Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 27
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le
Bonjour,

et si il n'y a pas de brevet, tout le monde a le droit de te copier sans rien te devoir.

Bien sûr que non...

Tu peux *protéger* ce que tu veux.

Bah, non plus...

---

Frantz

C'est très précis, et ça ouvre la discussion... génial !

Si tu inventes un gimmick qui n'est pas protégé par brevet, je ne vois pas pourquoi on aurait pas le droit de le recopier...

Qu'est ce qu'on ne peut pas protéger (je parle de création) ?

"Le monde est comme une grande illusion ; mais beaucoup d'hommes, en cherchant à trouver le truc, passent à côté de l'effet..."

Publié le

Re-bonjour...

C'est très précis, et ça ouvre la discussion... génial !

La notion de "propriété intellectuelle" a déjà été abordée en long, en large, en diagonale, par devant, par derrière, et de pas mal de façons envisageables sur ce forum (et sur pas mal de forum de magie d'ailleurs), alors on ne va pas tout redire à chaque fois !... (Une petite recherche, et hop !... ;)).

De plus, la propriété intellectuelle est une spécialité du Droit, et nécessite pas mal d'année d'études, alors il faut arrêter de croire que tout ça se résume en trois lignes sur un forum... Pour ceux qui sont vraiment intéressés, il y a un gros bouquin rouge qui s'appelle le "Code de la Propriété Intellectuelle"... Bon, c'est vrai que c'est un peu arride, mais c'est comme tout, on n'a rien sans rien et il faut y mettre un minimum d'investissement personnel...

Qu'est ce qu'on ne peut pas protéger (je parle de création) ?

De mémoire, et sans vouloir être exhaustif, on ne peut pas protéger : les idées, les concepts, les partitions, les cartes géographiques, les annuaires, les horaires, les formules mathématiques, les odeurs, les méthodes d'apprentissage, les algorithmes... et sûrement encore tout un tas d'autres trucs... ;)

Très cordialement,

---

Frantz

Publié le

Si je ne m'abuse :

Un algorithme peut-être protégé par le droit d'auteur, le même que celui qui protège les livres.

Un annuaire doit pouvoir être protégé au même titre qu'une base de données, c'est-à-dire que les gens n'ont pas le droit d'en extraire 'trop' de données.

Pour ce qui est des partitions je sais pas.

Ensuite effectivement pour ce qui est odeurs, idées, concepts, formules mathématiques je n'y avais pas pensé, mais dans la mesure ou cela empêche quelqu'un n'a plus le droit de penser librement, de sentir ce qu'il veut et d'écrire ce qu'il veut, je trouve cela assez compréhensible...

"Le monde est comme une grande illusion ; mais beaucoup d'hommes, en cherchant à trouver le truc, passent à côté de l'effet..."

Publié le

Bonjour,

Ben justement, les cartes géographiques...

Oups... Effectivement, "j'ma tompé"... Je croyais pourtant que c'était l'un des exemples classiques de chose non protégée, mais j'avais tort, pardon... ;) (Juste pour Fred : je reconnais publiquement avoir fait dans mon message précédent une affirmation que je pensais être juste et qui s'est avérée être fausse. Je me suis trompé. J'avais tort. J'en prend bonne conscience et ne me sens pas dévalorisé par cet échec. Admettre mon erreur ne remet pas en cause ce que je suis ni les qualités que je possède. Mais qu'il soit bien clair cependant que j'ai pris pleinement conscience de mon erreur et que je la reconnais publiquement... ;) (bon, j'en fait peut-être un peu trop là... ;) Just kidding !... ;)).

Un algorithme peut-être protégé par le droit d'auteur, le même que celui qui protège les livres.

Justement non. Et c'est un grand débat dans le monde des logiciels. Les logiciels sont protégés par le droit d'auteur, pas les algorithmes ne les procédures... Toute la question est de savoir si un logiciel peut se résumer à un algorithme, et en l'état actuel des choses, c'est pour l'instant non... (Si vous trouvez un algortihme permettant la factorisation de n'importe quel entier en un temps polynomial (bon, déjà vous deviendrez super riches), alors le programme qui utilisera cet algorithme sera protégé, mais vous ne pourrez empêcher personne d'écrire un autre programme qui utilise cet algorithme...).

Un annuaire doit pouvoir être protégé au même titre qu'une base de données,

Les bases de données sont en effets protégées par le Droit d'auteur, mais il me semble que ce n'est pas le cas pour les annuaires papiers (mais j'ai un doute d'un coup). Il me semble que la différence vient du fait de la notion "de directement exploitable" ou non... (un fichier informatique est "directement exploitable", pas un annuaire papier...).

Tout ça est assez complexe (et très intéressant), et même les avocats spécialisés ont parfois du mal à s'y retrouver entre eux... ;)

Très cordialement,

---

Frantz

(P.S. : un autre truc qui n'est pas "protégeable" et que j'avais oublié de citer, ce sont les éléments naturels...).

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
    • Entre temps, j'ai eu un retour de @Pathy BADD qui a demandé à Peter DIN le vice président de la FISM et en charge des notations.  Sa réponse  Cela répond donc à ta question sur les 120 points 😜
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8217
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Hippolyte ADENOT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      83.9k
    • Total des messages
      678.8k

×
×
  • Créer...