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Bonjour,

Également si vous pouviez éclairer ma lanterne sur les termes : chop-cup=gobelet ? et muscade c'est en référence a la charge qu'on mettait sous le gobelet, non ?

L'origine du terme de muscade pour désigner les charges sous les gobelets est assez mystérieuse, parce qu'il semble que les magiciens n'aient jamais utilisé de muscades.

Dans l'Antiquité grecque et romaine, les escamoteurs utilisaient respectivement des psephoi (petits cailloux) ou lithidia (cailloux/galets) et des calculi (petits cailloux)... parfois avec des coupelles, mais vraisemblablement seuls dans de nombreux cas (à la manière des "perles d'ivoire" de Claude Rix ?). Au point que l'escamoteur dans l'Antiquité est désigné par le seul caillou et non par les gobelets, aussi bien linguistiquement (en grec, un escamoteur est appelé un "joueur de cailloux") que dans les représentations visuelles : un auteur de l'Antiquité tardive (Athénée) mentionne la statue d'un escamoteur érigée dans un théâtre, avec dans sa main un simple caillou en guise d'attribut (de nos jours, sans gobelets, y reconnaitrait-on un escamoteur ?).

Les premières mentions de "noix" ou "noisettes" en lien avec les gobelets se trouvent dans la littérature arabe au XIIIe siècle. Dans l'Europe du XVIe siècle, Folengo parle de balottas (pelottes), Scot de balles of corke (balles en liège)... On trouve mention de la muscade proprement dite chez Hocus Pocus Junior en 1634 : il suggère en effet d'utiliser des cork balls de la taille de nutmegs (muscades). Idem au XVIIIe : Ozanam/Grandin et Guyot évoquent des balles de liège de la grosseur d'une aveline, donc d'une sorte de noix. Par extension (mais c'est ce passage qui est assez mystérieux et difficile à cerner dans le temps), la "balle de la taille d'une muscade" devient une "muscade" chez Dumartherey (le vrai faux manuscrit de 1732, détail de vocabulaire qui contribue à le rendre louche...?), puis Decremps en 1788 ou encore Ponsin en 1853. Ce dernier en livre une explication crédible : "Les petites boules avec lesquelles on joue sont en liège ; on leur a donné le nom de muscades, parce qu'anciennement on noircissait ces petites boules en les brûlant à la flamme d'une chandelle ou bougie, pour les rendre plus légères, de sorte que leur couleur et leur forme les faisaient assez ressembler à cette noix odoriférante dont elles portent le nom." (Jean-Nicolas Ponsin, Nouvelle Magie blanche dévoilée, tome 1, Reims/Paris, 1853, p. 248)

Autrement dit, les escamoteurs antiques utilisaient des cailloux, les escamoteurs arabes des noix ou noisettes au Moyen-âge et les escamoteurs européens généralement des balles de liège aux Temps modernes (même si Decremps parle aussi de balles-mousse et que Robert-Houdin nous dit que Conus utilisait des boules de cuivre, plus de deux siècles avant Gertner !). Il me semble qu'au fil des siècles, la muscade sert d'étalon pour la grosseur des balles à tailler dans le liège... et elle a fini au XVIIIe siècle par désigner (par pure convention) les balles utilisées par l'escamoteur.

Sur l'histoire des gobelets en général, tu peux te reporter à l'étude chronologique publiée par les P&P (Billot et Guedin) en 2011 en ouverture de leur indispensable livre Prestidigitation - Mille et une sources (p. 1-7) : en dehors de quelques approximations pour la période antique (;-)), c'est une source sérieuse et fiable.

Amicalement,

p.

P.S.: Quant au chop-cup, les P&P en retracent l'origine (p. 221-222) en 1723 chez Ozanam/Grandin avec un gobelet ou une balle enduit(e) de cire ou de suif. Le principe moderne d'aimantation du gobelet daterait des années 1930.

Modifié par Plick
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Si tu veux un cours complet sur les gobelets, un cours qui traite à la fois des gobelets classiques, du chop cup et autres gobelets spéciaux et qui te donne toutes les techniques nécessaires, je te conseille ceci :

Gobelets et Bagout de CC

En plus c'est en français !

Ensuite pour les gobelets, certains te diront d'acheter un set bon marché pour débuter... Moi je te conseille d'investir tout de suite dans un bon jeu : des gobelets de qualité sont plus agréables à manipuler, plus jolis à regarder et ils vieillissent en général beaucoup mieux que les "merdes" bon marché... SI tu achètes de bons gobelets aujourd'hui, dans 20 ans ils seront toujours bien et tu auras toujours plaisir à travailler avec. Par contre si tu achètes une merde aujourd'hui, dans 20 ans ça sera toujours une merde.

Il parait que les Johnson sont très bons mais je ne les ai jamais eu en main. J'ai commencé avec des Van Dokkum que j'ai changé au bout d'un an pour des BS (qui étaient moins chers que les VDK à l'époque), et je ne m'en séparerai pour rien au monde...

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Merci a tous pour vos réponses... Pour l'instant n'ayant pas internet( j'écris depuis mon tel) j'ai pas eu le temps d'aller voir tous les liens.

Merci plick pour cet historique.

Et gambit, effectivement je pensais investir dans quelque chose de qualité, je pense que ça sert a rien d'acheter du toc, pour que 3 mois plus tard on se dise bon maintenant je vais acheter qqch qui tient la route.

Après, j'ai pas trop eu le temps de chercher encore, mais je suis qd même plus attiré par des gobelets en cuir ou en bois, j'accroche pas trop avec ceux en fer ( laiton pour la plupart je crois), je les trouve sans âmes...

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Tu peux acheter des caches pot (petit diamètre 8cm)

c'est pas cher

cela marche très bien

certains ont un rebord qui permet quand ils sont empilés

de garder un espace au fond pour la muscade

il y en a en plastique en fer en cuir etc...

et tu seras original et unique

tu pourras au moins t’entraîner pour pas cher

Publié le

Si tu veux du cuir je te conseille aussi les gobelets de dés.

J'en ai un set de 3 en cuir noir a coutures blanches, très jolis. Ils ne s'empilent pas entièrement et laissent 3cm, donc pour des petites muscades, noix, cailloux ou autre cela convient très bien.

Différences avec le laiton (qui pour moi ont une âme !) : c'est très léger et en s'empilant ça ne fait pas de bruit. Après selon ta routine ça te conviendra ou non.

Enfin, comme l’intérieur est garni d'une doublure verte type revêtement de billard, tu peux travailler avec des charges bruyantes (métal, verre...) alors que c'est plus délicat avec des gobelets métalliques.

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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