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La "collapsologie" ou l'idée d'une fin du monde imminente


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"Il y a bien quelque chose qui s’appelle le monde. Il disparaîtra tout entier comme nous disparaissons nous-mêmes. Il y a bien quelque chose qui s'appelle l'histoire. Elle a sa logique propre, mais elle n'a pas de sens.
Quand les hommes auront disparu comme disparaissent toutes choses, il n'y aura personne pour se souvenir d'eux. Le monde est beau. L'histoire existe. Cette beauté et cette existence sortent du néant pour retourner dans le néant. Il y a un grand rêve qui est le monde. Et dans ce grand rêve, un autre rêve qui est la vie. Et dans ce rêve, encore un rêve qui est notre existence."
Jean d'Ormesson
C'est une chose étrange à la fin que le monde (2010)

Modifié par Christian DELAMORINIERE

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

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Le 01/08/2020 à 14:52, Christian GIRARD a dit :
  Le 23/03/2020 à 10:20, Christian GIRARD a dit :

Et de façon générale chacun agit en ayant l'impression d'être rationnel de son point vue 😉.

La preuve avec « la voyante des stars » (« Elle affirme percevoir des images, entendre les défunts, soulager les patients, elle pratique la télépathie, l'hypnose... »  :

Citation

"Il y a quelqu'un qui m'aide là-haut", mais "je suis cartésienne. Je suis comme saint Thomas. Je crois ce que je vois. Je vois ce qui doit arriver".

😉

https://www.lepoint.fr/people/marie-claire-estevin-la-femme-du-boulanger-devenue-la-voyante-des-stars-29-12-2011-1413484_2116.php#

 

Citation

Elle assure pouvoir prévenir d'un accident à venir, d'une séparation, d'un décès... et prétend avoir vu à l'avance des catastrophes comme l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (1995), ceux du 11-Septembre, le tsunami de 2004 en Asie...

Ah, tout ce à quoi nous aurions pu échapper si on l'avait écoutée ! Et dire que les décideurs et les scientifiques continuent d'ignorer les fabuleux dons de ces voyants lanceurs d'alertes , c'est ballot hein ! 

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Changement climatique : pourquoi si peu d'actions individuelles ?

Citation

À partir de plus de 400 études de psychologie, neurosciences, sciences affectives ou encore économie comportementale, Tobias Brosch, chercheur à l'UNIGE, dénonce cinq barrières psychologiques qui bloquent l'individu lorsqu'il s'agit de modifier son comportement pour lutter contre le changement climatique :

Tout d'abord, « notre cerveau peine à percevoir le phénomène du changement climatique, car celui-ci est abstrait » explique le chercheur. Impossible de le voir, le sentir ou le toucher directement. Il s'agit donc de mettre en avant l'impact direct de ce changement climatique sur l'individu, et cela en le traduisant en expériences concrètes. Si le phénomène devient local et immédiat, avec des conséquences visibles, cela n'est plus la même chose.

La deuxième barrière concerne les intérêts propres et les bénéfices personnels immédiats. Il faut en effet que les personnes voient en quoi le changement de leur comportement est bénéfique. Il s'agit donc d'en montrer divers avantages qui en découlent directement. Par exemple le vélo est également bon pour la santé, le partage favorise le réseau social, la voiture électrique confère un statut économique et social. Récompenser un comportement par des remises de prix favorise aussi grandement le changement d'habitude.

Les barrières morales jouent aussi un rôle très important. « Agir pour le climat » n'est pas suffisamment synonyme d'« être quelqu'un de bien ». Pour lier le changement climatique et la morale, cela peut passer par la religion, lorsque par exemple le Pape François fait de la protection de la planète un devoir religieux. La communication doit également être adaptée aux diverses sensibilités politiques : les personnes de gauche étant souvent plus sensibles au sujet climatique que les conservateurs.

Autre problème : les barrières sociales. Faire soi-même des sacrifices alors que nos voisins ne font rien (par exemple voyagent en avion à longueur d'année) n'est pas encourageant. Il est alors essentiel de communiquer au maximum pour montrer que de nombreuses personnes agissent pour le climat et que cette mobilisation augmente en permanence. Les grandes manifestations sur le sujet ou l'effet Greta Thunberg représentent de bons moteurs.

Enfin les barrières d'action sont extrêmement importantes. Les individus ne savent tout simplement pas comment agir, ou bien cette tâche leur paraît immense. Il faut donc les informer des comportements ayant le plus fort impact. « Ma mère me disait toujours d'éteindre la lumière lorsque je quittais une pièce. C’est très bien, mais l’impact est minime », souligne Tobias Brosch. « Par contre, réduire les vols en avion, privilégier le vélo, bien isoler les maisons ou encore diminuer sa consommation de viande, là le changement est perceptible ! »
 

Sciences du Monde N°8

  • Merci 1

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

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  • 1 month plus tard...
Le 3 août 2020 à 16:29, Christian GIRARD a dit :

Oh, ne soyons pas limités par notre vision étroite de la réalité et tirons encore un peu sur le fil :

Ce que le Maître appelle « un papillon », le lépidoptériste l'appelle « un spécimen à épingler dans une boîte » et l’ornithologue « une proie pour les oiseaux ». Les différents regards ouvrent sur d'autres mondes, façon mise en abyme...

