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Appel à la Mobilisation Intermittents


Michel ROLLET

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Citation:

Débat lancé par michel rollet:

pour Sir C, qui fait sa propre interprétation de mes propos et n'argumente que par lieux communs, clichés et autres idées reçues, je ne continuerai pas de débattre tant qu'il n'aura pas un discours intelligent. C'est une pure perte de temps.

Cher monsieur,

Tout est une question d'interpretation... tout ce que vous me reprochez est exactement ce que j'ai retrouvé dans votre post (lieux communs et clichés) et justement ce qui m'a poussé à répondre d'une façon qui ne s'est, j'éspere vous rassurez, jamais voulu intelligente...

Ceci étant, pour moi aussi ce ne fut qu'une perte de temps, mais malheureusement ce jour là j'en avais...

Pour Otto : sur la situation d'un roulant SNCF tu as juste oublié un détail (valable pour tous grêvistes) : la majorité d'entre eux s'en sortent, à l'issue de la grêve, sans perte de salaire, par plusieurs petites astuces (dont la plus connue est la mise en maladie, les autres des détails légaux dont-ils connaissent les raffinements...)

Oups! aurai-je dis quelque chose d'intelligent?

Rassurez moi! ce n'est pas ça!

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Membres les + Actifs

Juste un petit message pour vous dire que demain 11 Juin se déroule les negocitions définitives sur nos annexes.

Pour ceux qui ce seront pas bougé le cul, faudra pas venir chialer.

Et ne vous y trompez pas, c'est pas simplement l'idée de rentabilité économique du système des intermittents qui est en cause, c'est la notion même de culture qu'il va falloir défendre à terme.

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Oyé oyé!

J'ai lu attentiverment ce post et je vous avoue que je m'inquiète un peu. L'artiste n'aime plus l'artiste, l'artiste juge l'artiste...

Je pense que le problème est beaucoup plus profond...chaque magiciens a des objectifs différents qui feront qu'ils vendra plus ou moins.

Tout d'abord, avec une magie "légère" on peut très facilement tourner et je vous avoue que ceux qui disent "moi je bosse, bougez vous le cul, vous vendrez" m'hirissent parfois les poils car pour la plupart ils ont à mon gout une magie bonne mais "légère". J'entends par légère une mise en scène décousue, des musiques de la dernière compile "tubes 2003"... Je ne dis pas que je n'aime pas, je dis que ce n'est pas ce que je préfère et je ne rêve pas spécialement en les voyant. Mais ils sont bons dans ce style de magie.

J'ai des amis magiciens qui tournent bien, très bien car ils ont une magie "commerciale" (bien que ce soit un terme que je n'aime pas trop). Ils ont des projecteurs asservis, quelques musiques "boom boom", de jolies partenaires, une mise en scène légère mais parfaitement maîtrisée et ils vendent. La majorité de leurs clients : des CE, des maisons de retraites, des entreprises...

Ils ne se vendent pas du tout dans les circuits culturel. Ce circuit est beaucoup plus dur, car là on demande des comédiens, des mises en scène théâtrales captivantes, des "plots" qui ont un sens... la sélection est sévère car à côté ils ont une programmation culturelle de qualité. Des magiciens tentent d'y perser (j'en fait parti) mais c'est un autre monde.

Et pourtant croyez moi je bosse autant que ces magiciens "commerciaux" (plus de 80 heures par semaine, cher CHRIS) , je répète avec une metteur en scène, je soumets mes textes à un dialoguiste de théâtre et j'ai une personne a temps plein qui me vend... mais je vends beaucoup moins, je gagne bien moins ma vie. Je ne m'en plains pas, j'ai choisi cette voie de la magie théâtrale mais s'ils vous plaît messieurs les "magiciens commerciaux", ouvrez les yeux : votre magie est bonne mais pas théâtrale. Respectez ceux qui ont une vision théâtrale de la magie ou une autre vision que la votre et qui par conséquent galère beaucoup plus que vous pour se vendre. Ne pensez pas être les seuls bosseurs. Ce n'est pas parce que vous jouez 80 spectacles à l'année que vous bossez plus qu'un magicien qui joue 30 fois dans l'année un spectacle que les spectateurs n'oublieront peut-être jamais...

Bises

Willy

auteur, compositeur, interprète de rêves...

www.sebastienparis.com

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"Et pourtant croyez moi je bosse autant que ces magiciens "commerciaux" (plus de 80 heures par semaine, cher CHRIS) , je répète avec une metteur en scène, je soumets mes textes à un dialoguiste de théâtre et j'ai une personne a temps plein qui me vend... mais je vends beaucoup moins, je gagne bien moins ma vie. Je ne m'en plains pas, j'ai choisi cette voie de la magie théâtrale mais s'ils vous plaît messieurs les "magiciens commerciaux", ouvrez les yeux : votre magie est bonne mais pas théâtrale. Respectez ceux qui ont une vision théâtrale de la magie ou une autre vision que la votre et qui par conséquent galère beaucoup plus que vous pour se vendre."

