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Pourquoi la magie, pourquoi pas les échecs !!!! :-)


Martial BARCA

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Il y a 2 heures, Pierre (Valar) a dit :

Plus de parties possibles d'échecs que d'atomes dans l'univers...

Idem avec le monopoly ou la bonne paye. Mais c'est tout de suite moins prestigieux... mdr 

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We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

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Hihihi, ne baisse pas les bras, ils sont juste joueurs 😊

(pas que joueurs d’échecs…)

Bon, pour donner un avis, puisque c’est ce que tu demandes :

Je ne parlerai ici que de la démarche amateure.

Le professionnel peut avoir d’autres contraintes, d’autres buts, d’autres critères…

 

Oui, c’est une tragédie, quand on prend conscience qu’on ne pourra jamais tout faire en magie.

Et pire, qu’on ne fera qu’une toute petite partie de ce qui est possible.

Il y a deux axes à développer, je pense :

La partie pratique :

Ce qu’on va pouvoir et vouloir faire, pour de vrai, et montrer à un public.

Pour mettre au point cette partie pratique, il faut déjà avoir des éléments de comparaisons, pour faire des choix.

Souvent, les choix sont des coups de cœurs, sur un tour qu’on a vu, qui semble nous convenir, et qui entre dans nos compétences, ou demande relativement peu de temps à s’approprier.

A partir de ce coup de cœur, on peut :

Soit le concrétiser, et s’approprier le tour. Comme ça, c’est fait. Cela demande souvent quelques jours, voire quelques heures…

A voir ensuite si on le garde vraiment pour nos spectacles sur le long terme, mais on a au moins fait l’effort de le travailler…

Soit faire des recherches, pour savoir si ce qu’on a vu est la meilleure façon pour nous de faire cet effet. C’est louable, mais il ne faut pas tomber dans la recherche sans fin, une version chassant l’autre, et se lasser de l’effet avant même de l’avoir exploité : ça serait ballot.

Il y a aussi les choix de principe, à plus long terme :

Apprendre un chapelet, par exemple, est une décision qui va engager des mois de travail, et une pratique d’entretient ensuite, c’est un investissement non négligeable… Mais qui ouvre tellement de portes…

Ou se mettre aux manipulations de pièces : la main doit être formée, on doit travailler les muscles, ce n’est pas léger.

Ou développer un gimmick électronique (je suis en train de travailler sur ce genre de choses) : cela demande des essais nombreux, des tests de matériel etc.

 

Donc, ces investissements en énergie doivent être à la fois un coup de cœur, et aussi un engagement volontaire dans une études assez longue.

Et surtout, cela va parfois nous mener sur pléthore d’autres choses, que l’on ne fera que survoler, avant de prendre une décision (quel chapelet ? que faire avec tel ou tel outil ? qui a déjà fait ça ? etc.)

La partie personnelle :

On voit que dans les cas ci-dessus, on a une recherche « saine et motivée », puisque le but est d’enrichir notre répertoire réel.

Maintenant, cela ne veut pas dire que les autres motivations pour se ruer sur tous les tours qui bougent ne soient pas saine et motivées… mais c’est différent.

 

Une autre motivation, c’est la culture magique.

On peut développer une culture des pratiques, trucs et système, de façon à pouvoir les réutiliser quand on bâtit un tour personnel.

Cette culture magique est importante si on se veut un peu créateur, elle va nous donner des briques pour monter les remparts de notre tour.

Même si on n’a pas d’utilisation immédiate, c’est louable, car on a l’espoir que cela nous rende meilleur un jour.

 

Et puis il y a le faux espoir :

La croyance vaine qu’il y a un tour qui va changer notre magie, nous faire passer dans la catégorie supérieure, nous rendre bon.

Cela sans trop d’efforts de préférence.

C’est ce que vendent les marchands qui nous inondent de nouveautés :

Ils nous vendent de l’espoir.

Hélas peu souvent avec résultat.

O, il y a de bons tours qui sortent…

Mais c’est toujours nous qui devons les présenter, on n’aura donc que peu d’amélioration par rapport à ce qu’on a déjà dans nos tiroirs, puisque nous passons par un élément qui évolue lentement : Nous.

