Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Bonjour,

nous l'avons remarqué lors de nos cybermagicosdikussions, ils y a les magiciens-techniciens et les autres, sans vouloir ammener le débat sur différences de "cultures", je voudrais me pencher sur l'intérêt des fioritures face au public.

Quel vous semble le meilleur magicien parmis ceux-ci (bon, je sais, il y a une part de subjectivité dans mes propositions...) :

- Mon premier se présente, très classe, devant son nouveau public qui ne le connais pas encore. Il sort son paquet de cartes, exerce quelques éventails d'une main pour s'échauffer, puis deux ou trois cascades de cartes, fait choisir une carte, la fait remettre au spectateur et enfin s'applique à une série de fausse coupes athlétiques des plus époustouflantes. Le public, extrêmement impressionné, se méfie déjà. Notre premier magicien, va tenter de retrouver la carte perdue...et rate son effet !

- Mon second, un peu à côté de la plaque mais sympathique, présente un vieu jeu de cartes Grimault. Ouvre son paquet et fait maladroitement tomber les cartes par-terre, demande alors au spectateur de battre les quelque restantes sur la table, l'air innocent, notre second magicien passe pour un clown qui ne connais pas très bien la magie et pourtant il réussi un effet que personne n'aurait imaginé entre ses mains.

Bien évidemment j'exagère, toutefois, si l'un d'entre vous se reconnais, il ne s'agirait que d'une coïncidence. Ce que je veux exprimer par mon exemple c'est un certain risque à perdre sa crédibilité de magicien en voulant à tout prix impressionner le spectateur par des manipulations spectaculaires. Ne pensez pas qu'un tel manipulateur rate son effet à tout les coups ; ce que je veux dire, c'est que le public deviens très exigent en voyant cela et qu'il deviens de surcroît très méfiant (pour lui la magie n'existe plus, il s'agit alors d'un tour de passe-passe qui demande une agilité exemplaire : si le magicien réussit, c'est qu'il MANIPULE bien, mais ce n'est pas de la magie.)

Un exemple bien connu est Juan TAMARIZ qui est un grand manipulateur de cartes mais qui n'exhibe pas son agilité auprès du public. Il nous donne cette impression de découvrir un jeu de cartes pour la première fois à chaque fois qu'il se représente (et garde ses manipulations pour créer ses effets et non pour impressionner le public). Grâce à son côté "naïf", Juan TAMARIZ est d'autant plus impressionnant.

Ma question est la suivante : que pensez-vous des fioritures lors d'un tour de magie et quel l'âge du capitaine ?

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 26
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le

il y a aussi le cas de celui qui ne ressemble à rien au départ, qui tiens son jeu de carte comme un cuillère, et qui petit à petit te fais des fioritures de folie mêlées à des techniques redoutables le tout pour te donner un personnage comme lennart green.

ah bah tiens !...

Publié le

Profmago, ton exemple est très vrai, mais il ne rentre pas dans mes caricatures car ce n'est pas une caricature ! Il est vrai aussi que L.GREEN est un peu froid dans sa présentation, mais il a des trucs sympa et surtout personnels. [Lever les yeux au ciel]

[ 26. Mars 2003, 22:59: Message édité par : -Julien DAVID- ]

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le

je crois que le sujet a deja été maintes fois traité non?

beaucoup de sites perso developpe cette reflexion, tu devrais trouver facilement en plus d'une petite recherche sur le forum...

en plus je vois mal quelqu'un qui maitrise brian tudor, les twins ou cap casino perdre si facilement une carte, mais bon ca n'engage que moi....

[ 27. Mars 2003, 00:54: Message édité par : rominogrobis ]

Publié le

Je suis plutôt de l'avis de rominogrobis, si quelqu'un arrive à enchaîner des fioritures époustouflantes de technicité, je vois mal comment il pourrait rater un simple contrôle, même si ça peut arriver à tout le monde !!

[ 27. Mars 2003, 17:27: Message édité par : sortilèges ]

Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire...

Publié le

Par contre c'est pas parceque une personne arrive a couper un jeu qu'elle sait faire une levee double correctement [sourire]

Controler la carte ok, mais si c'est au prix d'une minute infinissable d'une suite de coupettes pour le moins douteuses, est ce que ca en vaut la peine?

Y a trop de gens qui partent a fond dans la fioriture sans avoir passe le temps necessaire sur les bases.

[ 28. Mars 2003, 07:05: Message édité par : M@thieu D. ]

Publié le

Je crois que je me suis mal exprimé (c'est sûr, à faire un long discourt on perd le fil conducteur et je crois que M@thieu a été plus clair que moi...). Ce que je voulais dire, c'est qu'un magicien qui encombre son tour par diverses manipulations visuelles démystifie la magie car le spectateur se dit que ce mec manipule tellement bien qu'il est très simple pour lui de "tricher" et de retrouver la carte. Je sais que beaucoup d'entre nous aime voir du jonglage lors d'une présentation de magie, mais c'est un avis perso.

P.S : j'ai malheureusement souvent vu d'excellents manipulateurs, amateurs de fioritures, se planter et le public est d'autant plus intransigeant. De plus, les exemples que j'ai pris sont des cararicartures.

[ 27. Mars 2003, 17:55: Message édité par : -Julien DAVID- ]

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le

Citation:

Il est vrai aussi que L.GREEN est un peu froid dans sa présentation

Moi personnellement, je ne trouve pas qu'il était froid quand il était à la FISM.

Je trouve même que sa routine était plutôt marrante, malgré la technique assez hard.

Publié le

je crois qu'il faut aussi arreter de prendre le spectateur pour plus ignorant qu'il ne l'est, ils savent très bien que nous manipulons les cartes donc....

Dominique Duvivier dans beaucoup de ses présentations dis souvent "je fais semblant de perdre votre carte, je triche, mais moi j'ai l'honneteté de le dire" enfin qqch dans le genre.

je trouve cette idée interressante elle n'explique pas mais fait rentrer le spectateur dans une autre dimension que de se dire, il manipule bien donc il triche

en plus j'ai pu remarquer que des fioritures visuelles et bien réussies ont souvent un effet magique sur les gens, enchainez par exemple une superbe fioriture avec une sortie d'as et vous vous ouvrirez d'autres portes...

enfin ce n'est qu'un avis personnel

[ 27. Mars 2003, 18:52: Message édité par : rominogrobis ]

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Certains tours de pièces peuvent être adapté aux pierres, je pense (pierre sous la table, disparition, réapparition, change de couleurs)  Et il y a pleins de principe en mentalisme comme ceux où l'on déplace des gobelets, pièces, runes... Le tour "the stone" de Doosung Hwang Peut-être dans ces livres que je ne connais pas : - Lucas Volpé - Mentalisme Émotionnel - Bizarremania de Fantomas - tour les pierres de vie Et voici des liens en plus de celui sur les 7 pierres du nils de Gwen Aduh Bonne lecture et au plaisir d'échanger sur ta future réalisation, car je cherche moi aussi @Alexis DUDZIAK m'a donné envie de créer ma propre routine avec des pierres 😉
    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8228
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...