Christian CHELMAN

C'est à dire le temps des voeux. [video:dailymotion]

JCVD n'aurait pu mieux expliquer... "[...] je ne voudrais pas rentrer dans des choses trop dimensionnelles" (JCVD)

La patte de singe est bien entendu une variante de l'histoire des trois voeux. Sans vouloir de manière obsessive faire des liens vers d'autres sites, voici deux "ghost stories" (tirées de Hauntiques et de Fabula Hermetika ). Les deux histoires sont sur les pages virtuelles du cabinet de curiosités d'Eric Poindron. Cliquez sur les liens pour les versions françaises de Under the Sunset (Hauntiques), nommée plus justement "Entre Chien et Loup" et Bissat Al Rih/le Tapis du Vent dont le nom français est Le Maître des Ruses ". La première histoire entraîne un véritable "effet magique", mais sans la nécessité du moindre tour. Les textes sont bien entendu protégés par un copyright. Ce qui n'est pas le cas de la "Patte de Singe"...

Tu peux également faire une copie d'écran (tu mets ton écran sur la photocopieuse) de cette image. Ensuite tu envoies la photocopie de l'image.

Il y a un petit exercice très simple pour juger si le monde de la magie bizarre est fait pour vous ou pas. Essayez-vous à l'exercice très anglo-saxon de la ghost story. Prenez un court texte fantastique (par exemple " la patte de singe " de W.W.Jacobs) et essayez de la raconter comme une expérience personnelle. C'est à dire avec une totale conviction et sincérité (même simulée). Si l'exercice de conteur d'histoire de fantôme est réussi, essayez de mettre cette histoire en valeur en l'illustrant par un objet et/ou un effet qui entraînera le spectateur de l'autre côté du miroir. Si ça ne passe pas, essayez de découvrir "pourquoi ?". Et corrigez le tir. Si tout se passe bien, réinterprétez l'histoire, recréez-là, en y ajoutant une vision ou un concept original. Personnalisez-la. Faites-en votre histoire. Et ce ne sera que le premier pas... Je n'ai pas trouvé de version française de la patte de singe en ligne. Mais le texte se trouve dans cette anthologie.

Est-ce que tu vends une photocopie de ta poubelle ?

Je pense qu'une des bonnes façons d'aborder la magie bizarre est d'essayer de s'identifier à un personnage de film ou de roman. Ensuite, essayer de transposer cette situation de la fiction (film) vers la réalité (notre monde). Si on part du principe que c'est le spectateur qui, en fin de compte, prendra la décision finale d'interpréter ce qu'il a vu et vécu, tout sera mis en compte pour tronquer sa perception de la réalité. Or c'est lui, et lui seul, qui décidera si l'expérience qu'il a vécue est de nature magique ou non. Donc, il est essentiel, avant de commencer, de ne pas définir ce qu'est la magie, mais la magie dans l'esprit de l'autre. Cette approche change complètement la donne. Si la magie est une émotion (avec toutes les variations possible en goût et couleurs), le rôle du magicien sera de provoquer cette émotion dans son public. Etant donné que chacun a un vécu différent, les nuances seront différentes. Mais dans l'ensemble, l'émotion fondamentale sera la même. Des ingrédients comme l'inconnu, le mystère et l'aventure sont en général de bons points de départ pour installer la sauce. Ensuite, la qualité de l'artiste fera du plat un met de gourmet ou un snack de fast-food. Je pense que la discussion à propos du charlatan ou non est une fausse discussion. On est soit un escroc soit un artiste. Inutile de perdre encore du temps à confondre les deux. La justice finira bien par s'occuper de l'escroc. Ceci dit, j'ai vu le film AVATAR de James Cameron. Superbe jeu vidéo de 500000000$, et scénario linéaire à mourir. Aussi vite oublié que vu.

