C'est là l'idéal, mais comme tout idéal, c'est utopique...
Cela fait 15 ans que je suis intermittent, j'ai la chance (on appellera ça comme on veut) de faire mon nombre d'heures et même bien au delà, ce qui veut dire, n'en déplaise aux détracteurs de ce statut, qu'actuellement, je contribue à combler le déficit DU REGIME GENERAL par la part hautement plus élevé qui est ponctionnée sur mon salaire qu'une personne au régime général justement (je profitte pour rappeler qu'une une nuit la caisse est officiellement passée de bénéficiaire à déficitaire au moment du changement de présidence de l'UNEDIC et que le président en question est membre du MEDEF, mais cela est un autre débat...)
Ce qui est une honte, c'est que des personnes qui sont de fait des salariés réduliers d'une entreprise (et là, bizarement les plus pourvoyeuses de cette situation sont justement des société d'état !) bénéficient de ce statut... Tout le monde connait le cas du vigile ou du gardien de parking de France 2 qui avait le statut...
Il y a des choses à connaître si on ne veut pas se faire avoir ou être hors-la-loi malgré soi... Mais il faut tout de même reconnaître qu'actuellement TOUT est fait pour inciter à la fraude... Et ce ne sont pas les attaques stériles contre ce statut ou les tentatives pujadistes d'une part du patrona pronant une "solution finale du statut d'intermmittent" qui règlera le problème... Mais ce serait tellement plus simple que la créativité artistique tombe directement entre les mains d'un patron qui pourrait virer son employé s'il ne va pas dans son sens...
D'autre part dans le cas de la disparition du statut, l'augmentation des prestations devront combler la perte de revenus... Donc imaginez un client qui payait jusqu'alors 500 ou 600 € de salaire + charges qui se verrait présenter une facture de 1200 € ? Deux cas de figure : où il renonce, ou il fait appelle à quelqu'un qui ne déclarera rien du tout... VOilà l'avenir si le statut disparait... Et là, ce n'est pas un déficit de 1000 €/personne qu'on va devoir accuser...