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Je me permets ici de lancer un nouveau débat :

Il y de plus en plus de marchands de trucs en France et notamment à Paris. Ces marchands de trucs accueillent des magiciens amateurs ou professionnels, mais aussi de plus en plus de profanes. Or, quel est le rôle que peut ou doit tenir un marchand de trucs face à ces profanes ?

En effet j’ai eu l’occasion de rester de longs moments dans diverses boutiques de magie et j’ai souvent vu des profanes se « promener » dans la boutique plus par curiosité que par réelle volonté d’achat, et découvrir au grand jour pièces truquées, cartes truquées, boites truquées, etc…On sait bien qu’il suffit d’observer certains produits pour comprendre leur fonctionnement, et parfois certains principes de notre belle magie.

D’autre part, certains tours vendu avec l’étiquette « pour profanes » dévoilent sans aucun état d’âme des principes précieux de la magie : prenons un exemple parmi tant d’autres : l’allumette qui lévite : ce produit fait partie des Best-sellers de ces dernières années ! Or il débine le principe du fil invisible !!! Les profanes qui ont acheté ce produit savent dorénavant que cela existe ! Et je pense que cela est assez fâcheux, même s’ils ne connaissent pas toutes les applications…

Un autre aspect encore plus pervers : j’ai eu l’occasion de rencontrer « un magicien » débutant très sympathique et qui a la chance d’avoir des moyens financiers lui permettant d’acheter des grandes et moyennes illusions…. Non pour les présenter mais simplement pour se faire plaisir. Habitant en province il ne peut faire découvrir ses achats à d’autre magiciens (et je vous promets qu’il a vraiment beaucoup de matériel !!!). Il assouvit donc ce désir de « partage » avec ses copains…NON-MAGICIENS !!! J’ai eu l’occasion de rencontrer ces gens qui connaissent tous les « trucs des magiciens »….Cela est en fait du débinage indirect et je pense que le marchand de truc joue un rôle important dans ce débinage….

Voilà, le problème est posé :

Ethique et Profit peuvent-ils faire bon ménage ????

Nikola

www.nikola.fr

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Et bien si on ferme les portes des marchands il reste internet ou presque tout est divulgé et les sites de vente ne sont pas modéré par un mot de passe (à part quelques exceptions). Même si les profanes ne savent pas comment cela marche sur les sites, il suffit d'acheter les trucs et astuces. La lévit d'allumette ne coûte presque rien alors les personnes la commande histoire de voir.

Et puis cette divulgation existe depuis longtemps.

La seule barrière est peut être de demander un prix très cher comme par exemple des grandes illusions américianes. Mais même là les plans circulent.

Je ne pense pas qu'il y est de vrai solution et puis le F.P est divulgé depuis longtemps dans les journaux genre Picsou à 3 euros et pourtant les pros s'en servent toujours (le F.P a été inventé vers 1870)!

La seule véritable solution est de ne pas présenter les tours comme déctit dans les notices et varier les plaisirs en changeant si on peu les techniques et les emballages. Sinon, il n'y a qu'à retirer momentanément un tour divulgé et le rossortir après quelques mois. Tout le monde oubli!

Qui se souvient de le femme coupée en deux présenté il y a peu par Jean Régil (sous une autre forme) à "C'est mon choix" et divulgée il y a peu près un an sur France 3?!

Il faut ouvrir les portes et ce n'est pas en achetant une allumette qui lévite ou une pièce spéciale que les bornes de la magie sont franchies.

Les vrais passionnés continuent et les autres se contentent de présenter un ou deux trucs pour leur plaisir à leur familles et voisins.

Et n'oublions pas que les marchands ont des bouches à nourrir et des charges. Cela prouve peut être que les magiciens ne consomment pas assez pour permettre aux marchands de vendrent uniquement aux pros ou magiciesn éclairés.

Amen.

Yep

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Bonjour à tous,

1/ En réaction au dernier paragraphe ci-dessus, je dirais que les marchands pourraient tout de même globalement faire un effort, tout en intégrant leur besoin de subsistance.

A mon sens, un très bon exemple (parisien) est "L'Académie de Magie" de Georges Proust dont le magasin est divisé en deux parties distinctes. Une première pièce, accessible à tout public, et une autre, en retrait, avec une chaîne pour délimiter l'entrée, accessible aux "magiciens".

Bien sûr, la "preuve" que l'on est magicien est une notion très floue mais quelqu'un qui entre en se disant à la recherche d'une paire de menottes russes pour un numéro d'évasion ou d'une boîte Boston, ne peut être qu'au moins un amateur "éclairé". De plus, vouloir passer la chaîne et entrer dans un espace "réservé" est un acte qui n'est pas psychologiquement aisé et retient plus d'un, d'autant plus qu'il pourrait y avoir un questionnaire, un test...

Cette boutique est donc à mon sens un exemple montrant que l'on peut satisfaire à la fois un public de profane et de magicien.

2/ D'autre part, je relève le problème des tours vendus aux profanes et des "vrais secrets" ainsi divulgués.

Je crois qu'il s'agit là d'un faux problème. En effet, le plus important (à mon sens) est de se faire aimer de son audience. Ensuite, peu importe ce que vous faites, ils vous apprécieront et vous considéreront au plus au niveau.

A titre d'exemple (modeste), après une prestation, une spectatrice est venue me voir et, par gentillesse, m'a montré un "truc" qu'elle avait chez elle. Or, il s'avère que j'avais fait exactement la même chose lors de ma scéance, le MEME tour, avec les MEME artifices.

Et elle m'a dit: "Regardez, j'ai trouvé ça chez moi, mais vous évidemment, vous ne faites pas comme ça" !!

Alors, que ceux à qui l'on dit "vous utiliser un faux doigt", alors qu'ils utilisent une tête de hareng pour "piéger" les lecteurs de Picsou, se posent des questions...

Bien à vous

Benoit Rosemont

www.benoitrosemont.com

Publié le

C'est pas evident comme sujet ca ! smile.gif" border="0

S'il est vrai qu'une personne ayant les moyens financier aura plus d'acces aux 'trucs' qu'un veritable passionné qui ne les a pas, cette personne arrivera forcemment a 'saturation' au bout d'un moment ou alors passera du cote du passioné.

Bien souvent les gens qui achetent un tour ne voit que le truc ... aucuns ne prends la bonne philosophie : comment faire pour tourner cet objet afin de lui donner son veritable effet ? le rendre vraiment magique ? Tous n'auront que le premier effet en vue et peu (voir carrement pas) ne penseront a aller au devant soit par manque de passion soit par manque de culture (normal pour des debutant ).

C'est pour ca que le FP ou le FI ne seront quasimment jamais percu : un magicien aura pris soin de detourner ll'usage 'direct' de l'objet (par exemple on aura pris soin d'obtenir une desolidarisation des mouvements pour des effets de FI).

Trier l'acces au magasin n'est plus possible, ca aurait presque une tendance 'lanterne rouge sur la facade du batiment' ce qui n'arrangerait en rien le monde magique, surtout avec toutes ces histoires de sectes et autres : les gens se font beaucoup d'idées par rapport a ce qu'ils ne peuvent 'toucher'.

L'arme ultime n'est autre que le detournement du fonctionnement de l'objet ou simplement la difference de presentation.

Beaucoup (trop?) de principe cartomagique datent du debut du 19 eme siecles. Malgré leurs age ils sont toujours d'actualité et utilisé...cela ne prouve-t-il pas que tout depend de la facon dont est amené ?

"La réalité, c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire. Votre réalité est une illusion que votre perception a figée."

inspiré de Philip K.Dick.

Chris.

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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