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Frantz (CC Magique !)

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À propos de Frantz (CC Magique !)

  • Date de naissance 11/30/1999

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    Chasseneuil du Poitou (86) / FRANCE
  • Profession / Occupation
    L'ivre de magie

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  1. Entièrement d'accord avec l'intégralité du message que tu viens d'écrire, et les suivants, et ceux de Bob aussi... (Les notions ne me manquent pas et je comprends parfaitement ce que tu as écrit, mais j'ai effectivement commis quelques "abus de langages" (doux euphémisme...) Mea culpa... ) Ça m'a trotté dans la tête cette nuit et j'allais venir écrire un message pour essayer d'expliquer ce que tu viens de faire (bien mieux que je ne l'aurais fait... ) Mais je n'ai pas écrit que de la "bouillie" non plus... C'est quand j'ai essayé de détailler mon exemple du Loto et que j'ai parlé de "proba qui change au cours du temps", que c'est effectivement n'importe quoi. Les expériences aléatoires ne sont plus les mêmes, et leur loi de proba non plus, et formellement, comme l'a dit Bob dans un message, il faudrait les appeler P1 et P2 du coup, ce que j'ai raccourci un peu comme un bourrin en "On l'appelle P mais il a changé au cours du temps" (et ça c'est n'importe quoi, pardon ! ) Mais, au finale, on est bien d'accord sur une chose : la probabilité d'obtenir un résultat sachant que l'on a obtenu ce résultat est bien égale à 1... (C'est juste ça que j'ai essayé – très maladroitement – d'expliquer... ) Non, non, sur les probas en particulier (et les maths en général), on finira toujours par se mettre d'accord, si on prend le temps de suffisamment expliquer et essayer de comprendre... Les incompréhensions viennent de notre langage humain et de sa globale imprécision... Mais quand on est entre gens gentils et respectueux (et patients ! ), on finit toujours par comprendre où étaient nos propres erreurs et incompréhensions, et on arrivera à "être d'accord", puisque les maths "sont"... Merci pour cette discussion en tout cas, ça m'a fait du bien de replonger un peu dans tout ça (les maths ne sont plus mon quotidien depuis longtemps... et ça se sent visiblement... ) Frédéric, tu es invité bien sûr à notre coup à boire avec Bob ! Belle journée à toutes et à tous !
  2. Oui, oui, oui, parfaitement d'accord... C'est là où tu te trompes... Je pense que tu la définition de ce qu'est un "événement" en probabilité est floue pour toi... Un événement est un sous-ensemble de l'univers associé à une expérience aléatoire. Encore une fois, l'événement "le tirage du Loto du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" n'a pas la même probabilité suivant que cette phrase est prononcée le 9 avril ou le 11 avril... C'est une probabilité conditionnelle "évidente" : P(A/A) ("P de A sachant A"), qui est égale à 1 bien sûr... Je veux bien que l'on alterne entre cadre général formel et exemples du quotidien, mais il faut rester très rigoureux... La "fonction F de l'ensemble des événements vers l'intervalle réel [0,1]" dont tu me parles, qui est juste la définition du terme probabilité (et c'est comme cela qu'on l'appelle depuis le début de notre conversation), n'est : 1. Pas forcément définie explicitement ; 2. Pas forcément la même suivant l'état d'avancée de l'expérience aléatoire. Relis mes exemple (Loto, roulette, tirage de cartes, tirage de dés), les univers que je considère, les événements que je considère et leurs probabilités associées... Franchement, et encore une fois sans condescendance, ni ironie, tous mes messages sont des exemples classiques d'un cours de maths de niveau seconde... Vraiment, il n'y a aucun mépris dans cette remarque et il n'y a pas de mal à ne pas les comprendre... C'est juste que je ne vois pas comment être plus clair, être plus pédagogique... Mais tout cela n'est pas grave, la vie est belle... Et j'ai hâte qu'on le boive ce verre Bob, on ne parlera pas de probas, promis !
