J'avais détesté "Qui-Vive" pour ses séquences de débinage, j'avais adoré "Influences" pour sa portée philosophique. Mon coeur balance d'un extrême à l'autre. Il me fallait donc voir le nouveau spectacle de T.COLLET pour me forger une opinion plus tranchée.
"Je clique donc je suis" se présente comme une science fiction magique , autour de l'influence croissante de l'Internet sur nos vies privées , et l'hégémonie intrusive de GOOGLE en la matière. La magie des nouvelles technologies n'est plus envisagée comme un rêve... mais un cauchemar..
Et le résultat est excellent ! Dès l'ouverture du spectacle , nous sommes invités à envoyer un sms à un numéro indiqué, et serons mis à contribution tout au long du spectacle. C'est interactif, c'est original, des effets magiques ayant pour thème les nouvelles technologies et ce ne sont pas les nouvelles technos qui font la magie...
C'est un spectacle qui a une thématique centrale, un fil conducteur, qui est interactif... et qui fait réfléchir. Tous les ingrédients d'un bon spectacle. Mon seul regret, c'est que cela soit aussi court (1 heure) : j'aurais tant aimé qu'il y ait des prolongations...
Le picth du spectacle : "Les téléphones et les ordinateurs sont'ils plus forts que les mentalistes ? Ils captent les données personnelles à notre insu , nous surveillent en permanence, et lisent même dans nos pensées. Les téléphones des spectateurs sont les supports des effets magiques de ce spectacle : ils vibrent, sonnent , parlenet et s'affirment pour dévoiler les pensées secrètes de leurs propriétaires, révéler les codes secrets et faire des prédictions. Les intelligences artifficielles s'impoosent , prennent le pouvoir et défient le magicien. Le public perd ses repères : est-ce de la magie , de la technologie ou de la science fiction ?
Les spectateurs sont expressement priés de venir au spectacle munis de leurs téléphones et de les garder allumés. Au cours des expériences de mentalisme où ils sont utilisés, ces objets connectés révèlent beaucoup de chose sur le "meilleur des mondes" dans lequel nous vivons."