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Voici mon avis sur ce livre, tel que je l'ai découvert au fur et à mesure de ma lecture.

Pour commencer, je dois dire bravo aux éditions MDT pour la qualité de l'ouvrage: Très belle couverture, beau livre, qu'on est pas obligé de tordre comme un damné ou d'entourer d'un élastique pour pouvoir lire une routine en ayant les cartes en mains (surtout pour un prix aussi dérisoire, mais je m'égare...).

Bref, j'ai déjà la sensation de ne pas avoir jeté mon argent par les fenêtres...

A l'ouverture du bouquin, je fonce vers le sommaire, je lis les préfaces "vite fait" (surtout celle de Ludovic! :) ) et j'entame la lecture de la première

routine:

1.Cartes:

-La carte polaroïd: Une révélation de carte originale, une très bonne idée, tout est là, avec plusieurs méthodes pour finir "clean".

(Néanmoins, j'ai un petit problème avec mon cellophane qui n'est pas assez large, mais bon...)

-La carte polaroïd 2.0: Un climax qui vient compléter la première routine, très fort! Comme le dit Thomas Fraps: "Depuis 2010, je présente cette variante de la carte polaroïd et les réactions du public confirment mon sentiment qu'après vingt ans de travail, la routine est enfin arrivée à maturité".

-La carte fêtarde: Une routine assez basique de carte sans manipulations insurmontables. J'aime beaucoup le climax final, ainsi que la technique d'Alex Elmsley "Braiwave", que ce tour m'aura faite découvrir.

-Providence '93: Une belle routine crescendo qui finit avec un climax fort. On peut très facilement trouver un texte cohérent étant donné le thème de la routine, présent tout au long.

-Charge explosive: j'aime beaucoup cet effet, j'ai trouvé la routine complète, avec plusieurs méthodes pour le climax final (ce mot revient souvent...), mais ne touchant pas encore aux cordes flash et autres produits inflammables, je ne peux pas la présenter.

-Verre à pied: Une bonne routine de misdirection, qui me fait beaucoup penser à la routine de David Stone décrite dans "L'illusionniste" n°364 (qui s'appelle misdirection d'ailleurs). Je pense que c'est réalisable mais qu'il faut être courageux pour tenter ce type d'effet.

-A double tour: "Une carte signée réapparaît pliée en quatre dans une petite boîte transparente en plastique t remplie d'élastiques... elle s'avère même être emprisonnée des quatres côtés par l'un des élastiques." Une fois de plus, bonne construction, effet fort, assez simple à préparer.

-Le caméléon: Effet rapide et fort ou le joker, qui fait ici office de caméléon, se trnasforme successivement en trois cartes choisies lorsqu'il entre en contact avec ces dernières. J'aime beaucoup, c'est visuel, et on finit à nouveau "clean".

-Cupidon: La préparation est longue, mais elle en vaut la chandelle. Car une fois faite, tout marche tout seul ou presque, ce qui permet de se concentrer pleinement sur la présentation. (et une fois de plus, il y'a un final très fort!)

-De mal en pis: Trois cartes choisies et retrouvées, dans de vraies conditions de laboratoire (comme dirait CG). Effet très pur, même si la dernière révélation me fait un peu peur (mais bon, il y'a tout de même une sécurité).

-Les dix sympathiques: Alors là, la rubrique consacrée aux cartes finit fort, avec cette superbe routine de Jörg Alexander, à nouveau dans des conditions très strictes, avec un final visuel. Par contre, la préparation est longue...

2.Close-up:

-Avec des pincettes: routine de pièces originale avec des pincettes, les deux premières apparitions me plaisent, mais le final me fait à nouveau un petit peu peur, je pense que je ne m'y risquerai pas en close up.

-tir à l'élastique: Enclavement d'élastiques dans les mains du spectateur. Visuel et "puissant" si j'ose dire.

-monnaie d'échange: à nouveau des pièces, dans une routine qui utilise le porte-monnaie, avec des manipulations originales.

-L'ours mal léché: Un effet impromptu et surprenant, un des seuls n'a pas retenu mon attention... (allez savoir pourquoi.)