Je pense que tu confonds deux choses: la croyance en la réalité ou non d'un phénomène, et sa mise en situation fantastique (et éventuellement théâtrale). Un peu comme si tu ne crois pas aux Dieux et que cela t'empêche d'utiliser ces thèmes pour cette raison. On ne demande à personne de croire en quoi que ce soit, mais d'imaginer un scénario plausible. Je pense que la discussion stérile et inutile qui a eu lieu pendant des années à propos de la "voyance" et de "phénomènes paranormaux" a bloqué l'émergence du mentalisme dans nos régions pendant un demi siècle au moins. La bonne magie bizarre échappe normalement à cet écueil en remplaçant "je crois que..." par "comment mettre correctement en scène une situation extraordinaire". Les magiciens qui prennent comme point de départ "la magie n'existe pas", se ferment une porte qui donne sur un univers d'incroyables possibilités. Personne ne demande à croire mais plutôt à définir ce que pourrait signifier "magie" dans un contexte théâtral.

Méfie-toi, la CIA met des caméras espion dans les pâtes Soubry et Panzani. Comme ça ils peuvent espionner le contenu de ton estomac. Ensuite, les caméras sont récupérées par les WtC, et un sous marin nucléaire silencieux (proche du Nautilus) glisse dans les égoûts...

Evidemment, mon post est au second degré.

Dans les deux premiers cas, les erreurs humaines sont à l'origine des catastrophes: - la coque du Titanic est fabriquée dans un acier qui devient cassant comme du verre dans une eau approchant les 0° Celsius, il n'y a pas assez de canots à bord, les jumelles qui permettent de repérer l'iceberg bleu (moins visible) ne sont pas accessibles, les deux manoeuvres (freinage et rotation du bateau) vont ensemble provoquer le naufrage, le bateau va beaucoup trop vite (le capitaine Smith n'a pas fait son boulot et accepte les "menaces" de l'armateur qui exige cette vitesse)... - Le Hindenburg vole grâce à un gaz hautement explosif (l'hydrogène), la toile de recouvrement est elle-même un explosif, les USA font embargo sur l'hélium (projet initial du Zeppelin)... Des erreurs dues d'une manière ou d'une autre à Mammon (le Profit). Ce qui semble être également le cas du WTC (oui, je crois au complot, la date 9/11 correspond au 911, le n° d'appel des secours aux USA. Meilleure choix de date d'attentat n'était pas possible). D'ailleurs, je suis paranoïaque. Et pour revenir aux Cassandre, le livre Futility de Morgan Robertson devrait amener l'eau au moulin. ici

Ben non, justement. Le Titanic (qui porte admirablement son nom) est une "provocation" à l'égard des Dieux. Poseidon règle la question. Le Hindenburg est foudroyé dans les cieux (signe évident de Zeus). (Rappelons que le Hindenburg aurait dû s'appeler le... Hitler. Mais que le propriétaire a refusé.) Les Cassandre annoncent les catastrophes, mais l'homme marche aveuglément vers son Destin. Les hommes sont donc les jouets des Dieux. Sauf peut-être ceux qui savent lire entre les lignes... Et le danger n'est pas imprévisible, personne ne veut le voir. Si ce n'est pas la base d'une histoire fantastique, que faudrait-il de plus ? Je vais même encore avancer d'un pas, avec un thème fantastique classique. Imaginons une société de Veilleurs qui récolte des informations liées aux "signes divins", et ce depuis des générations... Ils ne peuvent toutefois agir ouvertement pour empêcher les changements. Du moins de manière globale. Toutefois, protéger UN individu ne change que rarement les choses. Et quand on sait que son propre enfant doit aller travailler au WTC le matin du 9 septembre 2001... Mais tout a un prix.

Pourtant, il n'est pas vraiment difficile d'imaginer une histoire fantastique qui met en scène les tours du WTC. Je peux même vous donner un point de départ en une seule image. Il y a un thème intéressant à propos de la relation entre le monde du mythe et le notre. Considérons que des "signes" en provenance du monde du mythe annoncent une catastrophe imminente (le naufrage du Titanic et celui du Hindendurg (pas le Edimburgh) ont lieu 2 ans avant les deux dernières guerres mondiales). L'homme est néanmoins incapable de faire marche arrière et d'empêcher les évènements de se produire. Le Destin est-il donc fixé ? Pour tout le monde ? C'est d'ailleurs le thème d'Oracle. La chute des deux tours du WTC annonce la chute de Wall Street et donc la fin d'une époque...