  3. Oui, c'est ce que je réalise aussi... En plus du fait que les probabilités sont intrinsèquement délicates, elles font appel à un vocabulaire qui, bien que très précis et très formel, utilise les mêmes mots que dans la vie de tous les jours (univers, événement, certain, probable, etc.) Or ce n'est pas forcément le même sens, ce dont ceux qui ont fait moins de maths n'ont pas forcément conscience... Pas "en gros" ! C'est exactement ce que je dis... Je ne me laisse pas piéger : pour ma part, dans une discussion mathématique, quand un terme a un sens mathématique, je l'utilise dans ce sens... (Et c'est pour cela que j'ai parlé dans un message précédent de "phénomène" et pas "d'événement" ; dans le premier cas c'était le sens "commun", dans le second le sens mathématique (résultat d'une expérience aléatoire dans un univers Omega muni d'une loi de probabilité P)). Par définition, A est un événement certain si, et seulement si, P(A)=1. Oui, entièrement d'accord ! Justement, tu mets ici le doigts sur l'erreur que toi tu commets (pardon) et pas moi... Le résultat d'une expérience aléatoire passée, dont je connais le résultat donc, entraîne que l'événement associé est certain, et donc que ça probabilité est 1... (Ou 0 si l'événement associé n'est pas réalisé, c'est-à-dire si le résultat n'est pas cet événement.) Formellement, comme je l'ai écrit dans un message précédent : si je considère que l'univers est l'ensemble des tirage du Loto (associés à leur date de réalisation), alors l'événement A="le tirage du 10 avril 2024 est 1, 9, 18, 33, 39 et 2" (c'est bien un événement de mon univers) a bien une probabilité de 1, puisque c'est effectivement le cas ! Aujourd'hui, je sais que P(A)=1, mais, effectivement, le 9 avril, j'avais P(A) 1/19 000 000... La probabilité d'un même événement peut changer au cours du temps, c'est peut-être cela qui vous pose problème, je ne sais pas... De façon formelle, si je considère une expérience aléatoire, si j'appelle Oméga l'univers de l'ensemble des résultats possibles de cette expérience, muni d'une loi de probabilité P, si j'appelle A un événement de cet univers, et si j'appelle p la probabilité de A, alors : 1. Avant l'expérience, on P(A) = p 2. Après l'expérience, P(A) = 1 (et on dit alors que l'événement est réalisé, c'est un événement certain) ou P(A) = 0 ( (et on dit alors que l'événement n'est pas réalisé, c'est un événement impossible). (Je reste dans le cadre des probabilités discrètes des expériences aléatoires à notre échelle... En mécanique quantique, ce n'est plus vraiment pareil, comme le disait un chat bien connu... ) Par exemple, considérons l'expérience aléatoire suivante : "Je pioche au hasard une carte dans un jeu de 52." L'univers Omega est l'ensemble des cartes : {AP, 2P, ...} Soit A l'événement "Je pioche le deux de trèfle." Alors, avant de procéder à l'expérience, on a P(A) = 1/52. Et après avoir procédé à l'expérience : si j'ai le deux de trèfle, alors P(A) = 1 (et on dit que A est réalisé), et si j'ai une autre carte, P(A) = 0. Autre exemple, considérons l'expérience aléatoire consistant à relever les résultats à une roulette de casino, l'univers Oméga est l'ensemble des tirages possibles, et considérons l'événement A suivant : "Le résultat est R, R, R, R, R, R, R, R, R, R". Avant de lancer la roulette, on a P(A)=1/1024. Mais si je rentre dans le casino et que je vois qu'il y a déjà neuf noirs de tombées à la suite, alors P(A)=1/2, et si après ce dernier tour de roue on tombe encore sur une case noire, alors P(A)=1 (l'événement est devenu certain). La probabilité d'un événement associé à une expérience aléatoire change au cours du temps, change au fur et à mesure que l'expérience progresse... Et, une fois expérience terminée, la probabilité de cet événement est soit 1 soit 0. C'est tout ce que je dis depuis le début...