On gagnerai sans doute à travailler la partie commune, c'est à dire nous, plutôt que de compter sur un élément extérieur, pour rendre nos prestations meilleures.

Pour les achats, il convient donc de se montrer prudent…

A moins d’avoir de l’argent à gaspiller, il faut raisonner ces achats compulsifs basés sur une image fausse.

Mais ne pas se montrer obtus non plus : il faut bien de temps en temps se faire plaisir, donc les achats impulsif, s'ils ne deviennent pas compulsifs, s’ils sont maitrisés en fonction de son budget, ne sont pas négatifs, ils nous rendent heureux.

Mais en faire un cycle « désir/récompense » sans passer par le stade ou l’on examine de façon critique ce qu’on a acheté, avant de le mettre dans le tiroir de l’oubli, c’est ballot.

Je ne me pose pas en chevalier pur et intègre de la consommation : Dieu sais que mes tiroirs débordent de choses qui ne m’ont jamais servi…

Dans l’idéal, j’aimerai être un peu moins bête, et n’acheter que ce qui va me servir pour de vrai…

Mais je ne suis pas parfait…

On va dire que j’achète tout ce bazar pour la culture magique ? ;) 

Gilbus

Modifié par Gilbus
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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Il y a 23 heures, Martial B. a dit :

En gros si j'étais passionné d'échec, un bon jeu, qq bouquins et un club adapté suffiraient (enfin c'est ce que j'imagine, c'est peut être pas l'avis des fans d'échec ) mais en tout cas ça  me semble bien moins vaste que la magie !

Et on pourrait dire la même chose pour un passionné de magie. Un bon outil (tour, pièces ou cartes), quelques bouquins et un endroit où se représenter suffirait. 

Après le passionné d'échec, il veut peut être aussi collectionner les différents jeux, tester les variantes et autres adaptations, faire tel ou tel formation qui va promettre de le rendre meilleur joueur pour peut être un jour devenir le nouveau Kasparov (ou au moins être reconnu dans son club) ou rendre sa passion visible au delà du simple fait qu'il joue.

La seul chose qui lui manque pour être un vrai passionné (comme le magicien), c'est des super trailers sur youtube! 

Modifié par munky (Gael)
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L'objectif d'un joueur d'échec est d'améliorer son ELO.

Pour un club, proposer des cours avec un MI  ou GMI.

Cette année, nous avons pris un MI pour certains cours.

Et il y a toutes les études des variantes pour les ouvertures.

Jouer en Blitz comme en partie longue,...

Le joueur d'échec à lui aussi du pain sur la planche.

Et c'est parfois difficile de trouver le temps pour les 2 disciplines et d'autres activités.

Mais bon je gère

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Les bras croisés sur le cœur qui bat de tout son sang
Les yeux tournés vers l'horizon d'où sortent les rêves
Demain tu hurleras tes mensonges dans le vent

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Hello Martial, 

Je suis passionné par beaucoup de choses et la magie en fait partie. 
Plus je suis passionné et plus je découvre d'autres domaines qui me plaisent et que j'aimerais découvrir. 
Parfois je m'y lance passionnément quelques mois, quelques semaines jusqu'à ce que je sois repus. 
 
Et c'est là que naît l'autre problème pour moi : les passions s'alimentent les unes les autres, ça crée quelques choses d’infernal, toute ces connaissances se servent l'une et l'autre. 
 
Ensuite que je réagis à l'impact de toute ces passions qui m'ont amené à la vision de la magie que j'ai maintenant. Tout ce chemin qui me semble utile rend la passion encore plus grande, pas forcément dans l'envie mais dans les connaissances. 
C'est tellement vaste qu'on en a le tournis. 
 
Moi ma rigueur, c'est les livre qui me l'apporte. Comme je m'intéresse particulièrement au mentalisme j'essaie de privilégier les livre et les choses impromptu. 
Déjà exit tous les gimmicks trop chère et qui ne me servirait pas, j'essaie de connaître leurs secrets sans succomber à les acheter. 
 
