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Incendie au magasin Magic Dream


Jean-Yves LOES

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Il y a 10 heures, Bruno R. a dit :

Les assurances pro prennent en charge la totalité du stock à leur valeur d'achat ( et pas en valeur revente ), sans vétusté ( sous réserve du montant stock assuré dans les conditions particulières du contrat ). Donc tout va dépendre si ce stock "spécial" était assuré différemment. 
Concernant le reste des dégats, il y a de la vétusté sur le matériel d'exploitation ( ordinateurs, mobilier de vente, etc... ) .
A noter qu'une assurance pro n'est pas comme une assurance perso, et qu'en général on est mieux remboursé en pro, car plus "carré", vu que toutes les factures d'achat existent, factures de ventes aussi.
Et je rajoute que les assurances pro pour les commerces remboursent aussi la perte d'exploitation, càd la marge qui n'a pas été faite par le professionnel pendant qu'il ne peut pas travailler, donc pour payer les salaires, charges,  tous les frais fixes.

Donc généralement, les pros sont bien couverts et sont beaucoup plus rapidement remboursés que les particuliers, car plus ça dure, plus il y a des pertes d'exploitation à rembourser.

Donc je ne me fait pas trop de soucis sur la reconstruction de Magic Dream ( qui d'ailleurs continue ses activités ventes via le web, donc n'est pas totalement à l'arrêt ).

Merci pour toutes ces infos qu'un non pro n'a pas forcement en tête. 

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Il y a 15 heures, Jean-Marc (thucydide) a dit :

En général les collections peuvent être assurées.

Il était possible de rentrer ces pièces comme pièces de collection?

Ils m'ont dit au départ que les pièces n'étaient pas spécialement assurées si je n'avais pas de facture mais que je pouvais dresser une liste avec photos et qu'ils ajouteraient quelques euros à ma cotisation pour cette collection particulière. J'ai donc fait la liste avec photos et cote pour les vieilles pièces ou prix pour les pièces truquées et cela a été intégré dans mon contrat. J'aurais aimé faire cela aussi pour mes jeux de cartes qui ont, pour certains, plus de valeur mais cela semblait encore plus compliqué et ils m'ont dit que c'était pris en charge par mon assurance. 

En tout cas chez mon agent cela semblait être la première fois que quelqu'un voulait assurer une collection de pièces/jeux de cartes (sans parler du côté magie). Ca m'a etonné.

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Il y a 17 heures, Philip59 a dit :

Pour répondre à @Frédéric (fredv), il faut retenir qu'il est toujours plus simple de faire assurer SPÉCIFIQUEMENT des objets de valeurs que d'en justifier la valeur après un sinistre. Mais les agents d'assurance locaux sont malheureusement peu formés à l'étude des risques particuliers...

...

Bref, c'est une véritable épreuve qui attend MagicDream, et j'espère que tout se passera bien pour vous. En attendant, je vous souhaite beaucoup de courage ! 

Je garde précieusement, merci !

Modifié par Frédéric (fredv)
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il y a 47 minutes, Jean-Marc (thucydide) a dit :

J'ai une collection de jeux et certains ont de la valeur.

Etablir un tel dossier n'est pas évident.

La notion de collection n'est pas officiellement reconnue par les assureurs ou par les experts car cette notion n'est pas reprise dans le code des assurances.

Toutefois, la plupart des assureurs proposent des extensions de garanties ou des garanties complémentaires facultatives pour les objets de valeur et/ou les collections. 

La nature des justificatifs et du dossier peut changer en fonction de ton assureur et des biens à assurer : parfois c'est uniquement déclaratif, parfois il faut un dossier complet (photos, factures etc...), parfois même il y a un expert qui passe pour évaluer la valeur de la collection (dans le cas d'une importante valeur). 

