Intermittents... vu sur Aol

[William ESTON]

Art-Gaêl , la magie ne t'a rien apporté dans tes spectacles?

Un magicien n'est pas un conteur, ou un clown... sinon ce n'est plus un magicien mais un conteur... qui se sert de la magie...?

Il est vrai que le théâtre peut recentrer les "presquedigitateurs" dans leur personnage de magicien mais un magicien est un magicien.

J'ai travailler avec un clown (pas le clown classique mais un clown conteur, mime...) qui faisait 40 % de magie et de comédie dans son spectacle et je suis passé après. Le public a senti la différence entre les deux et les rôles ont été remis à leur place. Le clown était un farceur qui se croyait magicien (pour les enfants) et le magicien un magicien. Ce qui est drôle est que ce clown pourrait faire un très bon magicien et non l'inverse...

[Gibé QB]

Citation:

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Comment financer presque 900 millions d’allocations reversées aux intermittents avec seulement 120 millions de cotisations versées à ce régime ?

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-En prenant en compte les cotisations des permanents du secteur culturel qui cotisent au régime général. Les intermittents sont des chomeurs, toute caisse de chomeur est déficitaire (de fait). Les interimaires par exemple sont en déficit de 4 milliards mais tout le monde trouve normal que le régime général paye pour eux puisqu'ils cotiseront eux-même à ce régime lors d'un embauche définitive.

Un chiffre: l'économie générée par le secteur culturel (hors patrimoine) représente 3 % du P.I.B (je sais, c'est énorme). peut-être que ça serait à prendre en compte dans les calculs?

Pour équilibrer les annexes on pourrait aussi penser à :

- Baisser le plafond d'indemnisation (27 000 balles d'Assedic possibles par mois) au lieu d'encore l'augmenter comme vient de le faire la réforme Medef/CFDT et cie

- virer un certain nombre de corps de metier qui n'ont aucun rapport avec le spectacle de l'intermittence: Barman, chauffeur, platrier/peintre,...

-Obliger les grosses chaines de télé et de radios à des embauches définitives au lieu de les laisser continuer le chantage: "je te déclare 507 heures et en échange, tu bosses le reste du temps gratos pour moi puique tu touches les ASSEDICS grâce à moi"

- un contrôle accru du travail au noir, et par travail au noir j'entends aussi tous les amateurs qui se font payer mais qui ne déclarent rien participant ainsi au déficit

Allez, faisons ça, ça devrait déjà être pas mal pour commencer.

[Delly]

ouais screech

Anarchie !!!! et repeignons la France au Glimmer

[Otto WESSELY]

Pourtant tout est clair comme l'eau de source :

"3) Calcul du "taux", c'est-à-dire du montant de l'indemnité journalière.

a - D'abord, au moment de l'ouverture des droits, on calcule le SAR (Salaire Annuel de Référence) et le SJR (Salaire Journalier de Référence), sensé correspondre à la moyenne des rémunérations par jour de travail durant les 10 mois (1/2) pris en compte pour l'ouverture de droits. Il est en fait calculé comme suit :

SJR = SAR (total des salaires perçus sur les 10 mois, abattus et plafonnés) x 10 / nbre d'heures sur les 10 mois.

Exemple : En 10 mois 1/2, Mme W, comédienne, à fait 50 cachets isolés payés chacun 100 euros brut. Elle a donc fait 50 X 12 = 600 heures. Comédienne, elle subit en général un abattement de 25% ; chaque cachet est donc comptabilisé à 75 euros (c-à-d 100 moins 25%) et son SAR est donc SAR = 50 X 75 = 3750 euros.

Son SJR est par conséquent SJR = 3750 X 10 / 600 = 62,5 euros. (à noter que pour des salaires toujours égaux à 100 euros, on estime que sa moyenne est à 62,5 euros seulement !)

b - Calcul de l'indemnité journalière. On utilise la formule IJ = 19,5 % du SJR + Partie Fixe (environ 10 euros) + 2,6 centimes par heure de travail sur les 10 mois (1/2)

Dans le cas de mme W : IJ = 19,5% de 62,5 + 10 + 0,026 X 600, soit IJ = 12,19 + 10 + 15,60 = 37,79 euros

Pour chaque jour indemnisé par les Assedic, Mme W percevra donc 37,79 euros

4) Calcul du nombre de jours indemnisés au cours d'un mois.

