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Pour le magicien Gus, « la magie est un bel outil pour faire rire les gens »

Lors d’une interview avec l’illusionniste Gus, il y a un bruit de fond. Celui des cartes, qu’il ne cesse de manipuler pour travailler sa dextérité. Un entraînement nécessaire pour ce spécialiste du close-up, c’est-à-dire l’interaction avec le public. L’artiste est en ouverture du festival Rirozor.

Citation

Qu’est-ce qui vous a amené à la magie ?

« J’étais en école de commerce et j’ai étudié pendant un an à Hong Kong. Un ami m’a donné une vidéo, avec des tours de cartes expliqués de Bernard Bilis, le magicien du “Plus grand cabaret du monde”. J’ai commencé à travailler ça. C’était l’année Erasmus, on sortait souvent et j’avais plein de public pour tester mes numéros. Je ne m’étais pas dit que ça pouvait être un métier et je n’ai d’ailleurs pas fini de l’expliquer à mes parents (rires). Je suis reparti étudier un an à Copenhague, où j’ai travaillé dans un théâtre, puis je suis rentré en France où j’ai fait beaucoup d’événementiel. Mon rêve restait d’avoir mon spectacle à Paris. Et c’est arrivé il y a deux ans et demi. »

Que peut voir le public lors de vos spectacles ?

« Il y a beaucoup de styles de magie différents et déjantés : de la magie visuelle, du mentalisme, j’ai un numéro avec un enfant, un sur le tennis, un autre sur la chasse sous-marine où je plante une carte avec un harpon… Chaque numéro se fait de manière très participative et interactive, il y a beaucoup d’improvisation avec les gens que je fais monter sur scène. Je le construis tous les soirs avec les spectateurs, c’est ce qui le rend unique pour moi. »

Rirozor est aussi un festival d’humour. C’est compliqué d’étonner et faire rire en même temps ?

« Je trouve justement que la magie ouvre une brèche à l’humour qui est géniale. On ne reste pas bouche bée pendant des minutes : soit on va s’agacer, soit on va se marrer. Si on trouve le bon timing, la magie est un bel outil pour faire rire les gens. »

Qu’est-ce qui inspire vos tours ?

« Je suis inspiré par le cinéma, le sport, la culture… Et le fait de jouer en public donne des idées de blagues et interactions : je me nourris beaucoup des réactions des spectateurs. Ensuite, le maître absolu depuis des générations reste David Copperfield. Il est un peu ce que Mozart est à la musique. En France, j’adore le mentaliste Viktor Vincent, @Fred RAZON qui est l’un des meilleurs pickpockets au monde, ou @Laurent BERETTA et @Nestor HATO en magie visuelle. »

Est-ce qu’il y a des tours que vous souhaitez encore mettre en œuvre ?

« Oui, plein ! En magie, il y a tellement de choses à apprendre. J’ai une liste de tours et de mouvements de cartes sur mon bureau qui ne rétrécit jamais. Je suis un peu artisan de la magie, car j’adore les choses très simples avec une table, un jeu de cartes, des paillettes et ça fait une révélation. Mais pourquoi pas un peu plus de grande illusion ou d’évasion. »

Quel est votre rapport à la scène ? Et la télévision où vous avez été finaliste de “Un incroyable talent” ?

« En magie, la chose compliquée ce sont les accessoires. On doit maîtriser ce que l’on fait, plus les décors, les accessoires, ce qui a pu être manipulé par des régisseurs… Les cinq minutes avant, j’ai toujours un petit stress. Mais une fois sur scène, il faut y aller. En télé, je fais mon spectacle pour le public présent sur le plateau et j’espère que leur joie se ressent à l’écran. Il faut juste faire gaffe, car il y a parfois sept caméras avec sept angles différents. »

Tout le monde peut se mettre à la magie ?

« Dans le milieu de la magie, il y a une métaphore : “les magiciens gardent un coffre-fort vide”. C’est-à-dire que si quelqu’un veut apprendre, il faut lui partager. Et c’est accessible à tout le monde. Mon conseil, c’est de prendre peu de numéros et les travailler jusqu’à les faire parfaitement. Je suis convaincu que c’est la personne qui travaille le plus qui y arrivera le mieux. Les prédispositions techniques ne sont pas nécessaires. Moi, j’ai commencé en étant hypermaladroit. »

À Rirozor, vous serez en montagne. Quel est votre rapport à cet environnement ?

« Je suis un fan absolu de ski, l’endroit où je me sens le mieux c’est à la montagne. Évidemment, je serai sur les pistes ! »

Je suis un peu artisan de la magie, car j’adore les choses très simples.

Gus

https://www.ledauphine.com/edition-gap-alpes-du-sud/2020/02/17/gus-la-magie-est-un-bel-outil-pour-faire-rire-les-gens

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    • Un instrument assez Inclassable :  https://www.instagram.com/reel/DRRrGZDkkC6/?igsh=YzVtYWYxcW9hMnhr
    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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