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Je voulais savoir quelle etait votre plus belle conférence.....la plus instructive...la plus drole....etc..

Je suis curieux de connaitre la reponse de Mr Duvivier! (j'apprecie ses visites sur ce forum!)

Sim.

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Publié le

Les plus belles conférences auquelles j'ai pu assister sont celles de Juan Tamariz.

C'est quand on voit le travail de cet homme et la minutie extrême avec laquelle il prépare ses effets qu'on comprend pourquoi il tant de succès.

Je pense qu'il prépare même la partie explicative de sa conférence de la même façon, ce qui rend le résultat extraordinaire.

Publié le

Peut-être celles de Rune KLAN et Josh JAY au Double Fond.

C'était une conférence commune.

Rune n'avait rien à vendre et nous présentait que des routines techniques de pièces (ou de malade comme dirait si bien Kéli) tandis que Josh nous présentait ses tours tout aussi excellents et variés !

C'était à celui qui récolterait le plus d'applaudissements.

C'est l'expérience qui a gagné ! wink.gif" border="0 (Rune is the best ! smile.gif" border="0)

Sinon, plus loin dans ma petite mémoire, je garde un très bon souvenir de Steve BEDWELL en 1998 à l'Acadamie de Magie.

Et aussi de David WILLIAMSON à la dernière FISM pour sa folie, sa technique et son génie créatif !

Et toi simonet, tes meilleurs souvenirs ?

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Publié le

Pour moi ca reste et ca restera Juan Tamariz dans les années 80 , au temps ou Mephisto organisait les week ends Magique, je ne connaisais pas ce Monsieur, on me le presenta en me disant "mais qui c'est celui la??!!".....et bien j'ai vite compris que c'etait notre maitre à tous.....et j'ai fini 20 ans après par l'inviter à faire une conférence en Belgique.....

Ramblar qui a gagné la FISM il y a quelques années ......et bien d'autres encore!

Sim.

Publié le

Mes grands moments ont été les confs de Tamariz à Toulouse (3 heures non stop de bonheur à l'état pur + les 3° et 4° mi-temps en deux jours), Bloom en 1988 (et aussi dernièrement à Toulouse) et les Mayettes Days: un véritable moment magique pour tous magiciens! Peut-être que Dominique Duvivier remettra le couvert un jour. Un grand moment dans ma voie magique où Derk Dingle passait à notre table et nous a gratiffié de la quasi totalité de son répertoire magique en 20 minutes non stop et à froid.

Je regrette de ne pas avoir vu Goshman et Vernon.

Je ne peux citer que celles-ci car je ne rend pas souvent à Paris ou à l'étranger.

Il y a aussi les moments passées à l'Escurial où quasiment jour et nuit pendant 4 jours on en prend plein les yeux et le coeur!

Yep

Publié le

Le plus beau moment a été pour moi le MAGIC DAYS de 1995;Inégalé a ce jour tant par l'atmosphère qui y régnée que par la qualité des artistes présents.Je me rappelle;Il faisait gris dehors,mais sous le chapiteau du cirque d'hiver,l'ame des grands s'etait donnée rendez vous pour nous éclairer.Etoiles éternelles.Je reve en silence d'un MAGIC DAYS 2.MERCI MR DUVIVIER.

Publié le

Uné évidence pour moi fut celle de Lennart Green...

Enfin plus un atelier qu'une cnférence mais qui s'est poursuivi tard dans la nuit...

Que l'on aime ou pas Lennart, quel univers si particulier !! Quel gentillesse aussi.

Certes, il faut savoir donner pour que Lennart nous offre, mais n'est ce pas là l'apanache de tous nos grands Maitres ?

Pour l'ambiance "off" il me reste celle de Sandy pour son Amour, sa "folie" et puis Vallarino... en "off" toujours...

Bref tous ces moments magiques enfouis dans nos rêves, nos coeurs, tous ces moments à venir encore...

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Publié le

La première conférence ou j'ai vu Albert Goshman, dans le début des années 70,un bonhomme qui prépare devant son auditoire sa " lecture " (la session n'a pas commencé, les gens s'installent )il a posé sa vieille valise " pourrie " sur la table et commence à se charger . Il extrait ses climax futurs, s'en met plein les poches,il semble ailleurs, ou nous donnons l'impression, nous public, venus le voir...de n'être pas arrivé encore, tellement il se fout de notre présence . Le Monsieur ne semble pas vraiment remplir les critères du magicien, tels qu'on pouvait se l'imaginer à cette époque :Une chemise d'une propreté plus qu'approximative, un costume qui fût neuf au siècle d'avant, j'en passe et d'autres du style!!! . Je regarde ses doigts boudinés faits plus pour la boucherie que pour la manipulation de haut vol! ( je m'étais laissé dire que la personne était extraordinaire ) alors que je contemplais un individu avec lequel, dans la vie normale, m'aurait donné envie de changer de trottoir, s'il s'approchait de moi, de peur qu'il me tape de quelques francs et me fasse un mauvais coup si je n'avais pas de quoi honorer sa demande .

On termine de s'installer...le brouhaha ambiant se calme, un présentateur dont j'ai oublié le nom présente " la future merveille " SILENCE DE MORT .A l'écoute du nom : Albert Goshman, les applaudissements se font ééénooormes...puis le silence revient peu à peu . Albert s'approche, appuie sur un petit magnéto à cassette,qu'il ne sait pas très bien faire fonctionner...enfin!!! il trouve le bouton play . Une musique se fait entendre, du niveau du goût vestimentaire de notre protégé, qui se termine par un texte enregistré qui annonce encore une fois : "ALBERT GOSHMAN " . Il prend la parole pour la première fois et dit : - It's me!!! . Rires dans la salle .

Il s'assoit et... devient beau, léger, extraordinaire, époustouflant, incroyable .

Cette soirée inoubliable m'a fait ressentir dans mes tripes au plus profond de mon être que je venais de voir le plus grand magicien du monde .

Quelques temps plus tard j'emmenais mon mentor français ( Ernest Pancrazi ) voir ce magicien qui avait bouleversé ma vie.

Ernest était une pointure en cartes et en close up, il faisait réference dans notre métier, à cette époque . Fred Kaps venait diner et apprendre de lui chaque semaine, quand il était de passage à Paris!!!, c'est dire .Pour pancrazi les salières étaient truquées et pis c'est tout . Il m'a fallu une bonne heure pour lui faire comprendre, que non!, les salières étaient ordinaires, vraiment ordinaires .

Avoir à faire comprendre cela à mon mentor m'a appris en plus que je touchais du doigt quelque chose d'indicible, unique et j'ai gardé au fond de moi ces joyaux jusqu'à aujourd'hui .

Je viens de parler de mon vrai premier bouleversement magique et autres...il y en a eu d'autres ensuite, bien sur, mais je ne voudrais pas trop abuser de l'espace, quand même .

Amitié .

Dominique .

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    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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