Ensuite les livre sont comme des étapes pour moi, c'est livre après livre pour arriver à une étape donnée. 
Ensuite j'essaie de créer une routine autour de ces connaissances acquises. Je reprends les tours qui m'ont le plus touché et essaie de me projeter à les présenter (ça me donne déjà un but). Une fois une routine trouvée j'essaie de l'agrémenter avec une autre que je connais ou que j'ai aperçu pour la rendre plus impactante (pour moi). Et puis viens le jour du test, sur mes amis et ma famille pour jauger un peu le rendu. 
 
Et ensuite je continue la boucle infernale !  
 
Cette boucle j'aimerais qu'elle me mène à créer un spectacle complet donc c'est une sorte d'objectif. Ça me donne un but précis et filtre toutes les choses qui me semble inutile pour ce spectacle ou la présentation. 
 
Et comme je suis plutôt à courir derrière le dernier tour qui vient de sortir, ça canalise mes dépenses à l'essentiel pour la représentation que je le suis fixé.  

Mais le fais que la recherche est illimitée me plaît beaucoup et ça m’incite à chercher et à développer de nouvelles choses. Car l'autre problème c’est aussi le tour parfait mais ça c’est une autre histoire 😉 

 
Voilà comment j'appréhende les choses même si je ne suis qu'un amateur. 

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Il y a 3 heures, Gilbus a dit :

Hihihi, ne baisse pas les bras, ils sont juste joueurs 😊

(pas que joueurs d’échecs…)

Bon, pour donner un avis, puisque c’est ce que tu demandes :

Je ne parlerai ici que de la démarche amateure.

Le professionnel peut avoir d’autres contraintes, d’autres buts, d’autres critères…

 

Oui, c’est une tragédie, quand on prend conscience qu’on ne pourra jamais tout faire en magie.

Et pire, qu’on ne fera qu’une toute petite partie de ce qui est possible.

Il y a deux axes à développer, je pense :

La partie pratique :

Ce qu’on va pouvoir et vouloir faire, pour de vrai, et montrer à un public.

Pour mettre au point cette partie pratique, il faut déjà avoir des éléments de comparaisons, pour faire des choix.

Souvent, les choix sont des coups de cœurs, sur un tour qu’on a vu, qui semble nous convenir, et qui entre dans nos compétences, ou demande relativement peu de temps à s’approprier.

A partir de ce coup de cœur, on peut :

Soit le concrétiser, et s’approprier le tour. Comme ça, c’est fait. Cela demande souvent quelques jours, voire quelques heures…

A voir ensuite si on le garde vraiment pour nos spectacles sur le long terme, mais on a au moins fait l’effort de le travailler…

Soit faire des recherches, pour savoir si ce qu’on a vu est la meilleure façon pour nous de faire cet effet. C’est louable, mais il ne faut pas tomber dans la recherche sans fin, une version chassant l’autre, et se lasser de l’effet avant même de l’avoir exploité : ça serait ballot.

Il y a aussi les choix de principe, à plus long terme :

Apprendre un chapelet, par exemple, est une décision qui va engager des mois de travail, et une pratique d’entretient ensuite, c’est un investissement non négligeable… Mais qui ouvre tellement de portes…

Ou se mettre aux manipulations de pièces : la main doit être formée, on doit travailler les muscles, ce n’est pas léger.

Ou développer un gimmick électronique (je suis en train de travailler sur ce genre de choses) : cela demande des essais nombreux, des tests de matériel etc.

 

Donc, ces investissements en énergie doivent être à la fois un coup de cœur, et aussi un engagement volontaire dans une études assez longue.

Et surtout, cela va parfois nous mener sur pléthore d’autres choses, que l’on ne fera que survoler, avant de prendre une décision (quel chapelet ? que faire avec tel ou tel outil ? qui a déjà fait ça ? etc.)

La partie personnelle :

On voit que dans les cas ci-dessus, on a une recherche « saine et motivée », puisque le but est d’enrichir notre répertoire réel.

Maintenant, cela ne veut pas dire que les autres motivations pour se ruer sur tous les tours qui bougent ne soient pas saine et motivées… mais c’est différent.

 

Une autre motivation, c’est la culture magique.