-Oncle picsou: Un tour avec une pièce et un paquet de cigarettes (ou un étui de carte pour les non fumeurs!). A nouveau visuel, mais le final est un peu compliqué dans la coordination des gestes.

-Géolocalisation: Je ne m'y suis pas encore arrêté.

-Multifruits: Une superbe routine de gobelets, très aboutie, mais qui nécessite beaucoup de matériel, et un bon niveau technique.

3-Idées

-Enfoncer le clou: Pour finir votre numéro en beauté ou assommer un spectateur génant, quoi de mieux que de faire apparaître un marteau...

-l'idée "...": Pas encore lu, mais ça a l'air assez abouti (une histoire de canif décroché d'un porte clefs, qui change de couleur, et se réenclave dessus)

-la fioriture flip flap: Une jolie fioriture pour révéler une carte (pour une ambitieuse par exemple) ou, comme il l'est dit dans le livre, pour finir

une routine de production d'as, comme misdirection.

-empalmage à l'éventail: tout est dans le titre.

-sous écrou: pas encore lu.

-mismade warp: pas lu non plus...

-unfinished: cette routine m'a fait penser à la préface de Ludo... mdr

-chaos cut: une fausse coupe très simple et très convaincante de Pit Hartling, que je me suis empressé d'adopter.

-mélange out-of-order: Un faux-mélange français, que je n'arrive toujours pas à faire... mdr

-Faut pousser!: Un enchaînement pour éviter de garder un faux pouce chaussé trop longtemps. Tout est justifié, à intégrer à une routine.

-une rose est une rose est une rose: Une production de rose de l'anse d'un porte monnaie. Jolie et poétique, cette appartition nécessite néanmoins une grosse prépa, je lui préfère donc la routine de Thomas Hierling décrite dans "New wave close up"

-Insider: Une manière de contrôler de manire insoupçonnée une carte en saillie. La méthode ressemble un peu aux manipulations expliquées dans l'encyclopédie

des cartes de Daryl (je sais plus quel dvd...)

-cascade: Une subtilité pour le contrôlé d'une carte en saillie.

-élimé: pas lu

-extensible: pas lu, mais l'idée a l'air bonne

4.Théorie:

Alors là, c'est probablement la meilleure partie du livre. Je me suis régalé avec cette cinquantaine de pages, où un lien est successivement fait entre magie et créativité, puis magie et perception, et ensuite magie et théâtre dans deux textes consécutifs. Pour finir, il y'a un dernier texte que je n'ai pas encore lu qui semble parler de perception à nouveau. Bref, que du bonheur!

Pour finir, je tiens à dire que j'ai apprécié l'humour qui a été disséminé tout au long du bouquin, ainsi que les photos un peu vintage dans tout le livre.

Voilà, même si ce cr arrive un peu tard par rapport à la date de sortie du livre, j'espère qu'il aidera certains à se décider...

Yo

  • 3 weeks plus tard...
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  • 4 months plus tard...
Publié le

Petite remontée de sujet. Y en-a-t-il parmis vous qui utilisent le contrôle "insider" décrit dans la rubrique "idées" du Livre?

J'aime vraiment l'idée de ce genre de contrôle mais je n'arrive pas à le réaliser correctement, il ne doit pourtant pas me manquer grand chose... donc si certains veulent en parler en MP, qu'ils n'hésitent pas, merci :)

  • Thomas changed the title to Le Livre - Don't forget to point des Flicking Fingers