Dans tous les cas, il faut prendre contact avec son agent d'assurance... Malheureusement ils ne sont pas toujours suffisamment sachant sur le sujet... Ne pas hésiter à consulter d'autres assureurs, et surtout, surtout, si vous avez le moindre doute : écrivez votre question et exigez une réponse écrite...

 

Pour ton cas perso, dans les faits et en moyenne, si ta collection ne vaut pas plus de 2 000 ou 3 000 euros, je ne suis pas convaincu qu'il faille l'assurer spécifiquement... Pour le prix de la surprime, il faut mieux investir dans un coffre ou un stockage qui protège réellement ta collection : pas de sinistre, c'est toujours mieux qu'un sinistre même correctement assuré 😉.

En tout cas, ce genre de question relève vraiment du cas par cas, mais ne se pose réellement que pour des valeurs de collection conséquentes.

 

 

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Hum... avec un tel jargon je dirais qu'il y a de l'assureur ou du courtier dans le coin... 😉 

Au-delà de toutes ces précieuses informations j'ajouterais juste 3 choses (en rappelant au passage que je suis en Belgique et que certains détails pourraient changer en France mais globalement ça devrait être la même chose):

1) pour les objets vraiment chers, l'idéal est de carrément l'assurer comme "oeuvre d'art". Le terme peut faire penser à des tableaux, sculptures, etc... Néanmoins ça peut parfaitement rentrer dans cette case (moyennant bien sûr parfois un montant de prime important, bah oui... 🙂 ). Donc on peut imaginer qu'un jeu de cartes d'une valeur "inestimable", par exemple, peut être assuré dans cette branche de l'assurance.

2) j'ai vu quelques messages qui comparaient les assurances pour particuliers avec les assurances professionnelles. La comparaisson n'a pas lieu d'être car on parle vraiment de pommes et de poires. Notamment sur base de l'aspect de la couverture en perte d'exploitation (également évoqué par Philippe) qui vise donc à couvrir tous les frais qui découlent de l'activité et qui ne pourraient donc pas être couverts car l'activité est stoppée dû au sinistre. Cela peut vraiment être très large, cela couvrira aussi bien les frais classiques liés au lieu (loyer ou crédit hypothécaire, électricité, eau, etc...) que les frais plus étendus (leasing de la voiture de société, salaires des employés, etc...) et puis n'oublions pas que les assurés doivent pouvoir continuer à vivre malgré l'absence de bénéfices donc l'assurance couvrira également tous les frais vitaux (manger, boire, etc...).

Pour l'intervention: si le commerce décide de ne pas réhabiliter le lieu, souvent on passera en-dessous de la barre des 80% d'intervention. Si par contre le but du commerce est de tout reconstruire, alors l'intervention sera quasi intégrale (bon "quasi" car il y a des notions de vétusté pour certains aspects mais ne rentrons pas dans les détails). Au niveau de la vitesse: généralement l'intervention ira justement assez vite. Tout simplement parce que tout le monde a à y gagner:
- l'assuré car il pourra rapidement redémarrer son activité
- l'assureur car du coup il pourra arrêter les versements au niveau de la couverture en perte d'exploitation (hé hé).
Pour revenir sur ladite couverture en perte d'exploitation elle se base donc bien sur les frais à payer en l'absence de rentrées d'argent donc... s'il y a un grand "boum" au niveau des rentrées d'argent (par exemple une activité online) et qu'on dépasse clairement 100% des montants à couvrir l'assureur ne devra bien évidemment plus continuer à verser des sommes à l'assuré, c'est logique (pour rappel l'assurance de biens sert à indemniser, pas à enrichir 🙂 ).
Attention, gros disclaimer de fou: tout ceci est tapé en parfaite neutralité pour expliquer certains aspects peut-être méconnus de vous tous. A aucun moment je ne suis en train de dire que c'est bien ou pas bien de faire ceci ou cela vis-à-vis de Magic Dream, qu'on soit bien clair 😉 

