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Publié le

Suite à ma présence au congrès d'Angers, je tenais à parler de la créativité et de l'originalité. Je vais me servir de ce que j'ai vu à ce congrès comme exemple. J'ai pu assisté aux numéros et confs de magiciens tel que Maven, Trace,etc... et admirer leur travail et leur idées. Je tenais à parler de la sensation et du sentiment lorsque j'ai vu leur numéros et leur conférences.

D'abord Dan Sylvester the Jester qui a fait une conférence sur la créativité, ce mec est taré tellement il a d'idées et va loin dans ses recherches. Il nous explique qu'il ne faut pas se décourager et aller aux bouts de ses idées. Son numéro est unique au monde dans son genre.

Ensuite Arthur Trace qui nous parle de sa vision de la magie sur la recherche et la justification de ses manipulations.

Il a d'ailleurs une chasse aux pièces énorme et pour moi la plus belle et originale que je n'ai jamais vu. (il n'a pas été primé à la FISM pour rien).

Petite descrition rapide:

Arthur fait monter une spectatrice sur scène et commence à parler de la communication puis sort deux boites de conserves reliées par un fil en guise de téléphone, il commence à lui parler à l'intérieur (bien sur les boites ont été montrer vide) mais la communication coupe et fait apparaitre une pièce pour résoudre le problème. A ce moment commence une chasse aux pièces mais à chaque pièce mise dans la boite il secoue la ficelle et on entend le tintement dans la boite de la spectatrice, à la fin les pièces ont disparu de la boite d'Arthur pour se retrouver dans celle de la spectatrice.

Bien sur je n'invite personne à recopier cette routine c'était juste pour vous faire partager la créativité de ce mec avec des routines vraiment exceptionnels.

Lors des concours j'ai vu très peu de choses originales à part quelques numéros dont ARTMIX de Grenoble qui a fait un numéro de colombes vraiment originale et créatif, ce qui m'a fait plaisir car deux minutes avant de le voir sur scène, on parlait avec Julien et Guillaume de la difficulté à trouver des idées originales et créatives sur ce genre de numéro, comme quoi on peut toujours trouver des idées même si il y a eu beaucoup de magiciens ayant pratiquer cette discipline avant nous.

Je suis un peu décu qu'il n'est pas eu le premier prix car pour moi c'était mérité.

Je suis déçu du manque d'originalité et de créativité de certains numéros, car pour moi c'est ce qui fait la différence entre chaque magiciens, surtout sur les concours.

Je ne sais pas si j'ai été très clair car il n'est pas toujours facile d'exprimer ce que l'on pense par écrit, tout ça pour dire que ce sont des numéros originaux et différents qui me font vraiment rêver; et que à mon avis la magie est faite pour être développer afin de surprendre le public avec des choses originales et non des numéros que tout le monde connait. Je ne dit pas qu'il faut inventer de nouvelles choses mais beaucoup de magiciens ne cherchent pas à aller plus loin dans leur raisonnement, et à détourner la fonction première d'un objet pour faire autre chose avec par exemple. j'espère qu'a la suite de ce post certains magiciens chercheront à se différencier par un numéro original ou une routine vraiment personnel. J'éspère que vous partagerez vos avis sur la questions.

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Publié le (modifié)

Florian... remonte de quelques post et tu auras des éléments pour éviter d'être déçu sur le prix d'Artmic. Le jugement d'un numéro tient compte de nombreux paramètre que le public n'intègre pas nécessairement (c'est peut être ce qui fait la différence entre un membre du jury et un spectateur lambda). Nous avons une mission qui va au delà de "j'aime / j'aime pas".

Mais rassure toi, nous avons déjà parlé avec lui, et je suis prêt à faire le pari qu'il court à grands pas vers un premier prix. Il en a le talent et les idées... reste à...

Modifié par Thierry Schanen
Publié le

D'abord Dan Sylvester the Jester qui a fait une conférence sur la créativité, ce mec est taré tellement il a d'idées et va loin dans ses recherches. Il nous explique qu'il ne faut pas se décourager et aller aux bouts de ses idées. Son numéro est unique au monde dans son genre.

