Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Salut à tous ! :)

Je n'sais pas si la technique a déjà été publiée sur le forum mais j'ai (enfin) réussi à faire s'imbriquer 2 ballons à sculpter ! :)

Je viens vous livrer le fruit de mes petites recherches sur la question !

L'effet

Un ballon à sculpter gonflé est présenté, on l'éclate avec une aiguille et il se transforme en un ballon de couleur différente !

Le résultat

Un ballon à sculpter (un long saucisson donc) gonflé d'une couleur est secrètement prisonnier d'un autre ballon d'une autre couleur qui est gonflé autour de lui.

La technique

J'utilise 2 ballons pour cela ! Logique ^^

Le premier ballon :

- C'est le ballon extérieur que l'on voit en premier.

- Il doit être opaque, quelque soit sa couleur.

- J'utilise un 260 Q (gros diamètre donc).

- Je conseille les Qualatex (comme tout le monde ici je suppose ?)

Le second ballon :

- C'est le ballon intérieur que l'on ne voit pas au départ.

- Il peut être de n'importe qu'elle couleur sauf de celle du ballon extérieur ! Je conseille une couleur très éloignée de la première et si possible une couleur plutôt claire pour limiter les risques de le voir par transparence...

- J'utilise un 160 Q (donc le petit diamètre ce coup-ci).

- Qualatex... Always :)

Comment gonfler l'ensemble :

- Tout d'abord, je gonfle le ballon extérieur, le 260 Q mais sans faire le noeud.

- Ensuite, tout en le gardant gonflé, j'appuie bien partout sur le boudin pour bien détendre sa chair ^^

- Un fois la chair bien détendue, je le laisse se dégonfler.

- Ensuite, je prends le 160 Q et je tire dessus pour le détendre mais sans le gonfler !!

- Et je le glisse dans le 260 Q qui est tout fripé maintenant...

- La bouche du 160 Q dépasse d'environ 1 millimètre de celle du 260 Q.

- Je glisse ma pompe entre la bouche du 160 Q et celle du 260 Q de sorte à ne gonfler QUE le 260 Q !

- Je me retrouve donc avec un 260 Q gonflé et un petit asticot (le 160 Q pas gonflé) qui est prisonnier à l'intérieur, seule sa bouche dépasse d'un millimètre.

- Ensuite, il est possible d'insérer la pointe de sa pompe dans le 160 Q sans dégonfler le 260 Q ! Si si ^^

- C'est là que ça devient chaud...

- On maintient donc les 2 bouches des 2 ballons en même temps !

- Et c'est là que l'on va pouvoir commencer à gonfler le 160 Q pour la première fois !

- Ce qui est chaud c'est qu'il faut gonfler le 160 Q et dans le même temps que l'air de la pompe rentre dans le 160 Q, il faut avec les doigts relâcher dans l'idéal autant d'air du 260 Q qu'il n'en rentre dans le 160 Q !

Je vous ai perdu ?! =D

Hum...

- En gros, il faut réussir à faire rentrer l'air avec la pompe dans le 160 Q tout en vidant un peu celui déjà présent dans le 260 Q car sinon il va éclater, il y aura beaucoup trop de volume dans le gros...

- Une fois que le 160 est entièrement gonflé (ou presque), tirer sur son embouchure pour en faire un noeud (au 160 Q hein) ! Et rentrer le tout à l'intérieur du 260 Q !!)

- A ce stade, le 160 Q est devenu totalement indépendant, il gigote tout seul dans le 260 Q sans que plus rien n'en sorte.

- Enfin, vous n'avez plus qu'à rentrer votre pompe dans l'embouchure du 260 Q pour finir de bien le regonfler et faire un noeud pour boucler le tout !

Si vous avez bien suivi tout ça, vous devirez avoir deux ballons en gigognes. Le 160 Q étant désormais totalement indépendant du 260 Q. Les deux embouchures ne doivent pas être attachées ensemble bien sûr.

Il ne reste plus qu'à faire éclater le ballon extérieur par l'extrémité du 260 Q la moins proche du 160 Q et votre ballon va changer de couleur et rapetisser légèrement !

Personnellement, j'utilise l'accessoire fourni avec le Frye's Chip pour mes effets de ballons éclatés :) Mais vous pouvez aussi prendre un accessoire ouvertement.

Je ne sais pas si un effet de ce type a déjà été publié ici ou si vous avez de meilleures techniques que moi... Je me complique peut-être la vie et peut-être y a-t-il plus simple !

Mais peut-être aussi que cela intéressera quelqu'un :)

N'hésitez pas à me demander des précisions si vous voulez faire ce petit montage et que vous avez des difficultés !

Bonnes expériences ! :)

Natas.

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

le ballon rond qui change de couleur en éclatant, j'ai plus d'un demi-siècle , donc je connais ça depuis un demi-siècle mais je ne fais presque pas de ballooning; je ne vois donc rien de neuf. On peut même changer deux fois la couleur du ballon rond (ovale) je n'avais jamais essayé avec un modelling balloon ...