Où peut on voir votre spectacle ? Je suis curieux ! Avec tous mes encouragements,

Amicalement

otto

www.ottowessely.fr

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Tout à fait d'accord avec William.

J'irais juste un peu plus loin que lui sur un point : la notion de "commercial" est présente dans toutes les disciplines artistiques et est synonyme de "alimentaire". Les peintres, les musiciens, les auteurs...etc. tous ont fait du commercial pour bouffer sans jamais perdre de vue leur véritable objectif : l'art. En magie le "commercial" semble faire la fierté des magiciens et des marchands. Commercial semble vouloir dire : "qui va plaire et dévaster votre public". Je vois des grappes de magicos se gargariser avec cette notion de "magie commerciale" : "cet effet est un killer ! Très commercial !". On parle de quoi là ?.. De savonnettes ou de magie ? De "produits" de consommation courante ou de rêve ?

A quand les cartes de VRP-magicien : Vendeur de Rêves Préfabriqués !

Juste une question : quand vous bossez pour une entreprise... on vous confond avec le personnel commercial ou vous avez VRAIMENT l'air d'être un magicien ?.. Laissez-moi deviner... cravate en polyamide imprimé et costume croisé en nylon infroissable ?..

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Bonjour tout le monde,

Je suis d'accord également avec Wiliam Scott pour dire que beaucoup de magiciens ne font pas un vrai travail de recherche et création et se contentent de pratiquer une magie très "commerciale".

Mais pour en revenir sur le statut particulier des intermittents du spectacle, il faut se poser la question à quoi servent les indémnitées assédic ?

Ce sont d'après les organismes spécialisés des aides données pour faire face à la précarité de l'emploi, et que l'on soit dans le domaine du commerciale ou de l'artistique et du culturel cet emploi reste précaire. Les idémnités sont donc justifiées dans les deux cas.

Concernant ceux qui veulent faire un vrai travail culturel et artistique c'est plutôt du ressort de la DRAC d'apporter des subventions d'aide au développement artistique.

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Organisme: MEDEF

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Intermittents du spectacle : Des propositions nouvelles à la fin du mois

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Déclaration de Denis Gautier Sauvagnac, chef de file de la délégation patronale, à l’issue de la réunion paritaire du 11 juin 2003 sur les intermittents du spectacle. Prochaine réunion paritaire : 26 juin 2003

La CGPME, l’UPA et le MEDEF mènent des négociations difficiles avec des organisations syndicales responsables qui s’efforcent avec nous de trouver un accord. Cette négociation est à nouveau interrompue aujourd’hui et est reportée au 26 juin 2003. L’idée est de trouver un système d’indemnisation des intermittents du spectacle qui fasse que le revenu qu’assure l’assurance chômage aux intermittents du specta! cle soit un revenu de remplacement lorsque la personne n’a pas de travail et ne soit pas un revenu permanent comme ça l’est à l’heure actuelle. Nous partons du principe que l’artiste, le technicien est un homme ou une femme qui veut travailler. Il a donc besoin de vivre de son travail. S’il y a un accident de parcours professionnel, il est normal que l’assurance chômage l’indemnise. Il n’est pas normal que l’assurance chômage l’indemnise cinq, dix, quinze ans de suite parce qu’elle n’arrive pas à trouver par son travail le revenu qui lui est nécessaire pour vivre. Nous essayons de mettre en place un système qui respecte la personne, de l’artiste ou du technicien, et qui lui apporte un revenu de remplacement en cas de difficultés mais qui ne soit pas une méthode de rémunération à l’année. Nous avons des débats sur la durée et le montant de l’indemnisation. Nous progressons. La délégation patronale, tout à fait unie, a fait une proposition aujourd’hui qui est une avancée par r! apport à la semaine dernière. Nous sommes donc dans une situation intermédiaire et nous espérons pouvoir faire des propositions nouvelles à la fin de ce mois.

Puis Denis Gautier Sauvagnac a répondu aux questions des journalistes

Sur quoi les négociations ont elles buté ?

Cela bute traditionnellement sur la période d’indemnisation et sur la question des droits acquis. Nous rentrons là dans un domaine technique. La réalité est de savoir si l’intermittent du spectacle vit de son métier de technicien ou d’artiste ou bien s’il vit de l’assurance chômage. Nous souhaitons qu’il vive de son métier et que l’assurance chômage lui apporte le revenu de remplacement dont il a besoin lorsqu’il y a un accident de parcours professionnel. On ne peut pas avoir ce statut d’intermittent toute sa vie professionnelle. La noblesse de ces métiers c’est d’être artiste ou technicien. Intermittent, c’est une situation qui doit être temporaire.

Faut-il faire le ménage dans l! a profession ? Y a-t-il des abus ?

Sûrement, il y a des abus à la fois au niveau des personnes qui se déclarent intermittents et nous sommes tout à fait d’accord pour reconnaître qu’il y a des abus dans les conditions dans lesquelles les entreprises publiques et privées emploient ces personnes. Il y a en effet un ménage à faire, c’est un élément de la négociation.

florent wilden magicien

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