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[Réflexion] Magie dans la Bible ...


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C'est loin d'être incompatible, après tout le fantastique de nos régions est à l'origine un merveilleux chrétien, même s'il recouvre souvent des traditions encore plus anciennes.

Il y a cependant une différence énorme entre une magie tirée du merveilleux chrétien et une magie de type "gospel" (à la André Kole) typiquement américaine.

D'autre part, le Coran et la Torah sont aussi porteuses: rappelons que dans le Coran, les Djinns sont considérés comme une race à part entière, et les anges leurs tirent des flèches de feu lorsqu'ils vont écouter à la porte du Paradis.

Le légendaire juif des dybbouks et autres golems n'est pas tiré immédiatement de la Torah, quoique Adam est né de la glaise.

Les livres sacrés peuvent avoir un sens exotérique ou ésotérique.

Même certaines obédiences maçonniques utilisent encore la Bible.

Chez les coptes chrétiens d'Ethiopie (qui disent conserver l'Arche d'Alliance), les rouleaux et les livres magiques servent à une magie de guérison.

C'est un sujet sans fin...

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D'où l'idée intéressante de faire un test book à partir de l'ancien testament... C'est une partie commune au christianisme, à l'islam, et au judaïsme.

Sinon, pour le golem, on est en plein dans la partie kabbalistique du Zohar, et donc, forcement, pour les puristes, on est en marge de la torah.

Mais là encore, aujourd'hui, celui qui prononce le mot kabbale sent plus de magie que s'il prononçait le mot magie lui même!

Abracadabra, la célèbre formule, vient de l'araméen, et ce retrouve dans l'ancien testament, et veut dire "qu'il soit fait ainsi".

Okusposkus, la version saxone, vient de "hoc est corpus meum" (cela est mon corps), et se retrouve quant à elle dans le nouveau testament.

On ne peut envisager la théologie, sans une part de magie mystique, que ce soit au premier ou au énième degré...

L'idée est donc forcement bonne! Il n'y a plus qu'à œuvrer en ce sens!

Jyss Vaun Der Bylt

Seigneur des Terres et des Royaumes d'Enöm.

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D'où l'idée intéressante de faire un test book à partir de l'ancien testament... C'est une partie commune au christianisme, à l'islam, et au judaïsme.

Ce serait plutôt le contraire. Pourquoi penser en terme de tour plutôt qu'en terme d'effet ?

Le tour (éventuellement un book test) devrait être au service de l'effet.

Note que la Bibliomancie se propose de faire ça: répondre à une interrogation par l'usage du Livre (ou d'un livre).

Mais dans ce cas, l'effet tourne autour de la réponse à la question posée et de son sens. Le book test ne serait que le moyen de réaliser l'effet.

J'espère que je suis clair, parce que moi il m'a fallu un certain temps avant de piger la différence entre tour et effet.

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    • Un exposé très clair qui survole nombre des questions dont on a débattu dans ce sujet, et surtout quelques points de vue nouveaux. Quelle question poser à un génie qui aurait la capacité de ne répondre – mais avec vérité – qu’à une seule et unique question ? (Pour ma part j’aurais une question différente à poser de celle proposée dans la vidéo.)  Différence entre cause et raison. Le principe de raison suffisante et le Dieu de Leibniz qui est très loin de celui des religions, un Dieu « qui n’avait pas vraiment le choix. Ainsi, la raison d’être du monde n’est pas issue d’une volonté libre ou d’un caprice divin mais d’une nécessité logique. »  La logique précède-t-elle Dieu ? Les lois (physiques) précèdent-elles la « création » de l’univers ?  Si le néant contient des lois, peut-il s’appeler néant ?  Le Néant peut-il se néantifier ? Cf. Robert Nozick, Philosophical Explanations, et l’aspirateur qui s’aspire lui-même.   La supposition (erronée ?) que l’état naturel serait le Néant et non l’Existence. Biais implicite qui consiste à considérer le Néant comme l’état de départ par défaut. Illusion linguistique et fausse hypothèse du « plutôt que ». Exemple de l’herbe et du gazon. Bergson et le Néant comme pseudo-idée.  Et si le problème reposait sur la structure de notre langage ?  De même que le zéro fut inventé après les autres chiffres, la question du Néant ne peut se poser que s’il existe quelque chose.  Francis Wolff et la lutte contre le charlatanisme spirituel et les marchands d’illusion illuminés.  Etc. « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » (Parole de philosophe)  
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