Il y a tant d'enseignements à tirer de cette conférence... (que j'ai vu 2 fois ;) )

Comme je l'ai déjà dis sur un autre post, je rejoins tout à fait sa façon de voir la créativité et l'originalité. Ceux qui ont assisté à ma conférence chez Arteco l'an passé m'ont entendu dire à peu près les mêmes choses.

"aller au bouts de ses idées" : lorsqu'on me demande comment je fais pour trouver de nouvelles choses, c'est souvent la 1ère chose que je mets en avant.

Invité lancelot
Publié le

ARTMIX de Grenoble qui a fait un numéro de colombes vraiment originale et créatif, ce qui m'a fait plaisir

ARTMIK, pas ARTMIX... ceci dit, merci pour lui...

Je suis globalment d'accord avec toi, mais ne confonds pas créativité et originalité... Un Jean MERLIN reste créatif, sans pour autant dévier d'un certain "classicisme". Il "relit" perpétuellement le classicisme. Un Duvivier en fait autant, avec les saliéres de Goshman... La créativité, c'est aussi faire un numéro de manip' de cartes... avec des jumbo, à la Cyril Harvey : il "repousse" les frontiéres de l'impossible... Et un Norbert Ferré ? N'est-il pas créatif ? Un Nestor Hato ? Un Pilou ? Pourtant, c'est toujours des cartes...

N'oublions pas qu'en tant que mordu de la magie, nous avons vu des centaines de numéros... d'où un sentiment de "ressemblance"... Un public lambda (j'aime bien ce mot : lambda) verra quoi ? 5, 6 fois de la magie par an ? Il n'a pas le même regard sur la nouveauté... Mais je suis d'accord : il faut des crétions originales dans la forme, pour faire vivre et évoluer notre art... C'est pour ça (outre leur talent) que des numéros comme ceux de Loupi (fantôme de l'aéroport), Helfenstein (Ombres), Artmik (Colombes) plaisent tant...

Lambda, lambda, lambda, lambda.

(décidément, j'aime bien ce mot. Et ça m'évoque des souvenir : quel été, celui où, frénétique, on dansaient tous la lambda...)

Pas trop dur le jeu de mot, ça va, vous avez trouver facilement ?)

Publié le
C'est pour ça (outre leur talent) que des numéros comme ceux de Loupi (fantôme de l'aéroport), Helfenstein (Ombres), Artmik (Colombes) plaisent tant...

Tous de chez toi ! Chauvin va ! ;)

J'ai un petit livret sur la créativité : c'est un supplément du magasine "l'entreprise" n°142 de juillet 1997. Voici un extrait :

"Les idées nouvelles dérangent. Perçues comme un risque de changement, elles suscitent méfiance et inquiétude. Toutes les excuses sont alors bonnes pour les critiquer, les écarter ou les ignorer. En voici quelques exemples recueillis au cours de réunions de travail et où chacun se reconnaîtra. Quand la pensée convergente se met au service de la peur de changer, elle est particulièrement efficace. Voilà le genre de petites phrases "créaticides" que cela peut donner :

  • Ca ne marchera pas
  • Nous n'avons pas le temps
  • Ce n'est pas compris dans le budget
  • Ce n'est pas sérieux
  • Arrêtez de déc...
  • Ce n'est pas dans les règles
  • C'est trop cher
  • Nous avons déjà essayé
  • Cela se fait déjà
  • Que penseront les client/spectateurs ?
  • Nous en discuterons à un autre moment
  • Faisons d'abord une étude de marché
  • Ca marche comme ça depuis 20 ans
  • On a toujours fait comme ça
  • Fondamentalement, ça...
  • Revenons à l'essentiel
  • On aime bien les gens comme vous
  • C'est politiquement inacceptable
  • Vous n'y songez pas
  • J'ai une meilleure idée
  • Ce n'est pas aussi simple que vous le pensez
  • Ca ne résout qu'une partie du problème
  • Quand bien même on voudrait le faire...
  • C'est techniquement impossible
  • L'ordinateur n'est pas assez puissant
  • Je voudrais bien voir la tête de...
  • Autant dire qu'on ferme boutique
  • Ca prendrait un temps fou
  • On est pas au cinéma ici
  • Ben, voyons !
  • On ne va pas refaire le monde
  • Il faut quand même garder l'église au milieu du village
  • Faut pas rêver
  • Il n'y a pas de miracle
  • Ne nous égarons pas
  • Les gens ne comprendrons pas
  • Les français pensent que...
  • Gardons les pieds sur terre
  • Nous ne sommes pas un laboratoire
  • Ca nous écarte du sujet
  • Il n'en sortira rien
  • Un peu de bon sens
  • Et tant qu'on y est, pourquoi pas alors...
  • Formons un comité
  • Ce n'est pas notre problème
  • Cela ne nous concerne pas
  • Ils penseront que nous somme farfelus
  • Attendons voir
  • Il n'y a pas trente-six solutions
  • Avec des "si" on mettrait Paris dans une bouteille
  • Mettons-le par écrit
  • On l'a déjà dit tout à l'heure
  • Je ne vois pas le rapport
  • Ca ne fait pas partie du plan
  • Ce n'est pas en ligne avec la stratégie
  • Ce n'est pas notre métier
  • Ca donnera plus de travail
  • C'est trop tôt
  • C'est trop tard
  • Ca va choquer
  • Ce n'est peut-être pas idiot mais...
  • Ca c'est une bonne idée !"

