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1927... Je n'en suis pas si sûr ;). Ceci dit, Frantz, pour avoir récemment lu la "biographie" d'un expert dans ce domaine, je comprends l'admiration voire la fascination que peut exercer un tel personnage, ainsi que son domaine d'expertise.

En effet, un tricheur à une table de poker n'est certainement pas un type qui se donne des mains royales ou qui en donne à ses compères. En tous cas ce n'est pas que cela. Il faut tout d'abord avoir une sacrée résistance au stress, il faut ensuite savoir se faire accepter à une partie - pour ma part, si je jouais au poker ou autre, ce qui n'est pas le cas, je ne jouerais pas avec un ou plusieurs inconnus -, enfin, il faut savoir utiliser son arsenal à bon escient et c'est certainement cela le plus difficile. Un bon tricheur ne vous laissera jamais l'impression d'avoir été floué. Vous avez joué, vous avez perdu mais en aucun cas vous ne soupçonnerez avoir été escroqué.

Pour l'anecdote, le grand Cardini, expert en manipulation s'il en est, maitrisait parfaitement l'arsenal du tricheur (donne du dessous, donne en second, etc...) mais l'avouait bien volontiers, il n'avait pas l'estomac pour utiliser ses talents à une véritable table de jeu.

Enfin, Frantz n'a pas tort, la vie d'un tricheur c'est moche. Malgré le côté aventureux de la chose, romanesque même que l'on nous vend au cinéma, dans les polars, etc... Nombre de tricheurs s'arrêtent dès qu'ils en ont l'opportunité.

Pour terminer, je ne connais pas le monde du jeu mais jetez quand même un oeil à ce que savent faire les grands experts en la matières (D. Ortiz, Steve Forte, Paul R. Wilson dans une moindre mesure, etc...). Si aimez les cartes, les dés etc..., vous ne pouvez pas rester insensible à la beauté des techniques employées.

Amitiés

:cool:

Woody

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Publié le

je crois que vous avez bien resumer la situation est je pense magicus06 que ton intention dapprendre la triche aux jeux d argents par d un bon sentiment et pour cela lis les ouvrages qui ton etait conseiller ;

en ce qui concerne les parties ou tu peut appliquer ce genre de pratique la je pense qu il n y a pas de livres qui puissent te donner la marche a suivre a savoir ne pas arriver comme ca et se donner a chaque fois les as et faire quelques coups et partir car la tu va devant de graves problemes ;

la subtilite pour tricher et la facon de se comporter dans une telle situation est pour moi aussi importante si ce n est plus que les manipulations necessaires .....

bref la meilleure facon de faire est de faire un montage est de sans servir a son tour de donne ou encore plus fort au joueur juste apres toi ....

apres tous depend de la variante de poker que tu joue si tous joue a du hold em ou du omaha ou a un stud ou a traditionelle 5 cartes fermes ( draws) sinon la technique la plus pratiquer ets la collusion entre plusieurs joueurs

voila je ne peut t en dire plus car ce domaine la necessite pour moi un apprentissage personnel et je ne voudrai etre responsable de ca ( meme si mes connaissances en ce domaine sont limites ...)

a bientot

ps ; s i tu veut jouer au poker sur la cote d azur je connais environ une soixantaine de joueurs

mais sans TRICHE .... lol

amicalement varenne

Publié le

J'ai été amené à tricher lors d'un tournoi de poker (à caractère ludique), à la demande et avec l'accord de ses organisateurs. C'était un coup monté, délibéré, qui a été révélé aux joueurs a posteriori.

J'ai utilisé plusieurs techniques, en véritables conditions de triche (jeux préparés, complicité avec des organisateurs, plis en poche, montage, donnes pipées...).

Au poker, la technique la plus efficace que j'ai trouvée consistait à lapper des cartes avant les retours de plis. Les cartes lappées, disponibles, permettent alors de multiplier sérieusement ses chances, et de réduire celles des autres. Avant la fin de la partie, il suffisait de le rajouter aux retours de plis pour les restituer au jeu.

Sans rentrer dans les détails, ça nécessite un bon placement sur la table et dans la pièce (dos à un mur), et un bon jeu d'acteur (lors de laps, des changes, des retours, etc.).

Pour gagner véritablement, il ne faut pas chercher la technique infaillible, mais simplement, fausser les statistiques, en se donnant plus de chances que les autres.

Tricher au jeu est aussi une excellente façon de se faire des ennemis, de se prendre une correction méritée, et de se rendre associable. Alors, passez votre chemin s'il s'agit d'autre chose que d'amusements ou démonstrations.

Hugo Caszar

Publié le

Hello, désolé d'emprenté ton post ppour demander ça mais bon, j'aimerai savoir s'il existe un moyen de sortir une carte du jeu, librement dite par le spectateur, sans utiliser de chapelet. merci

Si quelqu'un arrive à comprendre cette histoire... c'est que j'aurai échoué.

Publié le

mais je n'ai jamais utilisé de chapelet alors..

... alors il n'est jamais trop tard pour commencer !... ;) Il te suffit de prendre la décision de t'y mettre dès ce soir, puis d'y consacrer une heure par jour pendant environ six mois... Et hop !, en 2006 tu es un pro du chapelet !... Elle est pas belle la vie ?... ;)

Publié le

tu plaisantes Frantz, ça va plus vite, non ? ;)

on peut faire les cartes à la demande sans chapelet ; c'est d'ailleurs ce que je fais.

ceux qui seront à Tours demain pourront le voir de leurs propres yeux.

encore plus fort, le tour Chelman's poker demonstration, de Christian Chelman, qui permet de faire l'effet du "any hand called for", à partir d'un jeu mélangé !

le spectateur dit combien de mains de poker doivent être distrbuer ; puis il dit quelle main doit gagner ; puis il dit avec quoi cette main gagne (paire, double paire, brelan, carré, full, suite, couleur, etc). le magicien distirbue les cartes, et hop ça tombe juste.

mais là pour le coup, il faut vraiment s'entraîner pendant 6 ans.

elle est pas belle la vie ?

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    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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