3) mon dernier point concerne la rapidité des particuliers cette fois. Tout est une question de priorité. En effet ça peut parfois être long si jamais on parle de biens volés mais qui ne vous empêchent pas de vivre, bosser, etc... Je veux dire que si on vous vole votre console de jeux, bah oui bien sûr c'est embêtant mais on est loin d'avoir une affaire très prioritaire. Néanmoins si vous subissez un sinistre complet et que vous vous retrouvez à la rue, vous avez la possibilité d'être relogé le soir même et ce pour une période qui peut varier entre 1 ou 2 mois (toutes les infos ci-avant dépendent bien sûr de votre contrat d'assurance hein, donc: vigilance 😉 ). A nouveau l'intervention est censée être méga rapide car plus vite vous réintégrez votre habitation, plus vite l'assureur n'a plus besoin de verser un montant pour pouvoir vous reloger (oui parce que bon... la plupart du temps on parle d'un hôtel carrément donc vous imaginez que ça peut très vite monter après 1 ou 2 semaines 🙂 ).

 

Bon c'est très résumé mais j'espère que ces quelques infos ont pu vous être utiles mais comme disait si bien Philippe plus haut: informez-vous bien, lisez, posez des questions, ne vous contentez pas de ce qu'on vous dit, changez d'assureur (ou courtier) au besoin, etc... car je vous confirme: au niveau artistique, la plupart du temps, ils n'y connaissent rien alors pour du matos de magicien, vous pensez bien que... hein... bon... 😛 

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Marcus Majart

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Je vais parler de mon cas et de ce qui c'est passé il y a quelques dizaines d'années.

Je suis victime de vol dans mon commerce... Je ne me souviens plus des montants mais je vais prendre des chiffres fictifs pour que ce soit plus clair.

J'ai 50 000€ de stock et j'ai pris une assurance pour 25 000€ pensant qu'une totalité de stock volée est rarement effective.

Il s'avère que ce ne fut effectivement pas le cas mais les 25 000 € ont été atteint, remboursement de la part de l'assurance: 12 500 €.

Pourquoi ? Parce qu' estimant que je n'avais assuré qu'une moitié de mon stock ils ne remboursent que la somme au prorata soit 50/100  de 25 000 €.

Je suppose que tout ceci dépend des contrats d'assurances mais sincèrement je ne vois personne dédommagé correctement  après un sinistre.

Courage à l'équipe de Magic Dream

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

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Le 16/08/2019 à 01:37, Aurélien (aureLP) a dit :

 

Par contre participer à une cagnotte pour aider une entreprise faudrait vraiment que je soit certain qu'elle risque fortement de fermer pour que je le fasse. 

 

Bonjour

Si l'entreprise risque de fermer, c'est plus une "cagnotte" qu'il faut, mais un plan de redressement qui des fois même, passe par un tribunal.....
Et je doute fort qu'une personne lambda, en versant 2000 euros ou 5000 euros puisse remonter une entreprise au bord de la fermeture...
Bref une cagnotte pour ce magasin, c'est très bien, ça permet de payer les urgences, de soutenir des "plans B" etc etc

Bref, je leurs souhaitent un prompt rebattissent !


 

Modifié par Eric BASQUIN
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il y a 20 minutes, Yves (HREJ) a dit :

J'ai 50 000€ de stock et j'ai pris une assurance pour 25 000€ pensant qu'une totalité de stock volée est rarement effective.

Il s'avère que ce ne fut effectivement pas le cas mais les 25 000 € ont été atteint, remboursement de la part de l'assurance: 12 500 €.

Pourquoi ? Parce qu' estimant que je n'avais assuré qu'une moitié de mon stock ils ne remboursent que la somme au prorata soit 50/100  de 25 000 €.

Je suppose que tout ceci dépend des contrats d'assurances mais sincèrement je ne vois personne dédommagé correctement  après un sinistre.

Non, ça ne dépend pas du contrat... Là c'est juste l'application de la loi et du Code des Assurances.