  4. Je vois d'où viennent nos incompréhension : de la différence entre le sens "commun" et le sens "mathématique" de certains termes... Précédemment, j'ai utilisé le terme "phénomène" pour ne pas écrire "événement", car je voulais garder ce dernier dans son sens mathématique (un "événement" d'un univers mathématique), et on me l'a reproché. Alors du coup, j'utilise des termes mathématiques formels (un "événement réalisé" d'un "univers", muni d'une "loi de probabilité"), et on me dit que j'écris de la bouillie... Je ne sais plus quoi faire... ("Me taire ?", entends-je du fond de la salle ?... Oui, vous avez sûrement raison...) Je crois avoir compris que tu comprenais mon expression "l'événement est réalisé" dans le sens "commun" : par exemple, si je considère l'univers {1,2,3,4,5,6} des résultats possibles du lancer d'un dé, tu penses que dire "l'événement est réalisé" veut dire "on a lancé le dé"... Là ça n'aurait aucun sens, on est bien d'accord... "On a lancé un dé" n'est pas du tout un événement de l'univers en question, ça ne veut rien dire... Mais, au sens mathématique, dire "l'événement est réalisé", ça veut dire, par définition, que c'est un événement certain, que sa probabilité est égale à 1 ! Par exemple, soit A l'événement de l'univers précédent "Le lancer de dé est pair". Avant le lancer le dé, j'ai P(A)=1/2. Mais, après mon lancer de dé, si j'ai devant moi un dé avec la face 2 en l'air, alors P(A)=1. L'événement est dit "réalisé", c'est un "événement certain"... Mais bon... Je doute que cela intéresse grand monde ici tout cela... Pas grave, la vie est belle quand même... (Mais merci de m'expliquer quand même en quoi ce que j'ai écrit précédemment est de la "bouillie", j'aime apprendre et comprendre...)
  5. Salut Christian ! Je ne suis pas (encore) allé voir le lien que tu cites mais, pour l'instant, personne ne sait comment est né l'univers ni ce qu'il y avait avant (s'il y avait un "avant")... Les chercheurs cherchent, ils ont diverses théories (c'est leur boulot ! ), c'est super ! Moi je n'y connais pas assez pour avoir un avis...
  6. Arf !... J'essayais de différencier le terme "événement" défini rigoureusement en probabilité de son acception dans le langage commun... Là on pinaille sur le sens des mots, et j'ai utilisé "phénomène" pour ne pas parler "d'issue de l'événement"... (Comme en proba on parle aussi "d'univers", mais que l'on considère aussi ici l'exemple de notre univers cosmologique, j'ai peur que tout devienne confus...) Mais bref... Simplement et rigoureusement, voici ce que j'ai voulu dire. Considérons un univers Omega muni d'une loi de probabilité P. Soit A un événement réalisé de Omega. Alors P(A) = 1. Voilà. Je n'ai rien dit d'autre que cela. Et si vous n'êtes pas d'accord avec cette phrase précédente, effectivement nous ne pourrons pas parler ensemble des probabilités. Pardon de le redire, mais l'ensemble des mathématiciens du monde entier te diront eux aussi qu'en probabilité, un événement réalisé a une probabilité de 1. P(événement réalisé)=1. C'est la base de la base. Si cela n'a aucun sens pour toi, ça ne veut pas dire que c'est faux... Encore une fois, mon message n'est pas agressif, mais si tu ne comprends pas cela on ne peut pas aller plus loin dans une discussion sur les probabilités... Et ce n'est pas grave, je ne t'insulte pas... Oui, là tu as entièrement raison ! Il faudrait vérifier, mais je crois que certains assureurs considèrent qu'une probabilité inférieure à 1/100 000 est négligeable et ne tiennent donc pas compte de ces événements. Il me semble me souvenir avoir lu (il y a longtemps) que l'on pouvait considérer comme "miraculeux" un événement dont la probabilité était inférieure à 1/1 000 000. Cela me va comme ordre de grandeur. On peut même le multiplier par 10. Je veux bien préciser ma définition : pour moi (mais on peut en débattre), un événement "impossible à échelle humaine", est un événement dont la probabilité est inférieure à 1/10 000 000. Ainsi par exemple, l'événement "je gagne au Loto" est, pour moi, un événement "impossible à l'échelle humaine" (Il y a une chance sur 19 millions de trouver la bonne combinaison et, en jouant chaque semaine pendant 100 ans, on ne jouerait que 5200 fois ; on est loin de pouvoir tomber sur la bonne combinaison un jour... Et ne me dites pas que j'ai dis que "personne ne pouvait gagner au Loto" ; oui des gens gagnent chaque semaine, mais on ne peut pas savoir à l'avance qui et, du coup, c'est ça qui change tout, ce n'est pas du tout le même événement...)
