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Blind o’ mind deck de Olivier DEQUIN


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Il y a 3 heures, magicienfou a dit :

et oui DUB a raison cette routine se fait avec un jeu emprunté ou même un jeu blanc tout a fait normal  sans aucun soucis ....

 

On ne devrait pas trop en dire ici, mais il me semble que la version classique de ce tour repose sur la notion de clef.

On peut avoir des clefs "fixes", que l'on positionne (ce qui est assez facile dans ce tour, les endroits ou mettre les clefs après le mélange sont simples...).

Ou des clefs impromptues, que l'on va créer après le mélange. Et dans ce cas, c'est encore plus simple, puisque les cartes n'ont même pas à être déplacées (par un artifice ou un autre) mais juste besoin d'être "créées" au bon endroit (et encore une fois, ce sont des endroits très accessibles dans ce tour...si on parle bien du même fonctionnement que ce à quoi je pense.)

Partant de là, je ne vois pas trop l'intérêt de vendre ce tour, qui peut être réalisé de multiples façons, avec n'importe quel jeu, blanc ou pas...

Il vaudrait mieux acheter un ouvrage traitant des cartes clefs…

Mais bien sûr, une personne ne sachant pas générer des cartes clefs instantanées, et n'ayant pas compris le tour, peut sans doute l'acheter:

Il y a un public.

Mais bon, il fut un temps ou ce tour faisait un paragraphe dans un livre de magie classique, maintenant, on cherche à vendre tout au détail : les temps changent...

Le plus du tour :

La carte est pensée librement.

C’est le principal intérêt de ce tour.

L’inconvénient majeur, comme il a été dit, c’est que la carte doit être indiquée, par un codage, au reste de l’assistance.

Il faut donc arriver à séparer dans l’esprit du spectateur l’effet du comptage de cartes du fait que le magicien devine la carte.

Le fait de faire mélanger les cartes au départ va dans le bon sens, mais me semble insuffisant.

 On pourrait peut-être, une fois la procédure de comptage terminée, prendre un instant le jeu, pour le passer à un spectateur pour qu’il le re-mélange.

Si le rythme du texte nous laisse le temps de faire ce qui doit être fait, pourquoi pas, ce que retiendra le public, c’est que le jeu est mélangé avant, on indique à tout le monde la valeur avec un codage, puis on re-mélange, donc le jeu est disculpé.

Mais c’est surtout sur la justification du comptage qu’il faut mettre le paquet :

Ce n’est pas une procédure du tour, c’est une parenthèse dans le tour, pour que tout le monde connaisse la carte, sans que rien ne soit dit.

C’est cette idée-là qui peut, seule, justifier ce comptage codé.

 

Je trouve la version carte blanche pas mal, car elle ajoute un recul par rapport au jeu, qui de toute façon ne pouvait pas fournir d’indice, il est blanc.

Il est intéressant de le faire avec un jeu normal quand celui-ci peut être emprunté : cela donne une couche d’innocence au jeu aussi.

Si on a utilisé un jeu normal avant pour d’autres tours, et qu’on termine par le jeu blanc, cela ajoute un climax.

Mais du coup, on change de famille d’effet :

La version jeu blanc peut se placer dans une famille purement mentale, si on ne fait pas croire que le jeu s’est transformé.

Mais la transformation du jeu normal en jeu blanc, si c’est ce qu’on cherche à montrer, nous ramène dans une famille de « transformation », justement, qui n’est pas un domaine mental : A mon sens, on revient alors dans de la prestidigitation, et on s’éloigne du mentalisme.

Difficile ensuite de présenter le fait de retrouver la carte par de la lecture corporelle, par exemple...

A partir du moment ou on est en mode prestidigitation, tout est « possible » puisque l’on parle d’illusions, alors que la lecture corporelle sert surtout à apporter une touche de « possible mais incroyable » dans la réalité.

Idem si on fait apparaitre une cartes imprimée (par un des moyens évoqués ci-dessus par d’autres) au milieu du jeu blanc.

Toujours la différence entre merveilleux et fantastique, en fait…
Un choix à assumer.