Ceci dit, un autre site d'explications...

On pourrait appeler la routine: les WTC étaient fermés de l'intérieur...

Le vrai problème du tour de Derren Brown presté par un gars qui n'est PAS Derren Brown, c'est que le tour ne suffit pas à faire l'artiste. Aucun "truc" ne le fera JAMAIS. Dans une certaine forme de magie bizarre, celle qui diffère des approches classiques, on commence par choisir le thème, l'histoire, ... pour terminer par les effets. La bonne question à ce moment précis est: quel(s)effet(s) va (vont) le mieux illustrer mon thème, mon histoire? Je vais prendre un exemple très simple pour rester clair. Dans nos traditions, nous nous sommes parfois penché sur l'idée de vendre son âme au Diable. Comment vais-je aborder ce thème, pour mettre mes spectateurs dans cette situation? Vais me déguiser en Diable, vais le suggérer finement, vais-je raconter une histoire sur ce thème... Comment être crédible ? C'est là qu'intervient la mise en situation de l'effet, et la suspension d'incrédulité. Enfin, comment vais-je établir un pacte, comment vais-je montrer le vol de l'âme, etc. Dans cette forme de magie bizarre, les tours sont au service de l'effet. Je sais, je me répète. Le type sur youtube fait simplement un tour de Derren Brown. Rien de plus. Effectivement, je confonds avec Survivor, p.143 à 146 dans "Life, Death and Other Card Tricks". Le thème est très proche.

Neil Gaiman et Alan Moore sont parmi les plus grands magiciens de notre époque. Tous les deux ont parfaitement compris que le magique dérive de notre lien avec le monde du Mythe. Ils ont l'art de revisiter absolument tous les mythes contemporains et traditionnels (je suis particulièrement fan de "V for Vendetta" et des Watchmen). Death est devenue l'idole gothique par excellence. Comme quoi la Mort peut avoir un autre visage que celui de la peur. L’histoire est disponible sur le Magic Cafe sous l’appelation de « Bissat Al Rih/le Tapis du Vent ». Je pense que le nom français original est « le Maître des Ruses », référence au livre des Ruses (sorte d’équivalent arabe au Traité des cinq Roues japonais de Miyamoto Musashi). Mon histoire préférée reste « Mary Ann ». Comme quoi, la magie bizarre morbide n’est certainement pas la seule à exister. Ce n'est pas tout d'écrire des histoires fantastiques (même pour la magie bizarre), encore faut-il avoir quelque chose d'original à raconter dans ce domaine. Il s'agit d'un autre aspect de la magie bizarre à explorer... Effectivement, il sait s'entourer. J'ai vu le Cabinet de Los Muertos chez un pote liégeois, c'est impressionant. The Departed l'est tout autant. Note pour Husky: la description du magasin (pour la Boîte de Magies) cache autre chose. Encore une astuce du CS. Comme l'idée de la centerfold qui transforme le livre en instrument pour essayer la routine "Playboy". On dirait que vous en avez loupé quelques-unes .

Evidemment, c'est implicite dans mon message. Le cinéma, la littérature et le théâtre offrent tous les scénarios possibles, pourquoi n'en serait-il pas de même avec l'illusionnisme? En parlant de survivant à une catatstrophe, il y a une très belle routine de cartes (basée sur le PATEO) de Robert Neale, à propos de la peste noire. Je pense qu'elle se trouve dans le livre "Life, Death and other card tricks" que je n'ai pas sous la main. Sans vouloir m'éloigner du sujet, "The Dream Hunters" de Neil Gaiman et P.Craig Russel est un pur petit chef d'oeuvre sur le thème du Sandman, qui nous rapproche d'une certaine forme de magie bizarre. Je trouve que cette histoire illustre parfaitement la position neutre du conteur. Il y est question de vie, de mort, d'amour, de vengeance et d'une leçon...