  7. Merci Bob de reprendre le fil, même si, tu as raison, on n'est pas là pour faire des cours de maths... Que ce soit clair, je n'ai insulté personne et ce n'est pas ce que je souhaite... Quand je dis : "Tu commets une erreur classique ne probas", ce n'est pas un jugement ni de la condescendance... Les probas sont un domaine difficile et très contre-intuitif, tous les mathématiciens te diront cela... Je fais moi aussi des tas d'erreurs en proba (bien évidemment !), et c'est même aussi le cas des vrais mathématiciens... Effectivement, je viens de comprendre que l'on ne s'est pas exactement compris... Je maintiens ce que j'ai dit : "Quand un phénomène s'est produit, sa probabilité est égale à 1". Mais je ne dis pas, bien sûr, que si maintenant je devais reprovoquer le phénomène alors il aura nécessairement une probabilité égale à 1 ! Et je crois comprendre que c'est ce que tu crois que j'avais dit... Pour reprendre ton exemple du Loto, je peux affirmer que la probabilité que le tirage du 10 avril 2024 (événement passé, événement "certain" dont je connais les résultats) soit 1, 9, 18, 33, 39, et 2 est bien égal à 1. Mais, bien évidemment, ça ne veut pas dire que la probabilité du prochain tirage est aussi égale à 1 ! C'est cela l'erreur "classique" qui est souvent faite en proba : ne pas considérer qu'un événement certain a une proba égale à 1. Par exemple, si tu rentres dans un casino et que tu vois qu'à la roulette il est déjà sorti neuf fois le noir, plein de gens vont se dire (à tort) : "Comme il est peu probable que le noir sorte dix fois de suite, alors j'ai plus de chance en pariant sur le rouge..." L'erreur qu'ils commettent c'est de considérer que c'est le même événement que : "Les dix prochains tirages seront noirs..." Effectivement, dire que les dix prochains tirages seront noirs a une probabilité de 1/(2^10), soit environ 1 chance sur 1000 (je ne tiens pas compte du zéro de la roulette), alors que, dans le premier cas, la probabilité d'avoir un noir au prochain tirage, et donc d'avoir finalement cette succession de dix noirs, est bien de 1/2 (car la proba d'avoir les neufs premiers noirs est de 1, puisque cet événement s'est bien réalisé et est certains...) La probabilité d'un événement n'est pas la même suivant qu'on l'évalue avant ou après la réalisation de l'événement... Et donc, pour reprendre l'exemple de la naissance de l'univers, je maintiens que l'événement "Notre univers visible tel que j'en parle ici, avec notre Terre, les humains et le forum VM existe" a une probabilité de 1 (puisqu'il est là), malgré des conditions initiales qui, a priori, en faisait un événement hautement improbable. Et cela n'implique pas, bien sûr que si, maintenant, on me donnait les même conditions initiales, alors je pourrais dire que l'univers va se créer de façon certaine ; la probabilité est toujours extrêmement faible et je parierais contre... C'est également cette même erreur d'appréciation qui fait que les gens jouent au Loto... "Mais il y en a bien qui gagnent, pourquoi pas moi ?" Beaucoup pensent que ces deux événements : "Quelqu'un parmi les millions de joueurs va gagner" et "Monsieur Raoul Duglaire va gagner" sont les mêmes, et qu'ils ont la même probabilité. Le premier a quasiment une probabilité de 1, alors que le deuxième