Il est amusant de constater comment se propagent les rumeurs et comment certains peuvent commenter les résultats financiers des congrès sans avoir une connaissance précise des dossiers, des chiffres et des choix qui ont pu être fait par les équipes organisatrices.
En ce qui concerne le congrès de Besançon : les subventions reçues ne sont pas arrivées miraculeusement sur les comptes. Elles étaient le fruit de 15 mois de travail entre le Cercle Magique Comtois, l’office de Tourisme et des Congrès et la Ville de Besançon. Des 2011, en amont du choix de la FFAP de nous confier l’organisation de son congrès, un dossier de subvention très documenté et de multiples rencontres ont eu lieu.
Un budget prévisionnel a été élaboré avec la ville et la FFAP.
Il prévoyait un bénéfice de 3’548 euros, plus le versement de 4’000 euros « statutaire » à la fédération. Soit un total de 7’548 euros.
Un bénéfice plus important n’aurait pas permis de recevoir de subvention, la ville n’ayant aucune raison de financer un évènement excédentaire.
Ce budget prévisionnel a été soumis et accepté par l’assemblée fédérale de la FFAP le samedi 6 avril 2013 et sur la base de celui-ci que M. le Maire de Besançon s’engageait à nous subventionner.
A partir de ce moment, nous étions tenu de respecter nos engagements financiers vis-à-vis de la fédération et vis-à-vis de la ville notre partenaire.
C’est ce que nous avons fait puisque le bénéfice final était de 6’212 euros.
Selon les règles en vigueur au sein de la fédération 4'000 euros « statutaires » ont été versé à la fédération et 2’212 euros au Cercle Magique Comtois.
La rigueur et la bonne gestion financière de notre congrès ont été exemplaires. Bernard Ginet, trésorier du congrès, s’est d’ailleurs vu confier la trésorerie de la fédération après son travail irréprochable.
D’un point de vue personnel, l’organisation d’un congrès est une magnifique aventure humaine et artistique.
La partie financière est un outil pour y parvenir mais ne constitue pas une fin en soit … j’ai bien compris que tout le monde n’était de cet avis.
Emmanuel Courvoisier, Président du congrès FFAP 2015 de Besançon