 

Bref, il y a de multiples façons de présenter ce tour…

Et il faut avoir un public suffisamment nombreux pour que cette procédure se justifie.

 

Est-ce une meilleure méthode que de demander à un spectateur de sortir sa carte pensée d’un jeu, histoire de fixer définitivement son choix ?

Je ne sais pas trop…

C’est bien d’avoir plusieurs méthodes pour retrouver une carte pensée, de toute façon…

 

Gilbus

 

Modifié par Gilbus
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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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il y a 24 minutes, Gilbus a dit :

On ne devrait pas trop en dire ici, mais il me semble que la version classique de ce tour repose sur la notion de clef.

On peut avoir des clefs "fixes", que l'on positionne (ce qui est assez facile dans ce tour, les endroits ou mettre les clefs après le mélange sont simples...).

Ou des clefs impromptues, que l'on va créer après le mélange. Et dans ce cas, c'est encore plus simple, puisque les cartes n'ont même pas à être déplacées (par un artifice ou un autre) mais juste besoin d'être "créées" au bon endroit (et encore une fois, ce sont des endroits très accessibles dans ce tour...si on parle bien du même fonctionnement que ce à quoi je pense.)

Partant de là, je ne vois pas trop l'intérêt de vendre ce tour, qui peut être réalisé de multiples façons, avec n'importe quel jeu, blanc ou pas...

Il vaudrait mieux acheter un ouvrage traitant des cartes clefs…

Mais bien sûr, une personne ne sachant pas générer des cartes clefs instantanées, et n'ayant pas compris le tour, peut sans doute l'acheter:

Il y a un public.

Mais bon, il fut un temps ou ce tour faisait un paragraphe dans un livre de magie classique, maintenant, on cherche à vendre tout au détail : les temps changent...

Le plus du tour :

La carte est pensée librement.

C’est le principal intérêt de ce tour.

L’inconvénient majeur, comme il a été dit, c’est que la carte doit être indiquée, par un codage, au reste de l’assistance.

Il faut donc arriver à séparer dans l’esprit du spectateur l’effet du comptage de cartes du fait que le magicien devine la carte.

Le fait de faire mélanger les cartes au départ va dans le bon sens, mais me semble insuffisant.

 On pourrait peut-être, une fois la procédure de comptage terminée, prendre un instant le jeu, pour le passer à un spectateur pour qu’il le re-mélange.

Si le rythme du texte nous laisse le temps de faire ce qui doit être fait, pourquoi pas, ce que retiendra le public, c’est que le jeu est mélangé avant, on indique à tout le monde la valeur avec un codage, puis on re-mélange, donc le jeu est disculpé.

Mais c’est surtout sur la justification du comptage qu’il faut mettre le paquet :

Ce n’est pas une procédure du tour, c’est une parenthèse dans le tour, pour que tout le monde connaisse la carte, sans que rien ne soit dit.

C’est cette idée-là qui peut, seule, justifier ce comptage codé.

 

Je trouve la version carte blanche pas mal, car elle ajoute un recul par rapport au jeu, qui de toute façon ne pouvait pas fournir d’indice, il est blanc.

Il est intéressant de le faire avec un jeu normal quand celui-ci peut être emprunté : cela donne une couche d’innocence au jeu aussi.

Si on a utilisé un jeu normal avant pour d’autres tours, et qu’on termine par le jeu blanc, cela ajoute un climax.

Mais du coup, on change de famille d’effet :

La version jeu blanc peut se placer dans une famille purement mentale, si on ne fait pas croire que le jeu s’est transformé.

Mais la transformation du jeu normal en jeu blanc, si c’est ce qu’on cherche à montrer, nous ramène dans une famille de « transformation », justement, qui n’est pas un domaine mental : A mon sens, on revient alors dans de la prestidigitation, et on s’éloigne du mentalisme.

Difficile ensuite de présenter le fait de retrouver la carte par de la lecture corporelle, par exemple...

A partir du moment ou on est en mode prestidigitation, tout est « possible » puisque l’on parle d’illusions, alors que la lecture corporelle sert surtout à apporter une touche de « possible mais incroyable » dans la réalité.