Le système change radicalement. Jusqu'à maintenant, on nous retenait en gros une journée d'Assedic pour une journée de travail (le calcul n'était pas si simple mais arrivait à peu près à ça). Si l'accord est agréé par le gouvernement, voici comment les choses se passeront : Chaque mois, les assedic attendront de recevoir nos feuillets Assedic pour calculer la somme des SALAIRES que nous aurons perçus au cours du mois. Ils diviseront ce total de salaires par notre SJR, et ça leur donnera le nombre de jours d'indemnités à nous supprimer pour ce mois-là. Exemple de Mme W. : en mai, elle fait deux cachets, un à 500 euros et un à 125 euros. Elle a perçu 500 + 125 = 625 euros dans le mois, ce qui correspond à 10 fois son SJR : 625 / SJR (établi à 62,5) = 10. Les Assedic vont donc lui retirer 10 jours d'indemnités sur ce mois, et elle percevra 37,79 X 21 = 793,59 euros d'Assedic.

Voici une conséquence "amusante" de ce système de calcul. Imaginons deux comédiens, U. et V. qui travaillent en mai sur le même film. Chacun a deux cachets, et est payé autant : 600 euros par cachet, donc 1200 euros chacun. Seule différence entre eux : durant les mois précédant leur dernière ouverture de droits, U. faisait surtout du théâtre, avec de faibles cachets, et V. surtout du cinéma, avec de bons cachets. U. a un SJR de 50 euros et V. un SJR de 300 euros.

Que va-t-il se passer à la fin du mois ? Les Assedic diront à U. : "Vous,vous êtes un pauvre, et 1200 euros correspondent à vos revenus sur 24 jours (car 1200 / 50 = 24) ; nous vous verserons donc 31 - 24 = 7 jours d'Assedic pour ce mois" alors que V. sera mieux considéré : "Cher M. V., votre train de vie est élevé, vous vivez à 300 euros par jour, nous allons donc vous retirer seulement 1200 / 300 = 4 jours d'Assedic pour ce mois-ci et vous percevrez 31 - 4 = 27 jours d'Assedic !"

Avec une maitrise en mathemathiques supérieures et en comptabilité avancée, il vous sera facile de calculer vos droits. Seulement quelques heures par jour vont suffire de vous mettre à jour concernant les droits que la communité des contribuables vous doit.

Mathematiquement

otto,

qui ne comprends tj pas comment il est possible que SEVERINE CALLEGARO (20 ans de métier comme partenaire de magicien) est dans la misère....

[Thibaud]

voila les nouvelles du front ....toujours avec aol:

Les intermittents durcissent le ton, le gouvernement entre en piste

PARIS, le 30 juin (AFP) - Le gouvernement est entré dans le conflit des intermittents du spectacle lundi, alors que les menaces sur les festivals de l'été se précisaient et qu'une nouvelle manifestation, le festival de Marseille, était annulée.

Après avoir rencontré à Matignon le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et celui des Affaires sociales François Fillon, le ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon devait réunir en fin de journée plusieurs directeurs de festivals perturbés ou menacés : Stéphane Lissner, Bernard Faivre d'Arcier, Apolline Quintrand, respectivement patrons du festival lyrique d'Aix-en-Provence, du festival d'Avignon et du festival de Marseille.

Mme Quintrand avait annoncé dans la matinée l'annulation de la manifestation qui devait commencer mercredi. Philippe Toussaint, président de "France festivals", fédération des 81 festivals internationaux de musique, devait faire partie de la délégation.

Pour sa part, Bernard Faivre d'Arcier a demandé aux grévistes de suspendre leur mouvement, jugeant l'accord intervenu vendredi sur l'indemnisation de leur chômage "pas si mauvais que ça". "Ils sabordent leur propre entreprise", juge "BFA", qui se refuse "d'envisager" l'annulation du festival prévu du 8 au 28 juillet.

Un sentiment partagé par le secrétaire d'Etat aux PME, au commerce et à l'artisanat, Renaud Dutreil, selon qui les intermittents "sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis", voyant dans leur mouvement "une forme d'autodafé".

Les intermittents du spectacle n'ont pas relâché la pression lundi, et la Fédération des syndicats CGT du spectacle a appelé à une "grève générale reconductible du spectacle du cinéma et de l'audiovisuel" à partir du 8 juillet, date prévue de l'ouverture du Festival d'Avignon.

En région parisienne, trois importantes entreprises de location de matériel audiovisuel et cinématographique ont été bloquées. Plusieurs tournages ont été empêchés, dont celui de "Rois et reine", le prochain film d'Arnaud Desplechin.

Les techniciens et les choeurs de l'Opéra Bastille ont voté la grève, qui devait entrainer l'annulation du spectacle du soir.

Regroupés au sein d'une "coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France" depuis le 25 juin, les intermittents -soutenus par la CGT et FO- ont obtenu une salle dans le 11e arrondissement, après négociations avec la ville de Paris et le maire MDC de l'arrondissement, Georges Sarre.

