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Une histoire d'M...


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Invité lancelot
Publié le

"Tout avait pourtant bien commencé : le compassage avait fait ses preuves, pas d'absents à déplorer... Pas de guidon, pas de lardon non plus... De plus, le savonneur avait bien fait son boulot, et l'habillage était magnifique... bref, Monsieur M. était en confiance. Tout allait bien : à sa gauche, Monsieur M. pensait avoir deviné : la guinguette et la guimbarde... pas de quoi avoir peur. Le joueur d'avant : deux brisques et deux brusquembilles... Pas mal, mais pas suffisant. A sa droite : une triche tout à fait légale, avec un barbu. Assez fort... Les honneurs commençaient à pleuvoir... Les matadors faisaient leur apparition... Monsieur M. lui-même, aprés avoir découvert un quinola, un lindor et un mistigri, se réjouit de la suite : le fanatique était pour lui ! Pas de pot, cependant : à sa grande surprise, le joueur de gauche annonçait un charivari... c'était foutu : les piqueurs et les capons se frottaient déja les mains..."

A quel jeu joue donc Monsieur M. ? (réponse argumentée, s'il vous plait...)

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Invité lancelot
Publié le

Dites, les gars... Elle est à ch... mon énigme ou vous avez besoin d'indices pour démarrer ? Un indice : c'est un jeu TRES TRES connu, trés à la mode actuellement... dont quasiment TOUS les magiciens connaissent à peu pret les régles... Mais bon, si c'est mon énigme qui est nulle, n'hésitez pas à me le dire, hein, y en faut plus pour me vexer...

Invité lancelot
Publié le

pas du tout d'accord... un exemple parmi d'autres : michel GALABRU, immense, énorme acteur, à bien souvent tourner dans des daubes... qu'il a réhaussé, s'il n'a pu sauver... Il ne s'en cache pas : ses nombreux déboires sentimentaux lui on coûté beaucoup d'argent... Et il assume : "moi, mon travail, c'est acteur... pas réalisateur... on me dit : "joue !", je le fais du mieux que je peux... maintenant, si le film est raté, c'est pas mon job, hein... Qu'on ne me le reproche pas... Au moins, j'aurai fait mon métier, et j'aime le faire..."

Michel Galabru est sans doute l'acteur français le plus prolifique de tous les temps... Encore un monstre sacré vieillissant... il tourne actuellement en tournée, j'espére pouvoir le rencontrer quelques instants au début de l'année (il s'en passe, des choses, à Grenoble...). Je me souviens d'une émission oû il avait ridiculiser un hypnotiseur de bas-étages, avec sérieux et sans aucune méchanceté, en rentrant dans son jeu pourri au 2 528éme degré... j'ai ri à en pleurer...

lancelot : César 2007 de la bétise sur Virtual : le seul abruti à dévier LUI-MEME ses thread... :) mais l'occasion était trop forte de rendre hommage à un monsieur que j'aime vraiment beaucoup...(phrase à double lecture)

Invité lancelot
Publié le

bon bah puisque tous le monde se tape royalement de mon énigme à deux balles :D :D :D je vous donne la réponse : il s'agit du poker. J'ai utilisé des termes désuets et obsolétes, mais tout ici, TOUT LE TEXTE, parle de carte...

Relisons le texte :"Tout avait pourtant bien commencé : le compassage (C'est un classement des cartes à jouer par série de point) avait fait ses preuves (Donc il ne manquait pas de cartes) , pas d'absents à déplorer... Pas de guidon (c'est la marque qu'un tricheur faisait à une carte... Cela vient d'un Monsieur Jean Guidon, qui a dû étre un sacré filou au début du 19éme siécle... )..., pas de lardon non plus (Un "lardon" est une carte marquée insérée frauduleusement dans un jeu de carte... vocabulaire de tricheur) ... De plus, le savonneur ( un ouvrier qui "savonnait" les cartes à jouer... et oui, le glaçage et le tramage n'ont pas toujours existé...) avait bien fait son boulot, et l'habillage ( Action d'enluminer les cartes à jouer... un "designer" de cartes avant la mode, quoi...) était magnifique... bref, Monsieur M. était en confiance. Tout allait bien : à sa gauche, Monsieur M. pensait avoir deviné : la guinguette (C'est la dame de carreau au jeu du même nom) et la guimbarde (La dame de coeur, la carte la plus importante dans le jeu oublié du même nom... ) ... pas de quoi avoir peur. Le joueur d'avant : deux brisques (le "brisque" était l'ancien nom du "mariage", jeu de carte... Et dans le brisque (et parfois à d'autres jeux) on donnait ce nom aux as et aux dix ) et deux brusquembilles (autre jeu de carte où l'on donnait ce nom aux as et aux dix... ) ... Pas mal, mais pas suffisant. A sa droite : une triche tout à fait légale (Au jeu de romestecq, on appelait une "triche" une main ou naturellement était donné 3 as, 3 rois, 3 dames, etc dans la même main... Ne me demandez pas ce qu'est le "Romestecq", j'ai pas trouvé, à part un jeu de mot relatif à de la bonne bidoche...) , avec un barbu (Dans le jeu de "barbu", le "barbu" est le roi de coeur... La triche précédente était donc un "brelan" de roi... ) . Assez fort... Les honneurs (Rappelons qu'au whist, les "honneurs" sont l'as, le roi, la dame. Au bridge, on y adjoint le dix ) commençaient à pleuvoir... Les matadors (Au jeu de l'Hombre, ce sont les cartes supérieures ) faisaient leur apparition... Monsieur M. lui-même, aprés avoir découvert un quinola ( c'est le nom du valet de coeur au jeu du reversi) , un lindor (Valet de carreau au nain jaune ) et un mistigri (Valet de tréfle au jeu du même nom) , se réjouit de la suite : le fanatique (c'est comme cela que l'on appelle, au jeu de l'hombre, la personne qui a les 4 valets réunis dans sa main) était pour lui ! (monsieur M. a donc un carré...) Pas de pot, cependant : à sa grande surprise, le joueur de gauche annonçait un charivari (Encore au jeu de l'hombre, réunion des quatre dames dans une main... un carré de dames, donc... ) ... c'était foutu : les piqueurs (personne qui se tient auprés des joueurs pour leur préter des sommes à gros intérets ) et les capons (synonyme du précédent mot) se frottaient déja les mains..."

En résumé : le jeu n'était pas marqué, il ne manquait pas de cartes. les cartes étaient de bonne qualité et fort belles. Monsieur M. pensait que le joueur a sa gauche avait une paire de dame. Les joueur d'avant à gauche : une paire de dix, une paire d'as (le texte ne permet pas de préciser qui a telle ou telle paire). à sa droite, un brelan de roi. Les cartes à figures sont effectivement trés représentées... monsieur M. est content : il a un carré de valet. pas de chance, ce qu'il prenait pour une paire de dame s'avére un carré de dame... Il a perdu, il va falloir s'endetter...

Mes sources : outres deux-trois connaisances personnelles, le dictionaire des trucs, de Pauvert, et principalement un ouvrage que j'adore et vous conseille : le "Dictionnaire des mots rares et précieux", éditeur10/18 collection "domaine français"

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    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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