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    • Bonjour  J'ai trouvé ça extrait du New York time  Philippe  Version francaise (traduite) : Werner Reich, qui a appris la magie à Auschwitz, est mort à 94 ans Il avait 16 ans lorsqu’un codétenu, un magicien, lui enseigna un tour de cartes dans les baraquements du camp d’extermination. Il appelait cela un « miracle ». Dans les baraquements d’Auschwitz, où des hommes affamés, émaciés et mourants étaient entassés à six par lit, le plus proche voisin de Werner Reich était un homme allemand juif d’une trentaine d’années, courtois, nommé Herbert Levin, connu avant la Seconde Guerre mondiale sous le nom de Nivelli le magicien. Un jour, au début de 1944, M. Reich, alors âgé de 16 ans, revint au baraquement après une corvée, grimpa sur la couchette supérieure de son lit à trois étages et observa M. Levin battre un jeu de cartes sale que les gardes du camp lui avaient donné pour les divertir — une manière d’éviter d’être envoyé à la chambre à gaz. « Et je n’arrivais pas à y croire, vous savez — avoir un jeu de cartes à Auschwitz, c’était comme trouver un gorille dans sa salle de bain », se souvenait M. Reich dans une conférence TEDx en 2020. « Puis M. Levin s’est tourné vers moi, m’a tendu le jeu et m’a dit : “Choisis une carte.” Alors j’ai choisi une carte, et il a fait un tour pour moi. » Pour un adolescent qui n’avait jamais vu un tour de magie, c’était un « miracle ». M. Levin lui expliqua le truc, et M. Reich en mémorisa chaque étape durant tout son temps à Auschwitz — une distraction qui l’aida à survivre à l’horreur — puis pendant une marche de la mort de 55 kilomètres, dans la neige et la glace, vers le camp de Mauthausen, en Autriche. Ce n’est que plusieurs années plus tard, une fois libéré et arrivé en Angleterre, qu’il acheta un jeu de cartes et tenta le tour par lui-même. « Et ça a marché », dit-il. « Ça a magnifiquement marché. » Après avoir émigré aux États-Unis, M. Reich devint ingénieur, sans jamais perdre son amour pour la magie. Il exécutait des tours de cartes et de pièces devant de petits groupes, dans des temples ou lors des anniversaires de ses fils. Il est décédé le 8 juillet à son domicile de Smithtown, dans l’État de New York, a indiqué son fils David. Il avait 94 ans. Enfance et déportation Werner Reich est né à Berlin le 1er octobre 1927. Sa mère, Elly (Dux) Reich, reçut la Croix de fer pour son service comme infirmière sur le front de l’Est pendant la Première Guerre mondiale. Son père, Wilhelm, était ingénieur. La vie confortable des Reich fut bouleversée en 1933, lorsque les nazis prirent le pouvoir et que Wilhelm fut renvoyé de son emploi parce qu’il était juif. La famille se réfugia en Yougoslavie, où le père mourut de causes naturelles à Zagreb en 1940. Quand les nazis envahirent le pays en 1941, la mère de Werner envoya ses deux enfants, Werner et sa sœur Renate, se cacher dans des familles différentes. Werner vécut environ deux ans chez un couple membre de la résistance, avant d’être arrêté par la Gestapo. Commence alors sa vie de prisonnier, notamment dans un commissariat à Graz, en Autriche, où il aperçut sa mère dans la cour de la prison — la dernière fois qu’il la vit avant qu’elle ne soit vraisemblablement assassinée. À Theresienstadt (aujourd’hui en République tchèque), il fut contraint de tuer des nuisibles avec le pesticide à base de cyanure Zyklon B, le même utilisé dans les chambres à gaz. À Auschwitz, il dut courir nu devant le Dr Josef Mengele, qui décidait qui était assez fort pour travailler et qui serait envoyé à la mort. « Nous courions pour nos vies », raconta-t-il au New York Times en 2017. « On essayait d’avoir l’air fort, on souriait — tout pour paraître apte au travail. » Il survécut à Auschwitz, à la marche de la mort (au prix de plusieurs orteils amputés pour cause de gelures) et aux derniers mois à Mauthausen, avant d’être libéré par l’armée américaine le 5 mai 1945. Il avait 17 ans. Il pesait 29 kilos. Une nouvelle vie De retour en Yougoslavie, il