On peut développer une culture des pratiques, trucs et système, de façon à pouvoir les réutiliser quand on bâtit un tour personnel.

Cette culture magique est importante si on se veut un peu créateur, elle va nous donner des briques pour monter les remparts de notre tour.

Même si on n’a pas d’utilisation immédiate, c’est louable, car on a l’espoir que cela nous rende meilleur un jour.

 

Et puis il y a le faux espoir :

La croyance vaine qu’il y a un tour qui va changer notre magie, nous faire passer dans la catégorie supérieure, nous rendre bon.

Cela sans trop d’efforts de préférence.

C’est ce que vendent les marchands qui nous inondent de nouveautés :

Ils nous vendent de l’espoir.

Hélas peu souvent avec résultat.

O, il y a de bons tours qui sortent…

Mais c’est toujours nous qui devons les présenter, on n’aura donc que peu d’amélioration par rapport à ce qu’on a déjà dans nos tiroirs, puisque nous passons par un élément qui évolue lentement : Nous.

On gagnerai sans doute à travailler la partie commune, c'est à dire nous, plutôt que de compter sur un élément extérieur, pour rendre nos prestations meilleures.

Pour les achats, il convient donc de se montrer prudent…

A moins d’avoir de l’argent à gaspiller, il faut raisonner ces achats compulsifs basés sur une image fausse.

Mais ne pas se montrer obtus non plus : il faut bien de temps en temps se faire plaisir, donc les achats impulsif, s'ils ne deviennent pas compulsifs, s’ils sont maitrisés en fonction de son budget, ne sont pas négatifs, ils nous rendent heureux.

Mais en faire un cycle « désir/récompense » sans passer par le stade ou l’on examine de façon critique ce qu’on a acheté, avant de le mettre dans le tiroir de l’oubli, c’est ballot.

Je ne me pose pas en chevalier pur et intègre de la consommation : Dieu sais que mes tiroirs débordent de choses qui ne m’ont jamais servi…

Dans l’idéal, j’aimerai être un peu moins bête, et n’acheter que ce qui va me servir pour de vrai…

Mais je ne suis pas parfait…

On va dire que j’achète tout ce bazar pour la culture magique ? ;) 

Gilbus

Encore merci pour ton message, qui pour l'instant  se rapproche avec celui de bricecrv du genre de réponses que j'attendais 😁.

En gros, je me sens un peu comme toi, je suppose que le développement de notre connaissance magique passe par des bases de depart bien définies  mais vont vite laisser  place au feeling que chacun ressentira. Les professionnels s'attacheront certainement un peu plus que l'amateur sur la recherche de tours qui auront sur le public un impact certain, certains amateurs vont également rechercher ça mais peut-être aussi prendre leurs pieds à maîtriser une technique qui leur ouvrira d'autres pistes de travail, d'autres chercheront à créer une mise en scène efficace suivant leur style pour passer leur message, d'autres magiciens seront peut-être plus portés sur la collection d'objets rares et la connaissance magique en tant que tel. Mais l'important ce n'est pas tant de chercher où l' on veut aller mais de voir ce qui peut nous faire plaisir.

En effet, j'ai moi aussi pas mal de tours que je ne jetterai pour rien au monde mais qui traînent dans les tiroirs. Au moment où je les ai achetés, je les ai tous bien imaginés dans la continuité d'une routine ou un spectacle potentiel mais j'avoue que j'ai d'autres priorités concernant l'acquisition de certaines ' bases'

De même, à quoi bon acheter  un tour trop bluffant si à côté de ça, on ne maîtrise pas un simple forçage ou un contrôle de carte?

Néanmoins, je pense que même si tout n'est pas utilisé, l'ensemble des connaissances, lectures, visionnages, des recherches et le temps de travail accordé à telle ou telle technique participeront certainement un jour ou l'autre à ameliorer nos capacités.