J'y ajouterais aussi :

  • Ce sujet a déjà été abordé sur VM
  • Réfères toi plutôt à cette technique
  • Tu te fais ch... pour rien
  • J’aime !
  • J’aime pas !

Je pense qu’il faut tout d’abord faire attention à ce petit détail avant toute chose. En d’autres termes : ne nous laissons pas influencer par ce type de réflexions.

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le (modifié)

Merci pour ce rappel, Julien !! J'avais aimé cet article à l'époque, car c'est exactement ça !!!

Je pense en effet qu'il est primordial d'être créatif et original ne serait-ce que pour se démarquer par rapport à d'autres et de travailler.

Je prends mon exemple. Y'a encore du boulot, mais je tente un tant soit peu de recréer le monde de l'imaginaire celtique le temps d'une soirée, d'un passage aux tables. Je montre que certaines légendes pourtant connues ne sont finalement peut être pas que des légendes. Peu de magiciens (et aucun français) ne font ce que j'appelle de la magie celtique. Le résultat. Je bosse beaucoup car les clients veulent de l'original. Et s'ils peuvent consommer intelligent, c'est encore mieux.

Tant qu'il y aura des magiciens qui copieront bêtement les routines de leur ainés, et qu'ils ne se les approprieront pas, ne les personnaliseront pas... il n'y aura que des ersatz de Stone (et Charden) et au final, ils auront du mal à se démarquer, à avoir du boulot et à progresser. Ils seront toujours dans l'ombre de leur modèle, parce qu'incapables d'avoir une personnalité !!!

Donc oui, il faut être créatif et original !!!

Mais... comment être créatif et original !!! Lorsqu'un magicien fait un tour de runes et ne connait pas la signification de ces runes et qu'un spectateur lui pose la question fatidique, et que l'artiste est incapable de répondre, il fait manque de culture et passe pour un guignol.

Et bien c'est cela le problème. Pour être créatif, il faut avoir une culture magique mais aussi une culture générale. Il faut lire... beaucoup !!! Et pas que des livres de magie. De Stevenson à Alexandre Dumas, de Grimm à Andersen, de Stephen Lawhead à Chrétien de Troyes... et j'en passe ... il faut se pencher sur la littérature car c'est un nid à idées !!!

Il faut se plonger dans les mythes millénaires, car il y a beaucoup à prendre.

Il faut regarder des films, et pas que des nouveautés. Prenez Mélies, par exemple... Si vous ne voyez pas qui c'est, faites une recherche ou allez sur mon blog.

Puis il faut se pencher sur ce qui a été fait par nos ainés. Car qui connaît l'histoire du flying, par exemple ???

Certains argueront que cela bride l'imagination, et que ne rie n connaître permet d'inventer sans se donner de limites. Je ne suis pas certain de la logique de cet argument... Mais bon...

Bon, j'vous laisse... faut que j'aille bosser un peu ;)

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le

Et pourtant... j'ai préféré aller écouter les Dinosaures :)

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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    • Un instrument assez Inclassable :  https://www.instagram.com/reel/DRRrGZDkkC6/?igsh=YzVtYWYxcW9hMnhr
    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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