s’enfuit deux ans plus tard vers l’Angleterre, où il devint outilleur-ajusteur et rencontra sa future épouse, Eva Schiff. Celle-ci faisait partie des 669 enfants tchèques, principalement juifs, sauvés avant la guerre par Sir Nicholas Winton, un agent de change britannique, grâce à des pots-de-vin, de faux papiers et des contacts secrets avec la Gestapo. Werner et Eva se marièrent en Angleterre et émigrèrent aux États-Unis en 1955. Après avoir obtenu un diplôme à City College of New York, il travailla comme ingénieur chez Nabisco et dans la chaîne de supermarchés Hills. Durant les 25 dernières années de sa vie, il témoigna dans des écoles, des synagogues et des associations de son expérience de la Shoah. Aux élèves, il transmettait un message contre le harcèlement : « Il disait que de bonnes personnes n’avaient rien fait — qu’il s’agisse d’un ami ou d’un pays », raconta son fils David. « Il disait : si tu vois quelqu’un se faire malmener, défends-le. Fais quelque chose. » Outre David, il laisse un autre fils, Mikal, et quatre petits-enfants. Son épouse est décédée en 2016. Sa sœur, Renate Romano, survivante de l’Holocauste, a immigré aux États-Unis en 1948 et est morte en 1999. Le legs d’un tour de magie Le tour de cartes de M. Levin resta gravé dans la mémoire de M. Reich toute sa vie. « Nous aimions tout ce qui pouvait nous arracher à Auschwitz ne serait-ce qu’un instant, tout ce qui pouvait détourner nos esprits de nos souvenirs et de l’horreur autour de nous », dit-il en 2017. En Angleterre, il se plongea dans la magie : il acheta un jeu de cartes, puis d’autres tours et livres de magie. « Il y a une ligne très, très fine entre un passe-temps et la folie », plaisantait-il dans sa conférence TEDx. M. Reich ne revit jamais M. Levin après Auschwitz et ignorait que celui-ci avait lui aussi émigré aux États-Unis, repris sa carrière de magicien et vécu à Rego Park, dans le Queens. M. Levin mourut en 1977, mais M. Reich ne l’apprit qu’environ 30 ans plus tard, en lisant un article dans The Linking Ring, la revue mensuelle de la Fraternité internationale des magiciens, dont il faisait partie. Le révérend William V. Rauscher, prêtre épiscopal à la retraite et magicien, rédigea cet article puis collabora avec M. Reich à son autobiographie, The Death Camp Magicians (2015), qui raconte aussi l’histoire de M. Levin. « C’était un assez bon magicien », dit M. Rauscher. « Il venait chez moi, sortait des cartes et des pièces et faisait des tours sur la table du salon. » « Les autres magiciens le trouvaient fascinant à cause de son lien avec Nivelli. » M. Reich n’oublia jamais M. Levin, ni le cadeau de ce simple tour de cartes qui, un instant, avait offert à un garçon terrifié une évasion et un geste d’humanité. « Ce n’est ni la valeur ni la taille d’un cadeau qui comptent vraiment », disait-il dans sa conférence TEDx. « C’est la façon dont tu le gardes dans ton cœur. »                  
    • @BoB Magicien est l’élève le plus ancien de @Philippe MOLINA et est aujourd’hui devenu un professionnel accompli, vivant de son art en tant qu’animateur et magicien. Dans ce programme, Bob partage 9 routines de cartes originales, accompagnées d’explications détaillées, d’astuces issues de sa pratique quotidienne sur le terrain, et de réflexions théoriques enrichissantes. Sa solide expérience du public, acquise au fil des années, se reflète dans chaque aspect de ce contenu. 🎁 Bonus exclusif – Bon Plan VM : Les Bavardes – PM & Friends S1E07 de Philippe MOLINA offert avec l’achat de la conférence ! 🎬 Durée : 2h45 Disponible en streaming + téléchargement, avec chapitrage pour un accès direct aux effets et explications. Un extrait avec une huile et eau : En promo dutant le Black Magic jusqu'à lundi minuit. https://www.virtualmagie.com/boutique/videos-magie/conferences-ateliers-videos-magie/philippe-vous-presente-bob-magicien/
    • Bonjour, Je recherche le ivre suivant  Des Trucs pour éblouir les nanas (Tome 2) James Hodges Merci  🙂
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