une probabilité de 1/19 000 000 (c'est-à-dire "impossible à échelle humaine" avec ma définition, "hautement improbable" suivant la définition de Bob... ) Et je sais que beaucoup vont quand même continuer à se dire "Oui mais il y en a bien qui gagnent, pourquoi pas moi, "hautement improbable" veut quand même dire que j'ai une chance..." Mais non, en vrai vous n'avez aucune chance (à échelle humaine), et c'est pour ça que c'est un impôt volontaire très rentable... Encore toutes mes excuses, il n'y avait pas une once de négatif dans cette remarque... Tout le monde, matheux y compris, fait des erreurs sur les probas... C'est un domaine difficile et très contre-intuitif... Super, avec plaisir ! Oui, comme souvent dans les discussions, les incompréhensions peuvent venir des sous-entendus derrière les mots, qui ne sont pas les mêmes pour tous... Remplacez mon "c'est impossible à l'échelle humaine" par "c'est hautement improbable" si cela vous fait vous sentir mieux... Mais alors définissez-moi "hautement"... Ah, mais je n'ai jamais dit le contraire... Et je n'ai jamais dit que c'était stupide... Je suis même complètement d'accord ! L'apparition de l'univers, et l'apparition de la vie sur Terre, sont des événements tellement improbables a priori que c'est extraordinaire que ce soit arrivé ! Mais, encore une fois, maintenant que c'est là, l'événement "La vie est apparue sur Terre" a bien une probabilité de 1... Cela dit, l'exemple de l'univers est particulier car, dans toutes nos histoires évoquées là, intervient la notion de temps (pour notre histoire de cartes, d'un point de vue formel, si on y passe suffisamment de temps, on les aura un jour nos deux ordres identiques ; mais la notion intellectuelle du "tendre vers l'infini" n'a rien a voir avec notre réalité matérielle, et moi c'est dans cette dernière que je parle "d'impossibilité"...) Or, en ce qui concerne la création de l'univers, le temps n'existait pas avant lui... Donc, le truc qui a créé l'univers a eu tout le temps nécessaire pour faire tous les mélanges possibles qui finalement donné celui hautement improbable que nous connaissons aujourd'hui... Mais là nous touchons à la philosophie profonde, voire à la théologie, et ça me dépasse beaucoup...
  8. Ce ne sont pas mes certitudes... Ce sont les concepts mathématiques des probas, que je n'ai pas inventés... Ah bah... Je sors ça de la première ligne, du premier cours de proba d'un niveau première : "La probabilité d'un événement certain est égal à 1"... On peut ergoter sur le sens (mathématique, physique ou littéraire) que l'on donne au mot "impossible", mais pas sur ça... Ce n'est pas de l'acharnement... C'est un sujet qui m'intéresse (beaucoup), dans lequel j'ai la prétention de croire que j'ai quelques connaissances, et je partage mes arguments avec ceux que ça intéressent... C'est le principe de la discussion me semble-t-il... Ce que j'ai écrit est l'avis de la majorité des probabilistes, ce n'est pas non plus une grossièreté... Tu as l'air fâché contre moi Bob, je le regrette... Ça faisait longtemps que l'on ne s'était pas parlés... On se retrouve à Blois un de ces jours pour boire un coup ? Dommage... À chaque fois que je raconte cette histoire de 52! à un magicien (ce qui fait bien longtemps maintenant... ), je termine toujours en disant que ce serait une excellente introduction à un tour de magie... Et j'adore ce texte que tu viens de partager avec nous Bob, merci ! Très bonne soirée à toutes et à tous, peut-être à contempler les étoiles (qui sont – apparemment – bien moins nombreuses que le nombre de combinaisons d'un jeu de cartes... )