Pour en revenir au joueur d'échecs, je n'ai absolument rien contre lui et je n'y connais pas grand-chose mais c'est sûr que tout ce qu'il apprendra va lui servir dans un but bien précis alors que pour un cartomane avéré, se mettre aux pièces ou aux gobelets, c'est un lourd investissement car tout est à réapprendre. C'est sur cette notion de choix, d'abandon et de l'utilité de sacrifier du temps pour un domaine plutôt qu'un autre que portait ce message. 

je ne sais pas si il y a beaucoup de personnes qui se considèrent comme exclusivement cartomanes et qui n'ont jamais été intéressées par d'autres domaines de la magie. Est-ce par choix ou résignation par rapport au fait que l'on ne peut pas être bons en tout ?

A contrario, les personnes qui s'intéressent à tous les domaines de cet art, comment gèrent t-elle leur temps pour être efficace sans  se disperser : un cycle étude sur pièces, un cycle mentalisme etc ou plusieurs domaines à la fois ?

Modifié par Martial B
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Me retrouvant dans le groupe de ceux qui pratiquent un peu tous les domaines, je confirme que j'ai des cycles. En ce moment c'est plutôt mentalisme. Avant c'etait chapelet, encore avant c'etait carte. Le prochain sera sûrement pièces 😉

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Il ne faut jamais oublier que la lumière vient des gens de l'ombre !

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Pour ce qui est de la multiplicité des domaines en magie, on peut faire une comparaison avec la jonglerie :

En jonglerie, on a différents agrès, qui vont demander chacun un travail spécifique.

Ce n’est pas parce qu’on sait faire des balles qu’on sait faire des massues, ou qu’on peut faire du bâton du diable, etc.

Et pour les balles, par exemple, il y a plein de façons de les travailler…

Balles lancées, balles de rebond, grosses ou petites, lentes ou rapides, nombre variable, isolations, contact…

Les balles sont un peu les cartes des jongleurs.

Idem pour les massues, d’ailleurs…

Beaucoup de jongleurs apprennent plusieurs disciplines, souvent les plus courantes :

Mais certains se spécialisent dans une de ces disciplines, ou vont ensuite chercher des objets moins répandus pour se démarquer (chapeaux, boites à cigares, tronçonneuses, etc…)

On voit que les jongleurs ont un peu les mêmes problèmes de choix que les magiciens, a une nuance près :

En jonglerie, on sait dés le départ que la valeur du numéro dépend certes d’un matériel correct et adapté, mais surtout et essentiellement du travail que fait le jongleur :

Toute la jonglerie repose sur le jongleur.

Les jongleurs ne se reposent pas sur leur matériel.

En magie, on peut très bien faire des tours en se reposant entièrement sur le matériel.

C’est sans doute ce qui fait que le jongleur n’achète pas de nouvelles balles toutes les semaines, sous prétexte qu’elles viennent de sortir :

Le rythme des sorties de matériel est d’ailleurs sans commune mesure avec la magie : il y a des nouveautés tous les ans, mais pas tous les jours.

Du coup, le magicien est bien plus tenté que le jongleur, alors qu’a priori les domaines sont tout aussi complexes.

Gilbus

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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Hello Martial!

Je vais peut être te repondre en etant completement à coté de la plaque mais je pense que quand on a decouvert la magie (en tant que spectateur) on avait tous un grand mélange de curiosité et de fascination en nous. 

Et c’est ce même melange qui nous à amené à découvrir et à apparendre comment fonctionne la magie et comment nous pouvions nous même faire ressentir ce magnifique sentiment à d’autre personnes!

Le « problème » c’est qu’avec le temps et l’experience même si on ne peux pas decemment tout savoir/ tout comprendre, on a une approche et un oeil beaucoup plus critique et on a de plus en plus mal à s’emerveiller comment avant. 

Attention je ne dis pas que les magiciens ne sont pas creatif (au contraire) par contre le sentiment de nouveauté et d’emerveillement est beaucoup plus dur à ressentir.

Et du coup, je pense que ce qui nous pousse à apprendre/essayer/acheter toujours plus de choses c’est qu'inconsciemment il y’a une partie de nous qui cherche à re-ressentir la petite etincelle de merveilleux et de magie qu’on ressentais quand nous n’étions que des spectateurs.  

Voila 🙂🎩

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“I know it's impossible. But I know I'll do it!”

Philippe Petit

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