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Unlock de Mark ELSDON


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Il y a 1 heure, Michaël THELLIEZ a dit :

C'est Thomas Riboulet qui a traduit le bouquin. Pourquoi?

Parce que suivant la personne qui traduit, la qualité de la traduction n’est pas la même. Dans son avis, Lionel Boido pointait quelques incohérences. Je privilégie toujours les livres dans leur langue originale. Lorsque la traduction est de Richard Vollmer, je ne me pose pas de question. Je possède le livre de John Carey edité chez MD et la traduction est moyenne. Je ne connais pas les traductions de Thomas Riboulet.

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En mentalisme les traductions posent toujours problème : beaucoup de subtilités sont construites sur le langage (anagrammes progressifs, épellations, équivoque...) . Pour ne prendre qu'un seul exemple citons ONVI de Ran Pink (Unlock, pp. 116 et suiv.) qui repose entièrement sur deux trois phrases très subtiles que Thomas Riboulet a certainement eu du mal à traduire. Et dans ce cas, lire la description du tour dans sa langue originale ne sert pas à grand chose (sauf à faire le tour à des Anglais de passage🙂).

Chapeau à Thomas donc. Je vais d'ailleurs  faire un compte-rendu d'Unlock  pour ne pas rester sur ma critique initiale qui ne touchait que la conception graphique.

 

Le 16/02/2022 à 16:10, Georges PERON a dit :

J'ai reçu le livre mais ne l'ayant pas lu, je ne peux encore rien dire sur le contenu. Je ferai juste une remarque sur la couverture qui est sobre et belle, et la qualité générale qui est très acceptable. Par contre, c'est peut-être moi, mais la présentation intérieure me dérange un peu. Le livre Les recettes du bluff chez le même éditeur m'intéressait aussi beaucoup mais  le mélange bizarre de pizza et de cartes à jouer m'avait paru suffisamment "indigeste" pour que je renonce à l'acquérir. Un livre c'est aussi un objet qu'on aime regarder et je m'étais déjà fait la réflexion avec Iceberg de Werlen, chez un autre éditeur. Je trouvais que les pages grisées et dessinées n'apportaient rien à l'ouvrage et gênait la lecture lorsque l'on a les yeux fatigués comme le sont les miens. Il y a des standards d'édition qui méritent, je pense, d'être respectés.

Dans Unlock presque chaque page a une couleur différente et parfois on se retrouve à lire du texte noir sur des pages grises beaucoup trop foncées (par ex. pp. 216 et suiv., 270 et suiv.) avec des fausses tâches (pp. 95, 287, 186 par ex.), des fausses pliures (p. 91, pp. 162 et suiv.), des fausses déchirures (pp. 168 et suiv) qui gênent souvent la lecture ne serait-ce que par la distraction que ce genre d'artifices ne manque pas de provoquer. Parfois (par exemple pp.70 et suiv.) des lignes de texte sont entièrement, et je pense involontairement, barrées par des traits.

Après, tous les goûts sont dans la nature et j'imagine que si cela se fait c'est que cela doit plaire à certains lecteurs. Mais il me semble que si on veut un livre avec des tâches, des déchirures, et du texte barré au crayon, on peut le faire soi-même ou confier à des enfants en bas âge le soin de se charger de ce travail 😄.

Après je ne suis pas entièrement dupe et sans doute que tout cela est-il lié à la volonté de créer un monde de souvenirs, avec ces pages qui rappellent les vieux comics (pp. 52 et suiv.) ou les volume de Rubrique-à-brac de Gotlib (pp. 144 et ss.). Mais bon je trouve beaucoup plus agréable et reposant de lire des pages sans illustrations inutiles, avec du texte écrit noir sur blanc, comme celles entre les pages 199 et 205 par exemple.

Il y a aussi des pages entières qui ne sont que des publicités pour les autres ouvrages de l'éditeur (pp. 13, 115, 161, 249...). Je me demande où est l'intérêt pour le lecteur ?🤔

Mais ce ne sont là que des remarques de forme et ce n'est que mon avis 🙂. Le contenu me semble par contre diablement intéressant et c'est l'essentiel, donc bravo et merci aux 3 singes pour cette nouvelle production 😉.

Petit compte-rendu, donc.

Unlock regroupe des réflexions parfois déjà publiées en anglais dans d'autres ouvrages de Mark Elsdon. L'auteur aborde des questions très diverses : sa vision du mentalisme, la créativité, sa façon de travailler, la création de son "personnage", l'importance d'une bonne révélation, de ne pas être ennuyeux, de garder un rythme, d'avoir un bon final, un final "mémorable", etc. Il est toujours intéressant de voir un mentaliste expérimenté savoir analyser ses propres échecs et faire part de ses réflexions surtout que je suis en général assez d'accord avec ses idées 😄

Même si l'intérêt du livre n'est pas là, on trouvera aussi beaucoup d'idées de tour utiles pour du mentalisme impromptu (démonstration d'influence, forçages, effets idéomoteurs,...) qui ont été, selon moi, idéalement choisis pour illustrer les propos de l'auteur.

Un livre à lire, et surtout à relire de temps en temps pour faire émerger des idées nouvelles.

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Le 26/02/2022 à 09:40, Michaël THELLIEZ a dit :

@Lionel BOIDO: Ce serait intéressant de nous expliquer avec quoi tu n'es pas d'accord.

Déjà le chapitre sur l'histoire. Il y est dit que la magie dite "bizarre" est devenue totalement ridicule. Je ne suis pas d'accord, la magie à histoire, la magie vintage, la magie fantastique, sont des magies qui ont leur public. Aussi bien chez les moldus que chez les magiciens (et même ca a plutôt le vent en poupe en se moment).