  9. Arf ! Tu commets une erreur classique avec les probas, à savoir estimer la probabilité qu'un phénomène se produise après qu'il se soit produit... Quand un phénomène s'est produit, sa probabilité est égale à 1... Alors oui, à l'époque du Big-Bang, avant que ça commence, la probabilité que tout ce bazar donne ce que l'on a aujourd'hui (l'univers, l'être humain, le forum VM, etc.) était tellement faible que, à l'échelle humaine, et même à l'échelle de l'univers, c'était "impossible" dans le sens suivant : donne à des humains les mêmes conditions, les mêmes éléments et 15 milliards d'années, jamais il n'arriveront à créer l'univers... A priori, même avec les mêmes conditions, aucun humain, même en 15 milliards d'années, ne pourrait recréer l'univers ; la probabilité est bien trop faible... L'erreur de raisonnement vient du fait de considérer que c'est la même chose d'évaluer la probabilité d'un événement avant qu'il se produise et après qu'il s'est produit... Je maintiens que dire qu'un événement a, mathématiquement, une probabilité non nulle de se produire n'est pas équivalent à dire que cet événement peut se produire à l'échelle physique humaine (ou même à l'échelle de l'univers)... Pour prendre un autre exemple, peut-être plus facilement "acceptable" : si on laisse un singe devant une machine à écrire et qu'il tape dessus au hasard, même pendant 15 milliards d'années, la probabilité qu'il écrive en une traite toutes les œuvres de Shakespeare n'est formellement pas nulle, mais on comprend bien que, dans notre monde physique, et même sur une aussi longue période, cela n'arrivera pas... (Et si considérer toutes les œuvres de Shakespeare ne vous suffit pas, rajoutez tous les livres de l'humanité, traduits dans toutes les langues ; bref, diminuez autant que vous voulez la probabilité, elle ne sera pas nulle, mais le phénomène physique ne se produira jamais...) Tiens, puisque l'on parle des probas, un petit truc un peu différent mais qui peut éveiller votre curiosité : savez-vous que l'on vit tous les jours des phénomènes hautement improbables mais qui arrivent quand même ? (C'est pour cela que, parfois, les "coïncidences" de la vie nous étonnent, alors que ce qui serait étonnant c'est qu'il n'y ait jamais de "coïncidences"... ) Par exemple, pour rester dans les cartes : prenez dix cartes de l'as au 10 (le 10 représentera un zéro) et mélangez-les. Prenez une carte au hasard et notez son numéro. Remettez-la dans le paquet, mélangez, et recommencez cela huit fois de plus. On vient ainsi de créer un nombre au hasard entre 1 et 1 milliard. La probabilité d'avoir ce nombre en particulier, avant de commencer, était bien de 1/(1 milliard) ; et pourtant on l'a fait... Dans le monde rigolo des probas, on peut même avoir des événements de probabilité nulle qui peuvent se produire... (Par exemple, choisir au hasard un nombre réel dans l'intervalle [0;1], sa probabilité est nulle, mais on peut quand même le faire...)
