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Publié le

Y a-t-il un site officiel de la FISM? Mis à part fism.com et fism2003.com?

J'ai lu qqpart que la Fédération Internationale des Sociétés Magiques regroupait 60 pays, j'aurais aimer en apprendre d'avantage sur cet organisme. D'où ma question [Clin d'oeil]

Sébastien

Publié le

Otto avait raison. Noël approche à grands pas et toujours rien.

Heureusement, nos voisins de Germanie nous proposent un très beau compte rendu avec plein plein de belles photos.

  • 2 weeks plus tard...
Publié le

J’ai lu pas mal des comtes rendus sur ce congrès, mais je trouve que l’on ne respecte pas assez les vrais genies.

Donc : HONNEUR AUX INCOMPRIS !

Dés le début du congrès le climat est donné : on ne rigole plus : la catégorie « magie comique » sera supprimée, on a d’autres choses à faire ! Le congressiste pense « je m’en fous, il y aura toujours les minables et les mauvaises qui seront une source de gaieté inespérée. Seconde erreur : si un numéro ne correspond pas aux goûts des juges, le jury a le droit de faire fermer le rideau après trois minutes. Ce qui nous privera donc du plaisir de nous fendre la gueule pendant les massacres.

Difficile donc de se mettre à la chasse des moments de fraîcheur et de franches rigolades.

Pourtant j’ai réussi à trouver les oiseaux rares : ceux qui sont différents, marginaux, sentimentaux, fragiles ou incompris, ceux qui ne correspondent point au goût de Monsieur l’AFAP et son épouse, ni aux critères du jury. Il y a quelques décennies j’aurais pu entrer dans ce club très fermé – j’ai été viré des deux sociétés magiques en Autriche - mais l’AFAP m’a embougeoisé…

- Je commence par les galas : ici également, on dirait que les numéros comiques ont été supprimés, et pourtant il y en avait… Pas de fermeture du rideau non plus après trois mauvaises minutes. Pourtant on aurait pu ! Mon cœur penche tout d’abord pour IRINA , une belle Russe bien en chair (photo) qui nous a montré des foulards vides qui changent parfois de couleurs. Les changements sont difficilement perceptibles, car tout est orné des motifs du folklore russe (période 1900 – 1910) qui sont quasiment identiques pour nos yeux mal entraînés. Après 10 minutes de déplacements style poupée russe sur roulettes, une apparition du Kremlin sur la tête de l’artiste ! J’ai trouvé ça très drôle, mais le public n’a rien compris, car ce n’était pas annoncée comme numéro comique. Dommage ! IRINA m’a expliqué par la suite que ce n’etait pas le Kremlin sur sa tête, mais une église dont j’ai oublié le nom.

Il y avait aussi un membre du jury, qui chantait hystériquement avec son épouse une espèce de « rap » et qui jetait quelques cartes par terre dans l’espoir de faire rire. Dans le concours on n’aurait pas pu fermer le rideau car ca ne durait que 3 minutes et 20 secondes. Il est mondialement connu que les incompétents dans les jurys sont légion, mais le prouver au cours d’un gala : chapeau ! Je lui décerne donc le premier prix du courage !

D’autres incompris ont été les NAPOLEONS qui présentaient le premier gala : Ils voulaient nous prouver qu’avec un peu d’application on peut facilement saboter un spectacle. Je trouvais cette démarche assez éducative, mais le public non… Et je tiens encore une fois à remercier l’organisation de ne pas avoir appliqué pour les galas le règlement de la fermeture du rideau après 3 mauvaises minutes ! Sinon on se serait couché très tôt…

Laissons donc tomber les comiques pour trouver d’autres choses plus marrantes : les concours, en en particulier la magie avec animaux : Carlos HILSDORF , l’ami des colombes m’a beaucoup plu. Malheureusement je n’ai pas tout vu, car on fermait le rideau après cinq minutes, ceci est dommage. Les spectateurs n’ont sûrement pas pigé que ce charmant jeune homme nous montrait sa propre version de « Les Oiseaux » de HITCHCOCK : léger combat avec les deux premières colombes, plus violent déjà le passage où il mettait le troisième oiseau dans une caisse noire et qu’il ne pouvait plus retirer ses mains pendant une longue minute. Combat des trois pigeons à l’intérieur de la boîte ou déchirement des mains par les bestioles ? Le mystère restera intact, car juste au moment où il sortait de la boîte ses mains et un foulard en feu - il me semblait aussi une bête à moitié brûlée - l’incorruptible jury a fait fermer le rideau. Comme s’ils n’avaient pas compris le message de l’artiste : « Vive HITCHKOCK ! »

Autres grands vedettes du concours : « LE DUO », deux amis belges. Premières trois minutes : les boules dans la bouche. En parlant, mais on ne comprenait rien à cause des boules… Les prochaines six minutes étaient consacrées au fameux jeu des gobelets avec 2 morceaux en mousse. Pour augmenter l’émerveillement, ils chantaient une mélodie de cirque (à capella, donc sans paroles ni musique), et à ce moment-là j’ai pu assister à un phénomène qui se manifeste parfois pendant une prestation comique et qui n’est pas possible à la télé : le public bascule lentement du « je ne comprends rien » au « c’est sûrement du comique » en passant par « ce n’est pas drôle » puis finalement au « on en a marre ». Et juste à ce délicieux moment ou les sentiments virent encore une fois et un début de haine devient quasiment palpable, le rideau se ferma et nous ne saurons jamais la fin de cette expérience de psychologie des masses. Mais le destin nous souriait quand même un peu, car les commandes pour fermer le rideau étaient en panne, ce qui nous a procuré quelques minutes de bonheur supplémentaires. C’est finalement le directeur de la FISM qui a personnellement tiré le rideau. Assez marrant ! Pour la petite histoire : l’un du « DUO » etait parmi les fondateurs du « cirque du soleil ».

