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Hello ! Dites moi, je me posais une question. Lorsqu'un acheteur me réclame un spectacle, aucun problème pour me rémunérer en cachet (via le Guso ou agent...) en revanche, si je souhaite louer une salle et être rémunéré à la billetterie, dois-je obligatoirement passer par une association ou autre organisme? Comment puis-je faire en sorte d'avoir un cachet dans ce cas de figure??? En vous remerciant!!!!

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Si je ne me trompe pas, une taxe est perçue au taux de 3,5 % sur la billetterie, hors TVA, des spectacles (donc répercutée sur le prix du billet).

De nature fiscale, la taxe sur les spectacles de variétés doit faire l'objet d'une déclaration en propre, dont le redevable est directement responsable.

Tout organisateur d'un spectacle de variétés, à statut public ou privé, associatif ou commercial, même s'il ne détient pas la licence d'entrepreneur de spectacles, est redevable de la taxe.

Sont également concernés ceux que l'on désigne comme « organisateurs occasionnels », parmi lesquels on retrouve souvent des comités des fêtes, offices de tourisme, entreprises d'évènementiel, foires et expositions, etc.

Anthony

 

Publié le (modifié)

Soit tu organise cela en ton nom propre :

Tu n’es plus salarié, mais dirigeant (voire même employeur, si d’autres artistes ou techniciens participent au spectacle…)

C’est une activité commerciale, il faudrait donc mieux que tu sois en état « administratif » de l’exercer…

Donc, création d’une structure, ou déclaration en micro entreprise ou autre.

Mais si le but lié à cette déclaration est d’organiser des spectacles, tu dois obtenir en plus une licence d’entrepreneur de spectacle, même si c’est une seule représentation.

Si tu as des gens qui travaillent pour toi, tu dois être en règle avec la législation sur le travail.

Une autre solution, moins contraignante :

Créer une association, qui va t’engager, avec ton statut de salarié habituel.

Les contrainte sont légère : trouver 2 autres personnes qui créent l’association, et te font une délégation de pouvoir pour gérer l’événement. Attention, sans cette délégation de pouvoir, tu peux être reconnu dirigeant de fait, et ton statut de salarié saute…

L’événement sera monté au nom de l’association.

La limitation est le nombre d’événements organisés : 6 dates maximums dans l’année, dans le cas d’embauche d’un pro (toi).

Si un membre dirigeant de l’association obtient la licence d’entrepreneur de spectacle pour cette association, il n’y a plus de limitation (mais il y a d’autres contraintes…)

franchement, je ne sais pas s'il est possible de créer X associations, avec des statuts différents, pour contourner la règles des 6 représentations occasionnelles, chaque association t'engageant dans la limite des 6 représentations occasionnelles légales...

Je ne vois pas comment cela pourrait être empèché, si les statuts sont rédigés avec soin, et que le fonctionnement de chaque association est réglementaire.

Maintenant, il y a peut être d'autres solutions, les experts juridique d'ici vont nous le confirmer :)

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)
J'ai un doute quant à la légalité d'être pro et faire partie d'un bureau d'association dans le même secteur d'activité.

tout a fait:

c'est pour cela que le salarié ne doit pas faire partie de l'association, de préférence, et surtout pas du bureau.

je parlais de 2 autres personnes a trouver, car il me semble que c'est le nombre minimum pour créer une association: le salarié n'est pas inclu...

quand je parlais de délégations de pouvoir, c'est pour donner au salarié la possibilité de rencontrer les acteurs du projet (gérants de salles...) et lui donner une légitimité dans ce cadre.

il faut toujours séparer la partie donneur d'ordre (l'association et ses instance dirigeantes) et la partie salarié.

mais le salarié peut être mandaté pour l'oganisation, sur décision du donneur d'ordre, il me semble.

un texte interressant, on ou parle de cela, quelque part et de mémoire ;)

http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&ved=0CGgQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.irma.asso.fr%2FIMG%2Fpdf%2Fpratique_amateur-2.pdf&ei=JyHHT9b3HtGS8gP8g42ADg&usg=AFQjCNGfWQ4Eat0oi7YINnNm37T9GsaKlw

ca parle des bénévoles, mais rappelle aussi pas mal de contraintes et droit des associations...

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

tu peux aussi , me semble t il louer le theatre et son organisation , qui prendra une partie au passsage sur la billeterie et la gestion administrative est gerer par le theatre !

je sais que le theotheatre a paris fais cela pour les chanteurs , engros si y a pas assez de billets vendu , tu en ai de ta poche !

Magikalement votre

Publié le (modifié)

Je pense que le mieux est quand même de ce faire embaucher par le théâtre, au moins tu es certain d'avoir ton argent. Imagine qu'en fait de compte il n'y a pas beaucoup de spectateurs, le magicien n'est donc pas rémunéré correctement. Alors que si le théâtre l'embauche et qu'il n'y a pas beaucoup de spectateurs c'est le théâtre qui sera en déficit.

Modifié par Anthony Biegel

Anthony

 

Publié le
tu peux aussi , me semble t il louer le theatre et son organisation , qui prendra une partie au passsage sur la billeterie et la gestion administrative est gerer par le theatre !

je sais que le theotheatre a paris fais cela pour les chanteurs , engros si y a pas assez de billets vendu , tu en ai de ta poche !

Je me trompe peut-être, mais il me semble que même dans ce cas, c’est toujours toi l’organisateur du spectacle :

Le théâtre fait une prestation de service en plus de la location de la salle, pour assurer la billetterie, et aussi du personnel technique éventuellement, qui est salarié par le théâtre, et t’es facturé ;

Mais tu restes l’organisateur.

Donc tu dois avoir une forme juridique qui t’autorise à organiser un spectacle.

C’est surtout cela qui va changer, par rapport à ton fonctionnement actuel ou tu es salarié.

Ensuite, que l’on loue une salle sèche, ou qu’on prenne des prestations en plus, cela dépend de ton mode de fonctionnement et de ce que propose la salle :

Par exemple, sur des petites salles, si tu es employé par une association, cela peut être des copains qui adhérent à l’asso qui tiennent bénévolement la billetterie.

Comme dans la majorité des spectacles organisés par les associations que je connais…

Si tu es sous forme de société à but lucratif (quel que soit la forme), le recours à des bénévoles est beaucoup plus délicat, et tu devras salarier ceux qui t’aident, normalement.

Je pense que le mieux est quand même de ce faire embaucher par le théâtre, au moins tu es certain d'avoir ton argent…

Si le théâtre organise, c’est lui qui prend des risques, c’est aussi lui qui garde un bénéfice proportionnel si cela marche bien : toi, tu as ton cachet, quel que soit le nombre de spectateurs... (Sauf close spéciale du contrat, qui te donne une majoration de salaire en cas de dépassement d’une certaine jauge…)

Si tu es un peu connu, et qu’il y a des chances de faire tout le temps salle comble, la, tu gagnes à être l’organisateur, bien sûr, et à payer une somme forfaitaire au loueur de salle ;)

Chaque cas est particulier ;)

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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