Tu manges dans un charnier ? mdr C'est très à la mode chez les disciples de Shiva.

Qui a dit qu'il n'y a que des histoires sinistres en magie bizarre ? C'est un peu réducteur. La Boîte de Magies (pour prendre un exemple du CS) est pure magie bizarre pour enfants (et en plus pour adultes et experts magiciens). Et le CS est bourré de pièges et d'astuces (vous avez vu l'histoire cachée dans les reflets des vitrines ? Et la page auto-référentielle en abîme? Sans compter les private jokes...)

Et pourtant ! Tout artiste a le droit d'évoquer ce que bon lui semble. Après tout, il est pire d'interdire à un artiste le droit à la création et à l'expression sous le prétexte d'un qu'en dira-t'on ou de la pression sociale... "Il est interdit d'interdire" (Mai 68 est vraiment loin...) Le thème de la mort est omniprésent dans l'art depuis que l'homme s'interroge sur sa condition. Vous savez ce qu'est un cabinet des vanités* ? L'artiste est-il obligé de plaire ? Et somme toute, qu'est-ce qui est pire: évoquer les victime du WTC ou l'avoir anéanti, vraisemblablement pour un profit énorme. Maintenant, il y a peut-être moyen de le faire bien plus finement. Mais ça, c'est un autre problème. *Faut-il donc brûler ce tableau ? (David Bailly (b. 1584, Leiden, d. 1657, Leiden) - autoportrait avec Vanités)

Il ya une différence énorme entre le naufrage du Titanic (ou l'explosion du Hindenburg), et les attentats du World Trade Center. Les deux premiers font désormais partie d'univers mythiques (le monde des géants de la technologie et de l'industrie de 1912 et 1937), deux périodes d'avant-guerre mondiale durant lesquelles l'homme, par son ambition à se croire l'égal des Dieux, joue avec des titans (dans la mythologie classique, les Titans, enfants d’Ouranos et de Gaia, affrontent les Dieux avant d'être anéantis) qu'ils ne maîtrisent pas. Leur chute, à l’instar de celle de Cronos et de ses frères, préfigure les deux guerres mondiales et la chute des Empires. Les évoquer, c'est évoquer la mythologie (la Titanomakhía et le Götterdämmerung), c’est entrer de plain-pied dans le mythe et une époque révolue. Les attentats du World Trade Center, comparables en certains points aux naufrages pré-cités (le rapport établi par le Conservateur entre le bombardement des Bouddhas de Bâmiyân et la chute du WTC n’est peut-être pas innocent), préfigurent probablement la chute de l’impérialisme américain, et la tentative de mettre en place un autre « ordre mondial » sous la coupe des ultra-riches. Mais il est trop tôt pour que ces attentats soient entrés dans le domaine du mythe. Cette époque, nous la vivons. Evoquer les victimes du WTC, c’est plutôt sombrer dans le sensationnalisme que d’entrer dans le mythe. Enfin, pour revenir aux accessoires, j’avoue que ceux fournis avec les routines « White Star » et « From Hell » ne me paraissent pas du tout convaincants, au contraire de l’excellent matériel réalisé par l’équipe d’Outlaw Effects (par exemple). Mais ça vient probablement du fait qu’à Bruxelles, nous sommes habitués à des accessoires de la catégorie « museum quality ». Il y aurait des tonnes de choses à dire à ce propos, mais une simple visite dans la section « spookies » du magic cafe, sur le site du Surnateum ou dans LU et CS sera bien plus parlante. Après tout, une des caractéristiques de la magie bizarre est d'être un théâtre d'objets. Dans sa version "close-up", la table devient scène d'une sorte de théâtre miniature où les artefacts sont les marionnettes. (Ceci est mon 500ème message, je ne le crois pas.)