Après on n'est pas forcément d'accord avec tout dans un livre, on "écoute" le point de vue de l'auteur mais chacun ses goûts et idées heureusement.

Le 26/02/2022 à 17:48, Arnaud JOURAND a dit :

Parce que suivant la personne qui traduit, la qualité de la traduction n’est pas la même. Dans son avis, Lionel Boido pointait quelques incohérences. Je privilégie toujours les livres dans leur langue originale. Lorsque la traduction est de Richard Vollmer, je ne me pose pas de question. Je possède le livre de John Carey edité chez MD et la traduction est moyenne. Je ne connais pas les traductions de Thomas Riboulet.

En effet, je parle de quelques passages qui ne sont pas nombreux, où la phrase ne veut pas dire grand chose (mélange de nom de technique francisée par exemple).

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"Veritas vos liberabit"

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Il y a 2 heures, Lionel BOIDO a dit :

En effet, je parle de quelques passages qui ne sont pas nombreux, ou la phrase ne veut pas dire grand chose (mélange de nom de technique francisée par exemple)

Ah ça!!! Les noms de techniques francisées, je suis absolument d'accord avec toi: pour ma part, je ne les traduirais pas. Elles font partie du jargon. Si le lecteur ne sait pas ce qu'est un nail writer ou un peek, c'est qu'il n'a pas les connaissances nécessaires pour lire le bouquin. Le fait de traduire ces noms alourdit le texte quand il ne le rend pas indigeste...(L'écriture aux ongles?? Non mais voyons !)

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il y a 35 minutes, Michaël THELLIEZ a dit :

Ah ça!!! Les noms de techniques francisées, je suis absolument d'accord avec toi: pour ma part, je ne les traduirais pas. Elles font partie du jargon. Si le lecteur ne sait pas ce qu'est un nail writer ou un peek, c'est qu'il n'a pas les connaissances nécessaires pour lire le bouquin. Le fait de traduire ces noms alourdit le texte quand il ne le rend pas indigeste...(L'écriture aux ongles?? Non mais voyons !)

Dans l'autre sens, les difficultés persistent aussi :

- If If between.

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il y a 34 minutes, Michaël THELLIEZ a dit :

@KéliLe fait que les gens revendent très vite les livres est-il lié uniquement à la qualité de la traduction??? Certaines personnes sont des consommatrices et revendent sans avoir eu le temps de digérer...

Non en effet, je ne pense pas que ce à soit lié à la traduction et en effet aujourd’hui on consomme tous vite…

"chacun de nous est magique, combien le réalisent et combien partent trop vite..."

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    • Bonjour à vous toutes et à vous tous, Je m’appelle Eric de Sarria, je suis comédien, metteur en scène auto-proclamé, et à vrai dire, je n’ai pas un grand lien avec la magie. Cependant, pour ceux qui connaissent,- surtout les anciens-, j’ai été pendant une vingtaine d’années assistant de Philippe Genty. Ce marionnettiste, de réputation internationale, a développé une écriture théâtrale qui  très tôt,  a mélangé, à travers la technique du théâtre noir, la marionnette, la magie, le jeu de comédien, et le mouvement dansé. Pour ceux qui ne connaissent pas son travail je vous conseille de regarder des extraits des Autruches, la totalité de  La Fin des Terres et de Voyageurs Immobiles. Dans ces deux derniers spectacles vous ne verrez pas de théâtre noir, mais vous comprendrez en quoi la magie peut être au service du rêve. Regardez aussi  des extraits de Boliloc, avec Christian Hecq. Je vous conseille un petit numéro qui s’appelle les Floppy sur une musique de René Aubry. Certains disent que je suis le fils artistique de Philippe Genty ,mais c’est faux !  Par contre, je continue à développer, avec d’autres membres de la compagnie Philippe Genty, le corpus pédagogique de Philippe Genty et de sa femme Mary Underwood. C’est à cette occasion que nous donnons des formations, ouvertes aux professionnels et aux amateurs éclairés ! Ce sont des  formations qui combinent le travail d’acteur, le mouvement, et le travail avec la lumière, dont celle du théâtre noir. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette technique, elle permet de manipuler dans le noir habillé de costume habillé  en velours noir (cagoule, chaussettes et gants inclus), sur fond en velours noir, des objets que l’on met en lumière dans un couloir très précis. Les  projecteurs sont des découpes  équipés d’un cache – halot, qui permet de passer de la pleine lumière au plein noir sans passer par une zone grise. C’est cette technique, mélangée avec du théâtre d’ objets et  du travail d’acteur sur la mémoire sensorielle que nous transmettrons,  du 27 mai au 7 juin 2024, au Studio Philippe Genty (70 heures). Nous nous adressons bien sûr aux artistes du spectacle vivant et par conséquent aux Magiciens est aux magiciennes. Thomas m’a proposé de parler de la compagnie Philippe Genty  lors de ses rencontres Cercle VM du lundi à 18h30 et  j’y serai. Ouvrir nos mondes, c’est nous enrichir de nouvelles rencontres et de nouvelles compétences ! Je vous remercie de votre attention. Très cordialement et très Magiquement !   Eric de Sarria La photo me représente dans Dédale, crée en 1997 par Philippe Genty et mary Underwood. LIEN FACEBOOK: https://www.facebook.com/reel/8029439353749999 LE THÉÂTRE NOIR AU SERVICE DU THÉÂTRE D'OBJETS.pdf
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