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Publié le (modifié)

Bonjour à tous,

C'est une discipline que j'admire et que je souhaite convoiter.

Mais par ou commencer ?

Un livre, un dvd (ledda), cours ?

Merci de vos conseils judicieux

Reross

Modifié par Thomas THIÉBAUT
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Publié le

Gabriel et Ledda se valent, franchement !

Le DVD à C. Gabriel explicite les bases et vante plutôt les marionnettes qui sont poposées avec le DVD.

Celui de l'ami LEDDA explicite les mêmes choses et Didier propose des petits plus pour agrémenter le show.

Sinon, il y a aussi le livre de J. Hodges qui dévoile ses idées propres qui ne sont pas forcément sur les vidéos.

Enfin pour ma part, je possède les 3 !

Je n'ai pas de conseil à te donner sinon qu'il faut travailler ça dur pour réussir quelque chose de correct.

Publié le

Tout d’abord

Merci à tous ceux qui ont apprécié mon DVD.

La ventriloquie

Vaste sujet sur lequel je ne suis pas insensible.

La première chose à faire lorsque l’on veut faire de la ventriloquie est de choisir une poupée qui nous plaise.

Le choix de notre première poupée est primordial, dans le sens ou si tu aimes cette poupée tu pourras la faire vivre plus facilement.

Et ton apprentissage, sera d’ autant plus facile.

Une poupée n’est pas forcement un objet avec une tête, des bras et un corps.

Cela peut être un morceau de chiffon que tu positionnes sur ta main d’une certaine manière, une chaussette, une balle de tennis que tu coupes avec un cutter et pour les yeux tu fais deux points noirs au feutre.

Une fois que tu as la poupée que tu aimes.

Il te faut ratisser large

C'est-à-dire, prendre le maximum de DVD sur la ventriloquie qui t expliqueront les diverses méthodes.

Actuellement, il n’existe aucune méthode vraiment complète en langue française.

Le but :

En premier : ne pas bouger la bouche (mais ce n’est rien par rapport au reste)

En deuxième : réussir à émettre des sons qui correspondent à quelque chose de compréhensible

En troisième : trouver sa voix de poupée, mais attention, la voix doit correspondre à ta poupée

C est à dire que le petit garçon ne doit surtout pas avoir une voix de papy, la voix doit être vraiment différente de ta voix de tous les jours

Mais le point le plus important, est la vie de ta poupée.

Il y a de très bons ventriloques qui ne parlent pratiquement pas

(Voir la grenouille de BILL DE MAR sur le site du magasin Axtell)

Si tu as le temps, mercredi 11 avril 2007, je suis en conférence sur Lille au club de l’éventail

Je détaillerais non seulement mon DVD mais y apporterais de nouvelles choses importantes sur l’ art et la manière d’être ventriloque.

http://eventail.unblog.fr/conference-ventriloqie-didier-ledda-le-11-avril-2007/

Il y a aussi comme l’écrit PETER le congres des ventriloques en mai 2007, où je ne pourrais hélas pas être présent

www.didierledda.com

Publié le

Bonjour

Un grand merci à tous pour vos réponses très précieuses.

Je ne pourrai pas être sur Lille, donc Didier, ce sera pour la prochaine. Si tu viens sur Paris, ce sera nettement plus facile.

Pour les ateliers en mai, ça me parait davantage joueable. Mais un niveau d'experience est-il requis car encore une fois, je n'en ai jamais fait mais souhaite travailler cette discipline.

Merci encore

Publié le

pour avoir essayé la ventriloquie, je donne mon vécu sur la chose: j'ai trouvé il y a quelques temps un livre de hodge sur la fabrication des marionnettes ( il explique tout sur tout! , le must à mon avis, mais j'ai oublié le nom, et j'ai la fleme de descendre dans mon antre pour chercher.) donc j'ai crée deux marionnettes. 1 pour la scène, 1 de poche ( avec une carte) pour bosser. coté technique, j'ai demandé conseil à philippo et j'ai bossé. maintenant, je maitrise (à mon gout) la technique.il me reste le plus dure à faire: trouver la voix, et la personnalité de mes betes.

trouver la voix fait partie du plus difficile à bosser. il faut créer une ame à une marionnette, sans copier ou parodier une existante ( ce que font beaucoup de pseudo ventriloque) quand à l'ame...je n'y suis pas encore. ce que j'appelle l'ame de la bete, c'est à la foie les texte, (le style de parlé propre à la marionnette) et les geste de la chose. coté gestes, il faut regarder beaucoup de ventriloquie pour remarquer le technique globales (le mouvement de coup pour regarder une jolie fille....).Pour les textes, il faut une très bonne répartie. vous remarquerez que tout les grand de cette discipline donnent l'impression d'improviser. mais une bonne impro est une impro bien préparée.

je pense que sur les questions de gestuel et de personnalitée, il n'y a qu'une chose à faire: regarder des ventriloques. mais pas sur dvd, en live, sur scène.

la meilleur adresse pour trouver des infos: A 2 voix, faites une recherche sur le net....

il y a aussi 1 fois par an, le congrès des ventriloques, sur paris. (peter, n'hésite pas à me contredire si je me trompe) je ne sais pas si c'est un congrès à proprement parlé, mais tout les ventriloque (ou presque ) s'y retrouvent.

pour plus d'info: peter est le plus apte à répondre.

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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