La bonne magie, qu'elle soit bizarre ou non, devrait voyager aux limites d'univers parallèles dont elle suggère l'existence. Les effets ne sont que portes entr'ouvertes par lesquelles on les aperçoit. Dans ce cas, il semble logique que le "magicien" sous-entende qu'il a accès à ces univers, soit parce qu'il s'y promène librement, soit parce qu'il y voyage de temps à autre, soit parce qu'il les étudie... Les objets ne sont que la manifestation physique de ces mondes, des trophées ramenés de l'autre côté du miroir; d'où l'importance dans une certaine forme d'illusionnisme, de la capacité à produire (trouver, assembler, fabriquer) des "props" dignes d'intérêt. Arrive donc un autre élément important : l’art de l’objet magique, enchanté, maudit, peu importe, pourvu qu’il mette l’imaginaire de l’autre en relation avec ces terres inconnues. Finalement, ce genre de prestidigitation est l’émanation du cinéma et des ses mythes véhiculés par l’imaginaire collectif. La magie du cinéma dans la réalité. Comme pour le cinéma, l’accessoire devient un instrument fondamental dans la création de l’illusion, au sens large.

Il y a évidemment des magiciens qui tentent de ramener l'illusionnisme dans le théâtre (et même les musées d'art contemporain) au lieu des salles de spectacle. La nuance est importante car le public n'est pas le même. Le plus représentatif reste Ricky Jay, mais curieusement il n'apparaît jamais dans les "congrès" de magiciens; uniquement dans des réunions vraiment très fermées avec accès sur invitation only. Et ses livres ne parlent apparemment pas, au premier degré, d'illusionnisme. Et pourtant. Somme toute, il est erroné de parler de magie bizarre ou autre, il vaudrait mieux parler de certains artistes, de leur apport à l'illusionnisme et de la vision qu'ils ont d'un art en devenir. A ce propos, si le dvd "kommerziaaaal" de Tony Chris est totalement sans intérêt, les livres de Tommy Wonder restent un must à lire et à relire. Même si vous ne ferez jamais son numéro de cage volante. C'est tout aussi valable pour les ouvrages de John Carney. Pour les non-anglophones, la traduction de ces livres devrait être disponible vers le 30 janvier 2317. A 10h.

D'ailleurs quand on voit ce que fait Christian C. d'un tour comme Luna ou Witches Almanach ou encore de Homicide UK cela laisse songeur... Ben justement, on ne le voit pas (en live, s'entend). A moins d'avoir accès à des soirées privées ou au Surnatéum; il n'y a pas de vidéo, pas de conférence, pas de démonstration dans des lieux de réunion de magiciens ni des congrès (et ce n'est pas demain que ça va changer)... Ce qui revient à dire simplement:on ne voit pas de magie bizarre professionnelle comme on peut voir du close-up ou de la scène régulièrement, ne fut-ce qu'en télé. Pas plus qu'on ne voit d'autres magiciens présenter ces effets de manière pro et viable. Et dans ce domaine, il y a autant de trucs nuls que dans le reste du "commerce-magique-qui-fera-de-vous-une-star" (ou une White Star). D'où ma réflexion sur l'idée de mode. De part le manque flagrant de liens entre le domaine de la magie bizarre et celui de la magie classique*, on peut déduire que les deux domaines n'ont rien en commun, et surtout pas un dialogue. "Si un arbre s'écroule dans une forêt et que personne ne l'entend tomber. Le bruit a-t'il eu lieu ?" (koan zen) Enfin, avant de mettre en scène vos effets de magie bizarre, posez-vous la question de savoir si vous avez vraiment pigé de quoi il s'agit... Sinon, vous risquez de massacrer encore plus une forme artistique qui ne vous a rien demandé. La question que Julien se pose n'est jamais que celle que doit se poser un acteur interprétant un rôle classique, un metteur en scène, un scénographe, un réalisateur etc. Malheureusement pour l'illusionniste, il pense, avec une prétention aveugle, pouvoir jouer tous ces rôles en même temps. *Et ce ne sont pas quelques mauvais tours de cartes automatiques déguisés en magie bizarre qui vont changer la chose. Exemple: (On est loin du Nosferatu de Murnau) [video:youtube] C'est vrai que le "magicien" a toutes les qualités requises pour ce genre de magie. Chouette, je suis content de ne pas m'appeler Zorglub...