En province, des manifestations ou occupations ont eu lieu à Poitiers et Nantes, tandis que la compagnie Royal de Luxe annulait la présentation de son spectacle dans le cadre du 17e Printemps des comédiens à Montpellier.

Jack Lang, ex-ministre socialiste de la Culture, a appelé à "sortir de la crise par le haut". "On doit retourner à la table des négociations, a déclaré le député du Pas-de-Calais sur BFM, en faisant appel à une personnalité incontestable qui bénéficierait de la confiance des uns et des autres". Il a évoqué le metteur en scène Jean-Pierre Vincent, chargé d'une mission comparable en 1992, lors d'une mobilisation similaire.

650 festivals ont été recensés en 2002 par le ministère de la Culture, représentant un total de 900.000 spectateurs. Pour la même période, le secteur a employé 5.000 salariés et 15.000 interprètes pour des recettes de 38,5 MEUR et un chiffre d'affaires évalué à 48,5 MEUR.

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Les nouveaux régimes d'indemnisation des intermittents

PARIS, 30 juin (AFP) - Le protocole d'accord signé vendredi par le Medef, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC sur le mode d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle contraindra ceux ci à travailler plus pour moins d'indemnités.

Actuellement, les intermittents du spectacle (artistes et techniciens) doivent justifier de 507 heures de travail dans l'année (contre 606 pour les salariés du régime général), ce qui leur ouvre droit à 12 mois d'indemnités chômage.

Le protocole d'accord distingue désormais les artistes des techniciens. Le seuil des 507 heures est maintenu pour les deux catégories. Les 12 mois d'indemnisation sont ramenés pour tous à 8 mois. Mais les techniciens devront avoir accompli les 507 heures sur 10 mois, les artistes sur 10 mois et demi.

Le protocole d'accord prévoit la suppression de la dégressivité des allocations.

Aux termes du nouvel accord, selon Denis Gautier-Sauvagnac, vice-président de l'Unedic et chef de file de la délégation du Medef qui a conduit les négociations, l'indemnité journalière moyenne versée aux intermittents privés d'emploi passera de 45 EUR à 53 EUR.

Jean Voirin, secrétaire général de la fédération CGT des Spectacles (majoritaire, non signataire du protocole, comme FO), évalue à 35% le pourcentage d'intermittents qui seront exclus par le nouveau régime.

Le régime spécifique d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle est actuellement défini par les annexes 8 et 10 à la convention d'assurance chômage, créées en 1969.

L'annexe 8 concerne les artistes, ouvriers et techniciens de l'audiovisuel et du cinéma. L'annexe 10 s'applique aux artistes et techniciens du spectacle vivant.

L'accord entrera en vigueur le 1er octobre 2003, une fois qu'il aura reçu l'agrément du ministère des Affaires sociales, ce qui devrait intervenir dans un délai d'un mois environ. Il sera valable jusqu'au 31 décembre 2005, échéance de la convention générale d'assurance chômage.

Dans un rapport publié le 21 août 2002, l'Unedic évaluait à 97.000 le nombre d'allocataires. Les syndicats estiment qu'ils sont entre 60.000 et 65.000.

L'Unedic souligne que l'indemnisation des intermittents du spectacle coûte huit fois plus que le montant de leurs cotisations. Pour l'année 2001, l'Unedic évalue à 838 M EUR le montant des prestations versées aux allocataires, contre 100 M EUR de cotisations encaissées.

Selon l'Unedic, un intermittent coûte quelque 8.700 EUR au régime contre 8.000 EUR pour l'allocataire moyen.

Le 1er septembre 2002, les cotisations des intermittents ont été portées de 5,6% à 11,6%, partagées entre salariés et employeurs, contre une hausse de 0,2% pour les autres salariés.

Cette décision entérinait l'accord signé le 19 juin 2002 entre le Medef et la CFDT, la CGC et la CFTC, contre l'avis de la CGT, qui soulignait notamment que la mesure créait une distorsion entre cotisants.

30/06/03 14:01

[David LEGRAS (Screech)]

C'est moi ou la france par en e ?

Plus de retraite, plus d'artiste, tous le monde dans la rue ...

c'est l'anarchy !!

No futur les gars !!

Fuck the democratie et autre connerie...

Dite, si je me presente en tant que monarque despotique, vous votez pour moi ? (lolol c'est très drole je trouve ce que j'ecris )

[Christophe (Atlante)]

Citation:

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Débat lancé par screech:

C'est moi ou la france par en e ?

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Pourquoi elle a deja ete au top ?

En tout cas c'est une bonne chose que certains les soutiennent.