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Publié le

hola !

je me posais une question l'autre soir en matant une emission de cirque sur la tv :

pourquoi ne voit-on plus de magie dans les

representations de cirque?

je me souviens etant gosse voir des magiciens , dommage ..........

serait ce pejoratif aujourd'hui de se produire dans un tel lieu ??

qu'en pensez vous ?

hasta luego

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Salut José,

je suis un fan de cirque, et depuis que mes enfants ont l'âge de pouvoir veiller un peu je les ammène voir tous les cirques qui passent sur Brest (donc un ou deux par an...)

Mais il y a régulièrement un numéro de magie dans les tournées. Par contre pour ce qui est de la télé...

A+

Vax

The subaquatic magician...

Et plus simplement, Xavier BELMONT, pour ceux qui savent prononcer les x comme des x et non pas comme des z...

Publié le

bonjour !

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, je traine ma carcasse dans pas mal de spectacles et de ... cirque. L'année dernière, chez MEDRANO, j'ai vu JIDINIS et ses grandes illusions. Il faisait deux passages pendant le spectacle. Chez arlette gruss, BRUNO présentait un numéro. Bon d'accord, personne ne se souvient vraiment de lui, mais il avait le mérite de le faire. Chez Pinder, tous les soirs( jusqu'en décembre dernier) pouvait voir un numéro de transformisme/magie. De mon humble avis (cela n'engage que moi et ma toute petite personne) le numéro aurait gagné en intensité, si la magicienne (j'ai oublié son nom) abandonnait la première partie de son numéro qui consiste à faire apparaitre moultes bouquets et plumeaux. Cela n'apportait rien au schmilblick et c'est gros comme un camion. Par contre la partie transformiste était beaucoup plus intéressante, avec une chute sympa. Mais nous sommes tout de même à 2000 années lumière de ce que présente le maître Brachetti !!!Je veux dire que chez Pinder c'est de la technique pure, alors que chez brachetti c'est du talent.

Voilà, tout cela pour dire que la magie n'est pas totalement absente des pistes.Et c'est tant mieux.

NB:Ce soir je vois Y'a til un magicien.

Publié le

De tete je vais essayer de citer ou de synthétiser ce que disait Jean Madd lors du debat sur Forum chaine cablé lorsqu'il parle du cirque :

" souvent le niveau technique des magiciens de cirque n'ont pas de niveau tres elevé en magie , sois parce qu'ils ont de vieux trapéziste et qu'ils font de la magie pour subsiter sois parce que souvent on leur demande un deuxieme numero ....souvent ce sont donc des choses simples plutot automatique . En revanche ils ont l'ART dans la peau et la mise en scene n'a pu de secret pour eux . Ainsi ils ferront de ce tour simple un evenement exceptionnel pour le public par l'art de la mise scene qu'il maitrise parfaitement"

Bruno

Publié le

je partage totalement l'avie de Bruno magie. Bien souvent, la magie est le deuxième voir troisième "métier" des artistes de cirque. Pour revenir aux personnes citées dans mon post, bruno de chez arlette gruss était dans ce cas. Je connais même un ancien acrobate qui a découvert son métier actuel grâce à la magie. En deux mots voici l'histoire: A 40 ans, l'effort physique devenait trop difficile, il choisi de présenter un numéro basé sur des apparitions. La petite chatte familiale est très vite mise à contribution. Et surprise, la brave bête montre des prédispositions évidentes pour le dressage. Il n'en revient pas, et finalement dédide de se lancer dans le dressage des chats. A star is born. Adieu la magie et vive les matous dressés !!!

Publié le

Je voulais juste ajouter, que le cirque et la position centrale sur la piste, reste quand même une belle galère du point de vue des angles spectateurs. Cela limite quand même un peu le répertoire. Le dernier point noir pour les artistes, c'est la vie nomade à 200 %. Les artistes que je connais, vivent tous de moins en moins bien cet isolement "social" et ce d'autant plus qu'ils ont des enfants en âge d'être scolarisés.

Bien cordialement

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    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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