En fait, les problèmes de dédommagement insuffisant proviennent, la plupart du temps, des méconnaissances sur le sujet de l'assurance.

Le calcul d'une prime d'assurance s'effectue à partir d'une notion de risque, qui est en gros, la valeur déclaré de ce que vous souhaitez assurer. Une des missions de l'expert c'est de vérifier la conformité du risque : autrement dit, que ce qui a été déclaré à la souscription (et qui sert de base à l'évaluation de la prime) correspond effectivement à la réalité des choses.

Ainsi en déclarant un stock de 25.000 euros à la souscription du stock, tu n'as pas couvert "jusque 25.000 euros de sinistre“ mais tu as couvert à 100% un 'risque assurantiel d' une valeur de 25.000 €' [il est ici important de comprendre que couvrir un risque de 25.000 € ne signifie pas être indemnisé de 25.000 €... Tout dépend du sinistre et du préjudice réellement subi. Là encore, c' est l'expert qui définira le montant du préjudice].

Lors de la survenance de ton sinistre, l'expert découvre que ton stock ne vaut pas 25.000 mais 50.000 €. La couverture du risque est donc insuffisante : un stock de 50.000 € présente statistiquement, 2 fois plus de RISQUE de subir un sinistre qu'un stock de 25.000 € ( rappel : le risque = coût du sinistre x sa fréquence; si la valeur du stock est le double alors les conséquences financière d'un sinistre double ou sa fréquence double car il attire plus les voleurs par exemple).

Ainsi, tu as payé une prime annuelle sur la base d'un risque de 25.000 euros qui est deux fois moins importante que la prime que tu aurais payé pour un risque de 50.000 euros. L'assureur t'impose, et c'est normal, une règle proportionnelle : tu as payé une 1/2 prime, tu reçois une 1/2 indemnisation.

 

Il est fondamental de bien dissocier la valeur du bien assuré d'un plafond de garantie : ces sujets n'ont rien à voir. Dans ton cas, tu aurais dû annoncer la réalité (un stock de 50.000 €) mais demander un plafond de garantie  hauteur de 25.000 €. Ça revient plus cher que d'annoncer un stock de 25.000 €, mais ça t'aurait parfaitement couvert pour moins cher qu'une déclaration d'un stock de 50.000 € sans plafond de garantie. 

Il est donc très important de déclarer correctement la valeur du bien assuré : en donnant une valeur insuffisante, on ne fait pas que diminuer le coût de l'assurance on diminue également la qualité de la couverture. De la même manière, en donnant des informations incomplètes ou imprécises sur la qualité de la couverture souhaitée et sur la nature du risque (=la valeur de ce que vous assurez) vous prenez le risque d'être mal couvert. 

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Merci @Philip59 pour toutes ces précisions. C'est là qu'on voit que souscrire une assurance est complexe avec les caractères écrits en tout petit...

Concernant un commerce qui subit un préjudice comme MD, les banques et les fournisseurs ont leur rôle à jouer.

Si l'entreprise a pignon sur rue et fait du chiffre, il y a possibilité d'autorisation de découvert ou de prêt à court terme par exemple.  Surtout comme dans le cas de MD ou l'activité n'est pas arrêtée car il y a le site internet qui continue de vivre. La banque consentira un prêt facilement, il y a des rentrées en face.

Pour les fournisseurs, un étalement des paiements jusqu'à 90 jours par exemple. Cela permet au commerce d'écouler une bonne partie du stock donc de faire du CA avant de payer la facture d'achat. Et un fournisseur avec  qui vous avez l'habitude de bosser et dont vous écoulez un max de marchandises acceptera ce genre d'arrangement à moins que cela soit un petit fournisseur qui ait besoin de liquidité rapidement.

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Les bras croisés sur le cœur qui bat de tout son sang
Les yeux tournés vers l'horizon d'où sortent les rêves
Demain tu hurleras tes mensonges dans le vent

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