  10. Oui, j'ai vérifié... Ton calcul commence mal : 1 an fait 3×10^7 secondes seulement... On a : 1. 52! = 8×10^67 2. Nombre de secondes pour parcourir une fois la circonférence de la terre : Circonférence (m) × 1 milliards d'années (en s) = (4×10^7)×(10^9×3×10^7) = 1,2×10^24 3. Le volume d'une petite goutte d'eau est de 0,05 ml, soit 5×10^(-5) l ; le volume de l'océan Pacifique est de 714 millions de km3, soit 7×10^20 l. Le nombre de fois que l'on doit parcourir la circonférence de la terre pour vider une fois l'océan Pacifique est donc : (7×10^20)/(5×10^(-5)) = 1,4×10^25 4. Prenons pour épaisseur d'une feuille de papier 0,1 mm. La distance terre-soleil est de 149 millions de kilomètres, soit 1,49×10^14 mm. Le nombre de feuilles de papier à empiler est donc de : (1,49×10^14)/(0,1) = 1,49×10^15 5. Le nombre de secondes nécessaire pour créer cette pile de papier est donc : (1,2×10^24)×(1,4×10^25)×(1,49×10^15) = 2,5×10^64 Et donc, si on fait trois mille piles, il faut 7,5×10^67 secondes, ce qui fait bien un peu moins que 52! (Il faudrait faire 3200 piles pour arriver au bout, mais on n'est plus à 200 piles près ! ) CQFD Olivier, tu confonds deux choses : la définition formelle d'un terme mathématique et la "chance" d'apparition d'un phénomène physique mesurable à une échelle humaine... Mathématiquement, la probabilité que deux jeux de cartes mélangés au hasard se retrouvent dans le même ordre n'est pas nulle. D'accord. Mais cela n'implique pas qu'à l'échelle humaine (et même à l'échelle de l'univers ici) ce phénomène puisse se produire... Tu ne réalises pas à quel point ce nombre est colossal... On parle ici d'un phénomène qui ne se produira pas même si on répétait l'expérience une fois par seconde pendant des milliards, de milliards, de milliards, de milliards (etc.) de fois l'âge de l'univers... Dans notre monde physique, ce phénomène est impossible...
  11. Comme disait Coluche : "Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent pas pour que ça ne se vende plus..." Au lieu de se plaindre des "vilains marchands qui ne veulent que voler notre argent pour se construire une deuxième piscine", il vaudrait mieux se souvenir des trois petits préceptes suivants : si vous ne savez pas ce que vous achetez, n'achetez pas ; n'achetez que ce dont vous avez réellement besoin ; et surtout : jamais, jamais, jamais aucun tour, aucun "truc" ne fera de vous quelqu'un d'autre, ne fera de vous un meilleur magicien ; se dire que l'on va rajouter tel nouveau tour vu dans une pub pour améliorer notre spectacle est une grave erreur... C'est prendre le problème à l'envers... On doit d'abord écrire le spectacle, ce que l'on veut dire, ce que l'on veut communiquer à nos spectateurs, et ensuite seulement on cherche les moyens pour le faire... Jamais un peintre ne va espérer devenir un meilleur peintre parce qu'il va changer sa marque de pinceau, quelles que soient les pubs qu'il aura vues... Il est marrant de constater que, parfois, certains magiciens se considèrent comme des cadors en "manipulation mentale" et se laissent avoir par une pub, n'en connaissent pas les rouages... "Les promesses n'engagent que ceux qui les croient..." Ne croyez jamais les promesses des pubs, et remettez-vous au travail pour améliorer ce que vous voulez offrir aux spectateurs... La magie n'est pas dans les gimmicks... "La magie c'est vous", pour reprendre la célèbre phrase attribuée à Goshman (ou à Pline l'Ancien, on ne sait plus trop...).
  12. Le (génial) livre Carto-Fictions de Pit Hartling, épuisé depuis de nombreuses années (le livre, pas Pit ! :o)), va de nouveau être disponible à partir du 20 mars prochain... Voici par exemple l'une des routines expliquées dans le livre (si vous ne la connaissez pas, et si vous ne connaissez pas le travail de Pit, je vous mets au défi de la "remonter" après un seul visionnage... :o)) C'est une merveille de construction :
  13. Bonjour, Vous avez un excellent chapitre (plus de quarante pages !) consacré au préshow dans (l'excellent) livre Ultra Mental de Florian Séverin :
  14. Merci d'avoir ouvert ce sujet que je n'avais pas vu plus tôt... Cette édition fait plus du double de la première ! Avec la participation de Fred Darevil, Didier Dupré, Alain Gesbert, Claude Gilson, Didier Laurini, Patrick Pastor, Daniel Péris et Antoine Salembier, qu’ils soient ici très sincèrement remerciés ! Si ce livre vous intéresse, cliquez sur l'image ci-dessous...
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