Christopher

Publié le

Oui, j'avais déjà vu avec un ballon rond classique comme chez Mc Do :)

Et c'est relativement facile à faire avec des ballons ronds d'ailleurs !

Par contre, je me suis arraché les cheveux pour réussir avec des ballons à sculpter ! J'ai du faire une bonne dizaine de tentatives avant d'y arriver avec un résultat satisfaisant...

Côté neuf ou pas, je ne prétends pas avoir inventé quoi que ce soit hein :)

J'ai posté ça en toute modestie parce que je crois qu'il n'y a pas cette technique de publiée sur notre fofo... Et comme je le dis humblement, il y a certainement plus simple ^^

Par contre, les ballons gigognes restent "sculptables" ! C'est peut-être un petit plus par rapport aux ballons ronds !

Ma prochaine étape c'est de réussir à changer la couleur d'une sculpture... Je vais faire une tentative avec une épée, c'est ce qu'il doit exister de plus simple. Je ne sais pas ce que ça va donner mais ça pourrait changer par exemple la couleur de la lame de l'épée :)

En tout cas merci pour ton message Christopher ;)

Publié le

Bon eh bien je viens de tester, ça fonctionne ! :)

J'ai sculpté une épée gigogne ^^

J'ai éclaté la lame qui a changé de couleur !

Par contre le résultat était moche... Car je n'avais pas suffisamment gonflé le 160 Q ne sachant pas trop comment la sculpture de ballons gigognes allait réagir...

Ca reste très faisable ! Je pense même que l'on peut sculpter un chien gigogne...

Je testerai un chien gigogne mais en mettant ce coup-ci un ballon transparent pour le 260 Q ^^

Ca devrait être zoli... :)

Publié le

pour un chien cigogne, il faudra mettre son panier en haut de la cheminée...

La lame de l'épée qui change de couleur en effet ça doit être réalisable mais le chien je ne vois pas trop comment !

Christopher

Publié le
pour un chien cigogne, il faudra mettre son panier en haut de la cheminée...

:D

Pour la lame de l'épée, oui je confirme, c'est tout à fait réalisable !

C'est juste que comme c'était ma première sculpture avec des ballons imbriqués, je n'avais pas osé trop gonfler le 160 Q ;)

Pour le chien

Mon but n'est ni de l'éclater ni de le faire en public, je veux juste voir ce que ça donne avec un ballon 260 Q transparent pour le ballon extérieur !

Et à mon avis c'est très faisable :)

Et le résultat devrait être très joli !

Publié le

La méthode de mettre un 160 dans un 260 est très utilisée en decoration notament pour faire les pétales de fleurs.

Il existe des modeles tres originaux aussi de papillons avec cette méthode pour faire les ailes.

Publié le

Merci pour l'info Bruno :)

Il faudrait que je pousse un peu mes recherches !

Ma méthode marche bien mais c'est quand même un peu galère à mettre en oeuvre, il existe probablement plus simple ^^

Si tu as des sources je suis preneur ! ;)

Sinon j'ai déjà ma p'tite méthode (décrite plus haut donc) qui me permet de faire mon apprentissage en la matière.

En tout cas merci pour l'info :)

J'n'ai pas encore pu tester mon chien gigogne, mais je tenterai demain ^^

Publié le

Je n'ai pas connaissance d'ouvrage sur cette méthode.

Essaye peut être de faire des recherches avec double stuffed balloon en mots clés sur Google.

J ai recherché les photos des fleurs et papillons que j'avais vu mais impossible de remettre la main dessus.

Généralement pour faire les ballons doubles on utilise une soufflette de compresseur, ce qui est beaucoup plus simple que de les gonfler à la pompe car l'embout rentre beaucoup plus facilement dans le col du ballon.

Maintenant si tu veux changer la couleur tu peux aussi utiliser 2 260Q l'un par dessus l'autre et ca sera plus simple car tu gonfles les 2 ballons comme un seul.

Publié le

Merci Bruno ! :)

J'ai essayé d'abord avec 2 ballons 260 Q mais ils ont éclaté à chaque fois...

Les seuls que j'ai réussi à faire avec un rendu esthétique satisfaisant c'était en imbriquant un 160 Q dans un 260 Q...

Bon en tout cas ça n'semble pas si répandu que ça comme technique ^^

Merci pour tes mots clefs, je vais fureter sur le net ! :)

Au niveau de l'embout de la pompe la mienne est assez fine, c'est une pompe Qualatex qui envoie de l'air que l'on tire ou que l'on pousse le piston. Je n'ai pas rencontré de difficulté pour en positionner la pointe dans ma méthode. ^^

Si tu arrives à gonfler les 2 en même temps en utiliser 2 ballons 260 Q, aurais-tu une astuce ? De mon côté ça force dès le départ et ça éclate après environ 15 centimètres de ballons gonflés...

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ? 1er prix : Mon corps pendant 10 mn. Deuxième pris : une nuit d'amour avec moi; Troisième pris : Une vie avec moi !  
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8225
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...