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Publié le (modifié)

Bonjour,

Connaissez-vous l'histoire de la création du journal L'Illusioniste, journal mensuel paru pour la première fois en janvier 1902?

Qui l'a créé? Le magasin de magie Caroly?

Quand ce magasin a-t-il vu le jour?

Vendait-il uniquement de la magie?

Si quelqu'un a des réponses?

Est-ce qu'une réédition est envisagée?

Modifié par Philippe Noël

La magie au bout des doigts

http://illusionniste.be/

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Publié le (modifié)

Bonsoir à vous deux,

Pour faire simple.

Revue L'ILLUSIONNISTE crée en 1902 par Jean Caroly, qui était bien un marchand de trucs.

Est paru de1902 à 1914;

Puis a été repris par Guy Bert en 1947.

Est devenu la revue officielle du FRENCH-RING en 1948 sauf erreur de ma part. Ma doc étant à ma résidence principale!!!

L'ILLUSIONNISTE parait toujours.

Le FRENCH-RING est devenu le CFIJD Cercle Français de l'Illusion Jules Dhotel en 1972, puis devenu le CFI en 2000.

Pour info je suis un ancien dirigeant du French-Ring>>>CFIJD.

Bonne soirée.

Je me tiens à ta disposition si tu désires d'autres renseignements.

Modifié par JEAN-MARIE
Publié le
Réédition, je ne sais pas, mais tu peux te procurer une version pdf avec également Passez Muscades et l'Escamoteur ici : http://miraclefactory.net/zenstore/index.php?main_page=product_info&cPath=2_34&products_id=39

Journal secret des Prestidigitateurs, Amateurs et Professionnels

Publié par la Maison Caroly

Il faudra un jour m'expliquer comment et pourquoi ce sont des américains -8 qui publient et rendent disponibles / vendent des revues françaises ? :confused:

"L'illusion au service de l'art, voilà notre culte." N.F.

Publié le (modifié)

Bonjour,

Sais-tu quand le magasin Caroly a ouvert?

Je cite le Dictionnaire de la prestidigitation de Jean de Merry et André Ciocca (2e éd., Proust, 2006, p. 67-68) :

"[Jean Caroly] inaugure à Paris la Maison Caroly, qu'il dirige de 1896 à 1930. Par la suite, cette maison change de nom et devient l'Académie de Magie. Il édite et publie la revue magique L'Illusionniste de 1902 à 1914. (...) Il se retire le 1er janvier 1930 en laissant la direction de l'Académie de Magie à son neveu Charles Faugeras, dit Caroly II."

A l'article consacré à L'Illusionniste (p. 206), on peut lire : "1. Publication mensuelle créée par Jean Caroly. Elle a été publiée de janvier 1902 à juillet 1914. C'est la première revue magique éditée en français. 2. Organe officiel du French Ring 69 de l'IBM, dès 1947. En 1948, cette publication devint la revue officielle du Cercle français de l'illusion Jules Dhotel, devenu Cercle français de l'illusion, association magique indépendante."

La revue L'Illusionniste (1902-1914) est disponible en intégralité (avec reconnaissance de caractères) sur la base de données AskAlexander du Conjuring Arts Research Center de William Kalush.

Une bonne manière de se plonger dans l'univers magique de l'époque et de découvrir les rapports entre les magiciens français autour de 1900 (Raynaly, Dicksonn...) est de lire la biographie de Méliès par sa petite-fille Madeleine Malthête-Méliès (Georges Méliès l'enchanteur, éd. augmentée La Tour verte, 2011).

P.

Modifié par Plick
Publié le

Un verre ... un Devere...

de quoi boire à l'Histoire....et buvons...

J'ai bu , il y a peu, où l'on peut boire très bien dans des verres magiques, invité par le Cher Bill Kalush et sa compagne, Han Feng à L'institut Baccara... place des USA;;; ça s'invente pas!

Revisité Stark, la salle est magique, autant que la carte...

William Kalush est un esthète, amoureux de "fine Magie"...il a même crée la Bible Erdnase, de poche, et l'Erdnase insubmersible, sur papier indestructible...et c'est vrai!!! Dans son bureau, Luis de Matos a ce bel objet trempant au milieu d'un verre d'eau!!!

William est un régal de Magie, Son "Ask Alexander" un accomplissement..;et nous avons soufflé ensemble quelques uniques bougies magiques...

La passion , chez certains, touche au sublime, comme c'était le cas avec mon si cher Christian Fechner....

Tant qu'il y aura des amoureux de la magie comme ça...Tout ira bien...

Gaetan...

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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