas réussi à écarter de l'esprit du spectateur une solution évidente ce qui a pour conséquence de ne pas le mystifier entièrement.

La procédure trop parfaite du tour en tue l'effet !

Nous pouvons même élargir cela à de nombreux tours de mentalisme où le spectateur est invité à dire, nommer qqchose. La parole du spectateur pourra toujours être mise en doute et fera penser au compérage.

Il faudrait presque éliminer de nos tours ce genre de procédure de choix par la parole (choix qui semblent pourtant être les plus honnêtes et les plus parfaits qui soient, mais qui font immédiatement penser au compérage, ce qui souvent s'avère être le cas dans de nombreux tours de mentalisme "idéaux").

Pour en revenir à l'ACAAN, dans la procédure moins idéale où le spectateur prend connaissance d'une carte dans un jeu mélangé, le compérage est mis à l'écart dans l'esprit du spectateur.

Melvin

Publié le
Il faudrait presque éliminer de nos tours ce genre de procédure de choix par la parole (choix qui semblent pourtant être les plus honnêtes et les plus parfaits qui soient, mais qui font immédiatement penser au compérage, ce qui souvent s'avère être le cas dans de nombreux tours de mentalisme "idéaux").

Plutôt que d'éliminer les choix à l'oral, pourquoi ne pas les conserver tout en trouvant un moyen de convaincre le public de l'absence de compérage ? Mathieu Bich, quand il a présenté son Spread Wave dans l'émission de Penn & Teller, avait trouvé une très bonne méthode pour annuler l'idée du compérage : il jette un ballon dans le public, lequel est jeté à nouveau 3 fois pour sélectionner 3 spectateurs au hasard. Copperfield fait la même chose avec une brique (factice) dans sa prédiction du mur de Berlin. Derren Brown fait la même chose avec son singe en peluche et son frisbee.

Toutes ces méthodes permettent de convaincre le public de l'innocence du spectateur choisi, tout en gardant un choix à l'oral.

Publié le

V. Hedan dit :

"Plutôt que d'éliminer les choix à l'oral, pourquoi ne pas les conserver tout en trouvant un moyen de convaincre le public de l'absence de compérage ? "

Tout à fait mais autant cela se fait sur scène (mais il faudrait le faire pour chacun des tours en question ce qui allonge la présentation et l'alourdi surtout si c'est répétitif) mais en close-up, cela se fait rarement. Peut-être cette procédure est-elle à réserver à un effet très fort ?

N'empêche que si une telle procédure n'est pas employée, le choix à l'oral peut aller à l'encontre de l'effet recherché.

Bon, vous me direz que certains mentalistes pensent que le compérage ne vient jamais à l'idée du spectateur.

Melvin

Publié le
mais il faudrait le faire pour chacun des tours en question ce qui allonge la présentation et l'alourdi surtout si c'est répétitif

Que ce soit sur scène ou en close-up, on enchaîne rarement les effets dont la procédure est similaire.

autant cela se fait sur scène mais en close-up, cela se fait rarement.

Question de choix :) Je présente tout le temps l'effet du Jeu Invisible (une version avec un jeu normal) et dans cet effet il est impératif que le groupe soit convaincu de la liberté et de l'honnêteté du choix. Je demande donc à une première personne de nommer une couleur (rouge/noire), une autre personne nomme une famille (pique/trèfle ou coeur/carreau) et la dernière personne nomme la valeur. Non seulement cela annule la possibilité d'un compère (le choix est fait par le groupe) mais en plus cela fait participer tout le monde.

Dans sa version de CAAN, en close-up, Guy Hollingworth compose le nombre choisi en additionnant des nombres choisis par plusieurs membres du public.

Quand je présente mon book test en close-up, je veux bien sûr aussi éviter l'idée d'un complice, je donne donc le livre à un premier spectateur qui le donne à un second.

Comme tu vois, il n'y a pas de problèmes, que des solutions :)

En plus, je préfère garder la pureté du choix oral (et utiliser la mise en scène pour convaincre le public de l'absence de compérage), plutôt que de faire un compromis sur la procédure de choix.

Publié le

Nous pouvons même élargir cela à de nombreux tours de mentalisme où le spectateur est invité à dire, nommer qqchose. La parole du spectateur pourra toujours être mise en doute et fera penser au compérage.

Il faudrait presque éliminer de nos tours ce genre de procédure de choix par la parole (choix qui semblent pourtant être les plus honnêtes et les plus parfaits qui soient, mais qui font immédiatement penser au compérage, ce qui souvent s'avère être le cas dans de nombreux tours de mentalisme "idéaux").

Pour en revenir à l'ACAAN, dans la procédure moins idéale où le spectateur prend connaissance d'une carte dans un jeu mélangé, le compérage est mis à l'écart dans l'esprit du spectateur.

