Je n’aimerais pas avoir pour patron quelqu’un disant de moi qu’il me fait vivre. Ça fleure bon le patronat paternaliste du XIXe siècle. Je n’aimerais pas être un entrepreneur qui dit « chacun sa croix » quand il parle de son entreprise. Et enfin j’aurais peur si je devais découvrir que mon patron manque autant que vous de discernement.
Manque de discernement qui se traduit dans votre obstination, votre acharnement à vouloir à tout prix que n’exerce plus désormais la prestidigitation que ceux qui ont une nouveauté absolue à faire partager au public. C’est votre pensée, puisque pour vous il faut bannir toute nouvelle prestation publique qui ne serait pas une absolue création. Avec des gens comme vous, il n’y a même plus besoin de congés spectacles : tout le monde doit changer de métier, puisque vous prétendez que tout magicien n’étant pas dans la création absolue n'a pas lieu d'exercer son art.
Pratiquement aucun de ceux qui lisent ce forum n’aurait "le droit" d’exercer…
Effectivement, il y a un monde entre amateurs et professionnels. Les amateurs peuvent se permettre de délirer, et ils n’ont aucun compte à rendre de ce qu’ils font, alors que les professionnels doivent se coltiner les réalités du métier. Dont celle, pas si désagréable que ça, de la satisfaction du VRAI public.
Et dire que l’amateur, de par la racine du mot, est celui qui est sensé aimer. Tandis que chez vous, monsieur, amateur puisque de toute façon la magie n’est pas votre métier, on ne ressent aucun amour, mais rien que du fiel… Auriez-vous des comptes à régler avec votre propre existence, pour venir ici nous parler de votre croix d’entrepreneur ? Peut-être auriez-vous aimé être un artiste ?
En tant que spectateur, et au travers de mon regard de photographe, qu’est-ce que j’aime aimer ce que des artistes aiment me donner à voir ! Et comme je déteste tous ces gens, davantage encore chez les « amis du cirque », qui passent leur temps à démonter, à dénigrer des gens dont ils ne seraient pas capable de faire le quart de ce qu’ils font !
"...gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge."