Aller au contenu

Intuition de Joao MIRANDA


Recommended Posts

il y a 50 minutes, Jean-Jacques MEYER (Edler) a dit :

Bien sûr, il est cher, mais il existe d’autres détecteurs tout aussi chers ou davantage, chez un grand spécialiste américain, par exemple (la technologie employée pour la détection n’est pas si simple et le champ magnétique détecté, faible). L’avantage du Sharpie est donc indéniable, pour moi.

Je possède Flux, j'en suis satisfait et je me pose la question d'Intuition en remplacement éventuel s'il est plus facile à utiliser / plus efficace... seulement je n'ai pas encore réussi à me forger une opinion à ce stade sur les caractéristiques de manipulation peut-être plus confortables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 50 minutes, Jean-Jacques MEYER (Edler) a dit :

Le fait de le cacher dans la manche n'est qu'une possibilité parmi d'autres.

Peut-on crois-tu, le cacher d'ans l'atlantique ou dans le pacifique ?

Pas taper, je sors direct.🙃

  • J'aime 1
  • Haha 6

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai reçu Intuition et comme d'habitude il y a du bon et du mauvais.

Tout est fourni, mais il faut insérer le détecteur dans le Sharpie, après l'avoir rechargé. Donc, ouvrir le corps du Sharpie. Et là, première surprise. Il faut tortiller le corps du Sharpie pour désemboiter son embout gris. Et paf ! Extrémité cassée... Donc prendre un nouveau Sharpie, l'ouvrir sans le casser (ça met de l'encre qui saute partout), percer un petit trou à son extrémité (pour aérer) et limer de petites ailettes à l'intérieur, sinon ça ne rentre pas (le produit est long, quasiment toute la longueur de l'embout gris du Sharpie).

Puis le charger à l'extérieur du Sharpie. Cela fonctionne bien, avec un petit voyant vert qui s'éteint en fin de charge (3 heures quand c'est totalement déchargé). En plus de la batterie à connecter sur le circuit, il faut y connecter un petit câble, puis un petit circuit chargeur au bout et enfin un adaptateur USB. Pas de problème pour la charge, elle fonctionne très bien. Sauf que les prises et fiches à insérer sont ultra hyper super minuscules, on se demande combien de temps elles vont résister à l'arrachement. Je préfère utiliser une petite lame pour les repousser sans risque et des pincettes pour les insérer.

Enfin, le circuit et sa batterie sont introduits dans l'embout gris du Sharpie (sens bien précis) et le Sharpie refermé. Son bouchon ne doit pas être enfoncé à fond (laisser un petit "jour" de 1 mm), afin de ne pas arracher l'embout gris en l'ouvrant.

Et c'est là, la nouvelle surprise, désagréable. Pour protéger le circuit (à ciel ouvert), il ne faut pas le laisser plus de 24 heures dans le Sharpie (à cause des émanations de l'encre). Donc prévoir à chaque utilisation des opérations d'ouverture et de fermeture du Sharpie, celles qui ont provoqué sa brisure du début. Ça promet...
Tout ça à cause de l'encre, car le Sharpie écrit et la présence du circuit est indétectable.
Sauf que... quand il n'écrira plus (la recharge est très courte), sacrifier un nouveau Sharpie pour récupérer son embout noir, couper sa recharge 1 cm plus bas que l'extrémité de l'embout noir et bourrer avec de la colle à chaud.

Le fonctionnement est parfait, la détection se fait bien entre 8 et 10 cm, sur le minuscule petit aimant au néodyme, fourni. Le Sharpie vibre discrètement, on perçoit bien mais on n'entend rien, même de près (ou alors je n'ai plus l'ouïe de l'oie de Louis).
Mais là, une critique : pour mettre en route l'engin, il faut plaquer le petit aimant sur le corps du Sharpie. Une vibration indique qu'il est prêt et c'est exact. Et il le reste, prêt à l'emploi. Pour l'arrêter, après les applaudissements de la foule, il faut encore plaquer le petit aimant sur le corps du Sharpie et attendre la production d'une vibration plus longue. D'où la nécessité de ne pas laisser cet aimant dans la boite avec le circuit, sinon le circuit pourrait être mis en route et vider la batterie. Y compris avec n'importe quel aimant à proximité. Personnellement j'aurais préféré un petit contacteur.

Les vidéos d'accompagnement sont bien faites, bien commentées et il y a 6 tours d'expliqués. Sauf que c'est uniquement en anglais, sans texte en bas. Heureusement, comme ce n'est pas un anglais ou pire un américain qui parle, on parvient à comprendre.

À l'utilisation, on oscille aussi entre satisfaction et déception. Le fonctionnement est parfait, la distance de détection est suffisante (même si on aurait espéré mieux) et il n'y a pas de mauvaises surprises (c'est préférable avec le tour des aiguilles à enfoncer avec le poing). Mais le point sensible magnétique se situe environ à la moitié de la longueur du Sharpie. Pas question de montrer un objet à distance, même courte, avec le Sharpie. Il faut qu'il chevauche l'objet, même si c'est à 8 cm de hauteur. Pas très convaincant.
Y compris si le Sharpie est placé dans la manche (avec un bracelet élastique de maintien, non fourni). Il faut faire chevaucher l'avant-bras sur l'objet. Pas très convaincant non plus.

Pour comparer, j'ai utilisé le détecteur magnétique de Promystic, Scan 3D. C'est le jour et la nuit. Beaucoup plus miniaturisé, le circuit est bien protégé, 3 cm de long tout compris pour 4 mm d'épaisseur (moins encombrant que la batterie seule d'Intuition). Charge simple et sûre et un petit bouton à glissière pour sa mise en marche et son arrêt.
Le célèbre vibreur universel de Promystic placé dans la chaussette, au fonctionnement parfait, bien distinct tout en étant inaudible.
Et Scan 3D pouvant être empalmé au doigt (donc très proche de l'objet à détecter, discrètement) ou dans un Sharpie lui aussi (avec une recharge d'encre beaucoup plus longue), dans la manche (bracelet élastique ou Blu-Tack), ou encore sous le bracelet d'une montre (non magnétique).

Bref, je préfère Scan 3D, de très loin. De très très loin, même. Oui, de très très très loin. Bon, j'ai pris le risque, je l'assume. Je ne jette pas Intuition, mais...

P.S. : j'ai un Sharpie avec son embout gris cassé, à vendre. 🙂

  • J'aime 2
  • Merci 7
Citation
Quand on veut on peut.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Messages

    • Pour: Puis:   Vouloir expliquer une blagounette ironique, c'est comme disséquer une grenouille: à la fin on a compris mais elle est morte
    • Bonjour à vous toutes et à vous tous, Je m’appelle Eric de Sarria, je suis comédien, metteur en scène auto-proclamé, et à vrai dire, je n’ai pas un grand lien avec la magie. Cependant, pour ceux qui connaissent,- surtout les anciens-, j’ai été pendant une vingtaine d’années assistant de Philippe Genty. Ce marionnettiste, de réputation internationale, a développé une écriture théâtrale qui  très tôt,  a mélangé, à travers la technique du théâtre noir, la marionnette, la magie, le jeu de comédien, et le mouvement dansé. Pour ceux qui ne connaissent pas son travail je vous conseille de regarder des extraits des Autruches, la totalité de  La Fin des Terres et de Voyageurs Immobiles. Dans ces deux derniers spectacles vous ne verrez pas de théâtre noir, mais vous comprendrez en quoi la magie peut être au service du rêve. Regardez aussi  des extraits de Boliloc, avec Christian Hecq. Je vous conseille un petit numéro qui s’appelle les Floppy sur une musique de René Aubry. Certains disent que je suis le fils artistique de Philippe Genty ,mais c’est faux !  Par contre, je continue à développer, avec d’autres membres de la compagnie Philippe Genty, le corpus pédagogique de Philippe Genty et de sa femme Mary Underwood. C’est à cette occasion que nous donnons des formations, ouvertes aux professionnels et aux amateurs éclairés ! Ce sont des  formations qui combinent le travail d’acteur, le mouvement, et le travail avec la lumière, dont celle du théâtre noir. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette technique, elle permet de manipuler dans le noir habillé de costume habillé  en velours noir (cagoule, chaussettes et gants inclus), sur fond en velours noir, des objets que l’on met en lumière dans un couloir très précis. Les  projecteurs sont des découpes  équipés d’un cache – halot, qui permet de passer de la pleine lumière au plein noir sans passer par une zone grise. C’est cette technique, mélangée avec du théâtre d’ objets et  du travail d’acteur sur la mémoire sensorielle que nous transmettrons,  du 27 mai au 7 juin 2024, au Studio Philippe Genty (70 heures). Nous nous adressons bien sûr aux artistes du spectacle vivant et par conséquent aux Magiciens est aux magiciennes. Thomas m’a proposé de parler de la compagnie Philippe Genty  lors de ses rencontres Cercle VM du lundi à 18h30 et  j’y serai. Ouvrir nos mondes, c’est nous enrichir de nouvelles rencontres et de nouvelles compétences ! Je vous remercie de votre attention. Très cordialement et très Magiquement !   Eric de Sarria La photo me représente dans Dédale, crée en 1997 par Philippe Genty et mary Underwood. LIEN FACEBOOK: https://www.facebook.com/reel/8029439353749999 LE THÉÂTRE NOIR AU SERVICE DU THÉÂTRE D'OBJETS.pdf
    • G Milgram est un très très bon ami. Il y a une idée commune autour de ces sujets que j'aurais aimé essayé avec lui en collaboration... !
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8003
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Eric LAMBLA DE SARRIA
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      82.3k
    • Total des messages
      671.9k


🔥 Profite de toutes les créations et Bon Plan VM ici !
×
×
  • Créer...