C'est marrant car finalement cette saillie drolatique est assez proche de que qu'écrit Richard Bach. Le monde peut être ce que l'on veut qu'il soit, c'est à chacun d'être son propre messie et de suivre sa propre voie. Le propos se rapproche également de la "loi de l'attraction"...  L'ouvrage (qui est plutôt selon moi plus une longue nouvelle qu'un roman) ne m'a certes pas retourné l'esprit 😉  mais il est plaisant à lire. 

Pour ce qui concerne ce passage cité par Patrick :

Le 3 août 2020 à 16:05, Patrick FROMENT a dit :

Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon.

Illusions - Le messie récalcitrant

... il faut le rapprocher d'une autre "grande vérité" figurant dans le bouquin, juste avant l'épilogue, à savoir :

« Tout dans ce livre peut être faux. »

Je me permets de proposer également ces deux extraits relatifs à la magie :

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IMG_1115.thumb.JPG.64d2a01e22887037de83111a57fef5f8.JPG

 

La dernière phrase laisse songeur : si l'on comprenait la magie du monde, ledit monde perdrait toute magie à nos yeux. Finalement l'ignorance à du bon. 🙂 

 

Modifié par Christian GIRARD
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Le 22/09/2020 à 12:36, Christian GIRARD a dit :

Richard Bach.

[...]

L'ouvrage (qui est plutôt selon moi plus une longue nouvelle qu'un roman) 

Puisqu'on est dans les bouquins, je rappelle celui-ci, Quinzinzinzili, un « roman de science-fiction p o s t-apocalyptique » dont j'ai parlé en 2017 (à rapprocher également, pour d'autres raisons que le côté "fin du monde", de Sa Majesté des mouches de William Golding) :

 

 

J'avais choisi d'acquérir l'ouvrage présenté sous cette couverture dont j'appréciais le graphisme :

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... mais au regard du thème de la collapsologie, voici ce que propose la version en format Kindle :

41E26t8WeSL.jpg

 

Modifié par Christian GIRARD
Le correcteur (hum) automatique du site change "message- apocalyptique" en "message-apocalyptique", ce qui n'a aucun sens... Oups, même ici impossible d'écrire p o s t !
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  • 1 month plus tard...
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L'autonomie alimentaire collective  par Estelle Brattesani
L’Homme est un tube digestif qui se prend pour un intellectuel. Le tube digestif vide, il n’a plus le cerveau capable de philosopher, de faire de la politique, ou quoi que ce soit d’intellectuel, il ne pense plus qu’à se nourrir. En temps de guerre, il est arrivé à des parents de manger leurs enfants comme en Chine :

Le confinement: une période clé
Nous pouvons nous persuader que des crises majeures n’arriveront jamais, mais en France et dans le monde, l’épisode de confinement nous a donné un avant-goût de ce qui pourrait se passer si la nourriture venait à manquer : les ruées sur les denrées, les rayons vides en fin de journée. Dans certains quartiers ou foyers précaires, les estomacs ont commencé à gronder. La pénurie s’est profilée, avant tout pour des problèmes d’ordre financier, par exemple en Seine-Saint-Denis où certaines personnes n’avaient plus un sou pour acheter à manger et où on a redouté des émeutes de la faim. Et quand des associations caritatives ont pu continuer à offrir leurs services, certaines ont vu une recrudescence d’appels à l’aide, comme dans la ville de Cholet. Des magasins ont été vandalisés, des agriculteurs et des éleveurs se sont vu dérober des récoltes et des animaux. Même les Restos du Cœur ont été victimes de vols.

Ailleurs dans le monde, pendant ou juste après le confinement qui a aggravé la situation, des gens ont crié famine et ont été réprimés brutalement, comme en Afrique du Sud ou au Chili. Le nombre de personnes souffrant de la faim pourrait doubler en 2020 du fait de la Covid-19. Il serait d’ailleurs intéressant de connaître le nombre de personnes mortes de faim ou de malnutrition pendant le confinement, sachant qu’en temps "normal", la faim provoque déjà en moyenne 25 000 décès par jour dans le monde. Pour les pays dépendant des importations, la pénurie est également annoncée. En effet, quoi de plus légitime quand on est un pays exportateur que de réduire ses ventes à l’étranger pour assurer la sécurité alimentaire de sa propre population ?

Des communes qui ont déjà mis le couvert
L’autonomie des aires urbaines est en moyenne de 2,1 %. En cas de rupture du système, seules deux personnes sur 100 pourraient manger. Certains maires mentionnés sur le site de SOS Maires ont déjà compris que l’enjeu de demain est à organiser dès aujourd’hui, tel Jean-Claude Mensch, le maire végétarien d’Ungersheim. Il a engagé sa ville sur la voie de la résilience alimentaire et énergétique, même si ce n’est pas facile ni mobilisateur tous les jours. L’élu explique bien les conditions de la réussite d’un tel projet sur la durée: « Il faut que les habitants jouent le jeu et aient envie d’acheter la production locale. » Et pour qu’ils en aient envie, encore faut-il qu’ils comprennent les avantages de la relocalisation alimentaire, de reprendre le pouvoir sur ce qui les nourrit et les rassemble trois fois par jour et 365 jours par an. Qu’il y ait effondrement ou pas, d'ailleurs.

 

Modifié par Christian DELAMORINIERE

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