D’autres concurrents ont eu davantage de chance : on ne pouvait pas leur fermer le rideau, car rien n’était assez mauvais pour les virer. Tout d’abord JAKUB KROULIK : Lanterne de rue sur la scène, donc romantisme assuré. Entre un jeune homme, foulard rouge autour du cou et canne dans ses mains fragiles. Disons le tout de suite : il n’aurait pas été retenu pour un casting pour « RAMBO ». Cela commence avec une séquence de la canne volante la plus sensuelle que j’ai jamais vu. Sur la chanson d’Hervé Villard « Reviens » ! Suit une routine de foulards roses et une autre avec les anneaux (ils sont mats, c’est plus chic) et cela sur les Top-Ten francophones des années 70. Sheila, Ringo, Mathieu : un régal musical. Les chansons passaient en version intégrale, le jeune homme n’avait sûrement pas compris les paroles – il est tchécoslovaque – ce qui rendait cette prestation irrestible. Premier Prix comique et Grand Prix de la chanson française pour l’Eurovision. Reviens dans mes bras Jakub, je te ferai écouter toute ma collection Mylène FARMER ! Tu as prouvé qu’avec une distanciation à la Brecht on obtient des résultats surprenants. Evidemment c’est encore une fois seulement moi qui t’a compris…

Mais mon préféré, mon chéri, c’était le roi de la subtilité : Jorgen FEVRE ! Il porte des lunettes, il fait 1 mètre 60 et il est Danois, ce qui rajoute au charme. Il a entre 20 et 50 ans, quelques personnes ne bougent pas avec l’age. Guéridons chromés sur scène, rideau de fond jaunâtre, entrée en queue de pie avec canne, qui change de couleur. La canne se transforme en deux foulards, les 3 annaux de Richard ROSS passent, colombes, foulards gris-jaunâtres : un régal ! Ce mec voulait sûrement faire un hommage aux cabarets des années cinquante, mais encore une fois personne sauf moi ne l’avait remarqué. C’est le seul candidat qui nous intéressait à un tel point que nous nous posions des questions genre « où vit il ? », « comment passe-t-il ses nuits », au « a quel âge a-t-il quitté la maison de ses parents, 35 ou 36 ans » ou « est il encore vierge? ». Une chose est sûre pour moi : il porte des sous-vêtements Thermolactyl, même en été. Personne du jury n’avait compris que ce numéro est une métaphore des longues nuits d’hiver à Odense au Danemark, donc malheureusement pas de prix officiel.

Un autre grand fantaisiste est DAG LOFALK , le nouveau président de la FISM, car le prochain congrès sera à Stockholm. Ce charmant homme de 110 kg qui nous vient du fond des forêts suédoises, ne pouvait pas aligner deux phrases et ne se souvenait plus de la date pour le prochain FISM-congrés… Un marginal qui promet !

- Je ne veux pas terminer ce compte-rendu sur les stars méconnues sans rendre hommage au duo OTTO et MARTYN , qui nous ont fait vers minuit au sous-sol un spectacle « trash » : Boules Slydini dans de vraies toilettes avec bruitage nature, scène cuir dans une backroom pour pédés, les séquences « pipe » avec des ballons et « masturbation » avec des pompes à vélo etaient plus vraies que nature, également le sketch ou ils avalent des cigarettes à la Mullica en s’embrassant sur la bouche. Truc final si l’on peut dire, apparition d’un lapin qui ne vint jamais. Mais tout le monde s’en foutait, car la salle etait déjà vide. J’ai compris, et je suis probablement le seul, qu’ils voulaient nous dire que nous magiciens avec nos smokings et nos sourires hypocrites sommes encore plus vulgaires qu’eux, et eux sont seulement vulgaires-honnêtes tandis que nous, nous sommes tous des honteuses mal baisées !

Lucidement,

Otto

[ 27. Août 2003, 18:33: Message édité par : Thomas THIEBAUT ]

www.ottowessely.fr

Publié le

Je crois bien d'avoir ce souvenir dans mes pensées refoulés...... Comme mon passage à la TV Suisse où on est venu me payer apres la repetition, et on m'a demandé de quitter le studio, car d'autres "vedettes" (Isabelle Aubret entre autres....) ne m'ont pas trouvés digne de paraitre dans la meme emission qu'eux...... Souvenirs, souvenirs.

bises

otto

www.ottowessely.fr

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    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de Luc Apers : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Mickael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou Gaëtan présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le vois aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.        
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