Il s'agissait de créer les effets spéciaux et les effets magiques d'une pièce de théatre reprenant les codes du grand guignol du début du XXème siècle: un théâtre ou l'on était vite aux prises avec des scènes d'horreur volontier sanglantes, que l'on qualifierait de "gore" aujourd'hui.
Au théâtre, les effets spéciaux, et bien c'est de la magie! de la grande illusion incorporée à l'intrigue. Ici, avec la troupe de Sébastien Azzopardi, nous avons travaillés de concert entre les décors, les accessoires, les costumes, les lumières, la magie, mais aussi le son. C'est avec cette équipe que nous avons gagné ce Molière.
Les illusions étaient nombreuses : du quick-change à la substitution de personnages, de la disparition à l'empalement, de la décapitation à l'arrachage de membres divers et variés, un seul mot d'ordre du metteur en scène : "il faut que ça saigne!"
C'était un travail d'équipe vraiment formidable pour un spectacle très impressionnant construit autour d'une vraie intrigue policière.
La pièce ne se joue plus, malheureusement, mais ceux qui l'ont vu au Tristan Bernard n'ont pas été déçu!