[CR] Du magicien aux Chansonniers de Peter DIN aux Caves le 170407

Isaac · 18 avril 2007

Peter Din aux caves le 17/04/07

Spectacle "Du magicien aux Chansonniers"

J’arrive vers 20h30 aux caves, un peu en retard, la salle principale est déjà bondée de nobles seigneurs et gentes dames qui festoient et s’abreuvent goulûment.

Le sorcier Fred Ericksen et son fidèle bateleur John Fiks, accueillent la populasse attirée par la promesse d’un spectacle présenté par le magicien Peter Din.

Des têtes connues sont présentes, Phil Day dans le rôle ce soir du cameraman qui immortalisera le spectacle de Peter, Arthur Tivoli le tétineur ensorceleur, Gérard Bakner le magicien des mots, un vampire gothique inquiétant (Fred n’oublies pas la prochaine fois tes balles d’argent), Didier Ledda ventriloque, Christophe Henriet producteur TV…

John Fiks, comme à son habitude, s’occupe de la première partie, je ne pourrais pas vous en dire plus car je fais la causette avec Gérard Bakner qui me raconte comment il ait entré en contact avec Pierre Perret, Jacques maillot… grâce à ses chansons.

Vers 22h00 commence le spectacle de Peter Din. Il commence par le tour « le magicien qui espérait avoir son nom dans le journal », le climax étant un effet de journal déchiré et reconstitué.

Des le départ, on sent que le spectacle ne va pas être le traditionnel spectacle avec accumulation de tours divers et varies sans queues ni têtes. L’effet magique n’est pas une fin en soit mais la cerise sur le gâteau d’un texte travaillé et basé sur la comédie et avec comme arme secrète la rime. Peter ne se contente pas de proposer un puzzle, un effet rationnellement impossible, mais IL DONNE DU SENS à son effet pour aboutir à une agréable alchimie texte et effet magique et c’est la tout le point fort de ce spectacle.

Apres le journal, s’enchaîne « une histoire de bouts et de centre ou à la fin on applaudi debout », un routine de sculpture de ballon avec les bouts et le centre du ballon qui voyage au sein même du ballon. Une routine difficile à décrire mais la encore l’intérêt réside dans la synchronisation texte, effets.

Peter enchaîne ensuite avec « une histoire d’accent », une performance de chansonnier.

Apres cet intermède, retour à la magie avec les cordes. Je vois John Fiks regarder avec gourmandise le numéro qui doit sans doute lui rappeler de bons souvenirs…

Peter nous fait ensuite voyager, direction la Russie. 2 spectateurs participent Anouchka, une séduisante slave et Vassili, un Russe qui semblait authentique mais qui avait décidemment bien du mal à ce concentrer sur l’Oural et c’est une bonne chose car le public était hilare avec ce running gag. Vassili, l’ouvrier prolétaire, amenant le pain au peuple, tenait avec fierté sa baguette de pain dans laquelle on retrouvera en fin de numéro le foulard illustré et signé par la séduisante Anouchka.

Peter alterne magie et performance de chansonnier, après le voyage du foulard il entame un sketch « quand on aime à 93ans, c’est comme à 20ans, ce n’est jamais pour très longtemps ».

Puis vient le moment de poésie avec un cœur en papier déchiré et reconstitué par la force de l’amour.

C’est maintenant au tour des cartes d’intervenir dans ce spectacle, Peter Din, fait choisir une carte qui est remise dans le jeu, puis il mélange le jeu et le lance sur une planche à pain tenue par la spectatrice. La carte choisie se retrouve punaisée à la planche à pain.

Un billet est emprunté, le coin est déchiré et conservé par le spectateur, Peter demande alors à une personne du public de lui donner une cigarette. Un spectateur, un certain Arthur Tivoli, se précipite à grand renfort de courbette, « oui Monsieur de président, voila votre cigarette Monsieur le président », Peter retrouve le billet emprunté dans la cigarette du tétineur ensorceleur. Cet effet conclu le spectacle mais Peter Din nous gratifie d’un rappel.

Il commence avec une performance de chansonnier « les gens à chien, ils sont charmants », puis enchaîne avec bobby le chien chanteur récalcitrant. La partie ventriloquie est excellente pour les petits comme pour les grands. Dans cette partie avec Bobby le spectacle est autant sur scène que dans la salle avec les réactions des enfants. Des l’intervention de la marionnette, les enfants sont sous le charme, il devient même difficile de les maintenir en place, ils se lèvent et restent debout comme hypnotisés par Bobby. Il y a vraiment 2 niveaux de lecture dans cette partie, les adultes qui apprécient la performance et les petits qui sont tellement pris dans l’action qu’ils en oublient que bobby est une marionnette.

Le spectacle se conclue avec 2 spectateurs Quasimodo et Esméralda qui jouent les marionnettes du ventriloque.

Plus d’info sur les prochains « Masters of magic » sur le site

http://www.mastersofmagic.fr/calendrier_des_artistes_invites_2007.htm

Isaac

Modifié 18 avril 2007 par Thomas THIÉBAUT

Thomas · 18 avril 2007

Merci pour cet article détaillant clairement la prestation de Peter !

Il ne manque plus que les photos !

Gérard BAKNER · 18 avril 2007

2 spectateurs Quasimodo et Esméralda

A noter que le spectateur jouant le rôle de Quasimodo n'était autre que l'un des compositeurs et arrangeurs de Johnny Halliday, Carlos et Céline Dion (entres autres stars) et l'auteur de très nombreux génériques de télévision dont les "Mandrakes d'Or" et "Attention Magie".

Quand aux photos, en (re)voici une :