Là, je trouve que tu pousses le bouchon un peu loin. Pour moi, la participation permanente du public est fondamentale. Et sur ce point, il me semble qu'un choix oral est bien plus convainquant qu'un choix "physique" (une carte choisie dans un paquet, directement ou selon une procédure quelconque) qui peut conduire les spectateurs à penser qu'il y a une manipulation ou un procédé mathématique à l'oeuvre.

Et en ce qui concerne plus précisément les effets de type CAAN ou ACAAN, ce choix oral me semble absolument fondamental pour la pureté de l'effet, pour que les spectateurs aient une impression de liberté totale (qui n'est d'ailleurs pas toujours qu'une impression... ;) )

Plutôt que d'éliminer les choix à l'oral, pourquoi ne pas les conserver tout en trouvant un moyen de convaincre le public de l'absence de compérage ? Mathieu Bich, quand il a présenté son Spread Wave dans l'émission de Penn & Teller, avait trouvé une très bonne méthode pour annuler l'idée du compérage : il jette un ballon dans le public, lequel est jeté à nouveau 3 fois pour sélectionner 3 spectateurs au hasard. Copperfield fait la même chose avec une brique (factice) dans sa prédiction du mur de Berlin. Derren Brown fait la même chose avec son singe en peluche et son frisbee.

Toutes ces méthodes permettent de convaincre le public de l'innocence du spectateur choisi, tout en gardant un choix à l'oral.

Très bons exemples (l'idée du ballon n'est pas neuve et certainement pas de Mathieu Bich... mais il a bien fait de l'utiliser, elle était à mon sens parfaitement adaptée à la configuration).

Comme tu vois, il n'y a pas de problèmes, que des solutions :)

En plus, je préfère garder la pureté du choix oral (et utiliser la mise en scène pour convaincre le public de l'absence de compérage), plutôt que de faire un compromis sur la procédure de choix.

100% d'accord.

Invité RVminem
Publié le

A l'inverse, on peut aussi volontairement faire croire qu'on utilise un compère, ce qui n'est pas le cas. La seule personne bluffée sera en réalité le "compère" puisqu'il sera le seul à savoir qu'il n'est pas complice...

Publié le
A l'inverse, on peut aussi volontairement faire croire qu'on utilise un compère, ce qui n'est pas le cas. La seule personne bluffée sera en réalité le "compère" puisqu'il sera le seul à savoir qu'il n'est pas complice...

:crazy: ???

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    • Tu te présentes comme “en doute, en stand-by, ouvert”, mais, dans les faits, tu fais toujours la même chose : toute expérience un peu dérangeante = forcément illusion, biais, explication matérialiste piochée sur Wikipédia. Tu écris : « Toi, tu SAIS, moi je m’interroge. » De mon point de vue, c’est exactement l’inverse : Tu pars du principe que tout finira forcément par rentrer dans une grille matérialiste classique (neurosciences, réduction cérébrale, etc.). Dans la pratique, ici sur le forum, ça ressemble surtout à : “Tout ce qui ressemble de près ou de loin à du paranormal = illusion, biais, erreur de perception, croyance, point.” Et si quelqu’un raconte une expérience forte qui bouscule tes cases, tu arrives avec la check-list Wikipédia des explications possibles, en te moquant plus ou moins ouvertement des autres. Être ouvert d’esprit, ce n’est pas : “Je suis ouvert à toutes les explications, à condition qu’elles rentrent exactement dans le cadre que j’ai choisi et surtout qu’elles ne remettent jamais ce cadre en question.” Tu as raison sur un point : il faut une méthode solide, sinon on raconte n’importe quoi. Là où on diverge, c’est que tu utilises parfois la science comme bouclier, et non comme outil : Un outil sert à explorer ce qu’on ne comprend pas encore. Un bouclier sert à éviter d’être bousculé par ce qu’on ne comprend pas. Quand des milliers de gens rapportent des expériences intérieures intenses, parfois cohérentes, parfois transformantes, on peut : soit les balayer d’un revers de main en disant “illusion du cerveau, suivant”, soit admettre que ça mérite plus que du sarcasme, même si, pour l’instant, on n’a pas de modèle définitif pour tout expliquer. Tu projettes beaucoup : je ne t’ai jamais affirmé détenir une vérité religieuse ni présenté une “âme” comme un dogme non négociable. Je dis juste que limiter l’humain à un paquet de neurones et de réactions chimiques, c’est un choix de cadre, pas un fait démontré. Et que d’autres cadres de lecture existent, certains spirituels, certains philosophiques, certains issus d’autres traditions, sans être tous des délires irrationnels. Si ton but est juste de tourner en dérision tout ce qui ne rentre pas dans ta grille de lecture, ce n’est plus du scepticisme, c’est juste une croyance comme une autre… mais déguisée en “rationalité”.
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