Idem si on fait apparaitre une cartes imprimée (par un des moyens évoqués ci-dessus par d’autres) au milieu du jeu blanc.

Toujours la différence entre merveilleux et fantastique, en fait…
Un choix à assumer.

 

Bref, il y a de multiples façons de présenter ce tour…

Et il faut avoir un public suffisamment nombreux pour que cette procédure se justifie.

 

Est-ce une meilleure méthode que de demander à un spectateur de sortir sa carte pensée d’un jeu, histoire de fixer définitivement son choix ?

Je ne sais pas trop…

C’est bien d’avoir plusieurs méthodes pour retrouver une carte pensée, de toute façon…

 

Gilbus

 

entièrement d'accord avec toi et cela n 'enlève en rien le travail de recherche d'Olivier Dequin...

Alain

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il y a 54 minutes, Guillaume84 a dit :

Quelle différence avec le travail de Joshua Jay ? 

Une carte choisie par une personne qui la fait connaître à l'audience par un comptage. Le magicien sort la carte choisie du paquet qui n'est composé que de cartes vierges... .

 

 

la différence  est énorme !! tu peux le faire avec un jeu blanc tout a fait normal  ou un jeu emprunté et mélangé par les spectateurs et tu laisses tout dans les mains du spectateur à la fin....

Alain

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    • Bonjour à vous toutes et à vous tous, Je m’appelle Eric de Sarria, je suis comédien, metteur en scène auto-proclamé, et à vrai dire, je n’ai pas un grand lien avec la magie. Cependant, pour ceux qui connaissent,- surtout les anciens-, j’ai été pendant une vingtaine d’années assistant de Philippe Genty. Ce marionnettiste, de réputation internationale, a développé une écriture théâtrale qui  très tôt,  a mélangé, à travers la technique du théâtre noir, la marionnette, la magie, le jeu de comédien, et le mouvement dansé. Pour ceux qui ne connaissent pas son travail je vous conseille de regarder des extraits des Autruches, la totalité de  La Fin des Terres et de Voyageurs Immobiles. Dans ces deux derniers spectacles vous ne verrez pas de théâtre noir, mais vous comprendrez en quoi la magie peut être au service du rêve. Regardez aussi  des extraits de Boliloc, avec Christian Hecq. Je vous conseille un petit numéro qui s’appelle les Floppy sur une musique de René Aubry. Certains disent que je suis le fils artistique de Philippe Genty ,mais c’est faux !  Par contre, je continue à développer, avec d’autres membres de la compagnie Philippe Genty, le corpus pédagogique de Philippe Genty et de sa femme Mary Underwood. C’est à cette occasion que nous donnons des formations, ouvertes aux professionnels et aux amateurs éclairés ! Ce sont des  formations qui combinent le travail d’acteur, le mouvement, et le travail avec la lumière, dont celle du théâtre noir. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette technique, elle permet de manipuler dans le noir habillé de costume habillé  en velours noir (cagoule, chaussettes et gants inclus), sur fond en velours noir, des objets que l’on met en lumière dans un couloir très précis. Les  projecteurs sont des découpes  équipés d’un cache – halot, qui permet de passer de la pleine lumière au plein noir sans passer par une zone grise. C’est cette technique, mélangée avec du théâtre d’ objets et  du travail d’acteur sur la mémoire sensorielle que nous transmettrons,  du 27 mai au 7 juin 2024, au Studio Philippe Genty (70 heures). Nous nous adressons bien sûr aux artistes du spectacle vivant et par conséquent aux Magiciens est aux magiciennes. Thomas m’a proposé de parler de la compagnie Philippe Genty  lors de ses rencontres Cercle VM du lundi à 18h30 et  j’y serai. Ouvrir nos mondes, c’est nous enrichir de nouvelles rencontres et de nouvelles compétences ! Je vous remercie de votre attention. Très cordialement et très Magiquement !   Eric de Sarria La photo me représente dans Dédale, crée en 1997 par Philippe Genty et mary Underwood. LIEN FACEBOOK: https://www.facebook.com/reel/8029439353749999 LE THÉÂTRE NOIR AU SERVICE DU THÉÂTRE D'OBJETS.pdf
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