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Henri BROCH - Zététique - Art du doute - Science et paranormal


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Wow ! il est fort GPT4 !!! 😃 Il fallait avoir l'idée de lui faire comparer l'approche zététique et l'approche constructionniste ! 😃

J'aime bien le point n°3  (Pluralité des connaissances) qui illustre parfaitement une des critiques fondamentales que j'ai souvent formulée vis à vis de la zététique : le fait que, pour la zététique, il ne peut y avoir qu'une seule vérité.

L'idée de la multidisciplinarité (différentes méthodes et approches peuvent être nécessaires pour évaluer différentes affirmations) est aussi présente dans le point n°3.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Le 07/05/2023 à 13:13, Patrick FROMENT a dit :

Concernant la psychanalyse pour faire court : je pense qu'il y a une voie médiane entre considérer cette discipline comme une science et la qualifier de "pseudo-science criminelle" (mais Thomas Durand était énervé quand il a prononcé ces mots 😃).

Je n'ai pas encore regardé la vidéo, mais je rebondis déjà là-dessus.

Je ne vois pas de différence fondamentale entre considérer qu'une discipline n'est pas une science et considérer qu'elle est une pseudo-science.

Or, une pseudo-science qui prétend être une science est forcément criminelle, puisqu'elle ment en affirmant être ce qu'elle n'est pas, et profite potentiellement de la crédulité des gens qui ne sont pas au courant de cette distinction.

Mais après tout, n'est-ce pas le cas de toutes les pseudo-sciences ? Une pseudo-science qui ne prétendrait pas être une science ne serait pas une pseudo-science : ce serait un concept, un hobby à la limite. Le qualificatif de pseudo-science n'est utilisé que pour qualifier les domaines qui se prétendent scientifiques.

Donc il me semble que toutes les pseudo-sciences sont criminelles.

Maintenant, reste à savoir si la psychanalyse est une pseudo-science. Personnellement, je ne le pense pas, tout simplement parce que les psychanalystes eux-mêmes ne prétendent pas être des scientifiques.

C'est sans doute la voie médiane dont tu parles.

  • Merci 1

L'important, c'est que ça valide !

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Il y a 15 heures, Alx a dit :

C'est sans doute la voie médiane dont tu parles.

Oui !

Disons que qualifier la psychanalyse de "pseudo-science criminelle" me semble être assez lapidaire et excessif.

L'article de Libé que Christian a relayé dans le précédent message me semble bien plus pondéré et argumenté.

Les critiques vis à vis de la psychanalyse constituent une vieille histoire qui dure depuis la naissance de cette discipline. Il existe un article wikipédia assez complet sur le sujet :

Critiques_de_la_psychanalyse

Modifié par Patrick FROMENT
  • J'aime 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a 2 heures, Patrick FROMENT a dit :

Les critiques vis à vis de la psychanalyse constituent une vieille histoire qui dure depuis la naissance de cette discipline. Il existe un article wikipédia assez complet sur le sujet :

Critiques_de_la_psychanalyse

Je félicite l’habituel défenseur à tout crin de la psychanalyse que tu es dans VM d’avoir proposé un tel lien à charge avec une liste de critiques pour le moins sévères. Bravo. 

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"l’habituel défenseur à tout crin de la psychanalyse" comme tu y vas Christian ! 😂

Peut-être, tout simplement, que les critiques de la psychanalyse qui ont été exprimées sur ce forum ne sont pas à la hauteur pour quelqu'un qui connaît un peu la question.

(Je sais... c'est un peu prétentieux ce que je viens d'écrire... mais c'est pas grave ! 😂)

Pour le reste "bien entendu qu'il faut critiquer la psychanalyse" comme le dit Élisabeth Roudinesco dans une interview à l'Express en 2005 dans une réponse au Livre noir de la psychanalyse (source) mais il faut le faire en connaissant le sujet et avec les bons arguments.

Des bons arguments il y en a quelques uns dans l'article wikipédia que j'ai relayé  (mais tous ne le sont pas).

Crois bien que s'il existait un article wikipédia de qualité nommé Réponses aux critiques de la psychanalyse le bon relativiste que je suis l'aurait publié également. 😊

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Pas terrible les réponses de ChatGPT aux critiques de la psychanalyse !

  1. Manque de preuves empiriques : Il est vrai que la psychanalyse a moins de preuves empiriques à l'appui de son efficacité par rapport à d'autres thérapies, comme les TCC. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que la psychanalyse est inefficace. Certains patients trouvent un réel bénéfice dans cette approche, en particulier pour les problèmes complexes et profondément enracinés. De plus, la recherche sur la psychanalyse s'est développée au fil des années, et de nombreuses études ont montré son efficacité pour certains troubles, notamment les troubles de la personnalité et la dépression chronique.
  2. Durée et coût du traitement : La psychanalyse est généralement un processus à long terme, ce qui peut être coûteux en temps et en argent. Toutefois, pour certains patients, cette approche approfondie peut être nécessaire pour aborder les problèmes sous-jacents et les conflits internes. Il est important de considérer que certaines personnes peuvent préférer une approche thérapeutique plus longue et plus introspective pour traiter leurs problèmes, et que ce qui fonctionne pour un individu peut ne pas fonctionner pour un autre.
  3. Subjectivité des interprétations : Les critiques soulignent souvent que la psychanalyse repose sur l'interprétation subjective du thérapeute concernant les rêves, les associations libres et les actes manqués. Cependant, il convient de noter que la relation thérapeutique et la compréhension mutuelle entre le patient et le thérapeute jouent un rôle clé dans l'efficacité de la thérapie. De plus, la subjectivité n'est pas unique à la psychanalyse; toutes les formes de psychothérapie impliquent un certain degré d'interprétation et de jugement de la part du thérapeute.
  4. Non-réfutabilité de la théorie : La critique de la non-réfutabilité fait référence à l'idée que certaines des théories de la psychanalyse ne peuvent pas être testées ou réfutées de manière empirique. Cela peut être considéré comme une faiblesse, car cela limite la capacité à évaluer et à améliorer ces théories. Cependant, il convient de noter que la psychanalyse a évolué au fil du temps et que de nombreux praticiens et chercheurs ont intégré des méthodes empiriques pour étudier et évaluer les concepts psychanalytiques.De plus, la non-réfutabilité n'est pas unique à la psychanalyse ; d'autres domaines de la psychologie et de la philosophie abordent également des concepts difficiles à tester empiriquement.
  5. Fondation théorique basée sur des exemples historiques mensongers : Certaines critiques soulignent que Freud a basé certaines de ses théories sur des cas individuels, qui ont parfois été remis en question en termes de véracité et de généralisabilité. Il est important de reconnaître ces limites et de comprendre que les théories psychanalytiques ont évolué depuis l'époque de Freud. Les praticiens et les chercheurs modernes en psychanalyse ont travaillé à étendre et à affiner les concepts freudiens, en tenant compte des critiques et des développements dans d'autres domaines de la psychologie.
  6. Caractère sectaire du mouvement : Les critiques ont parfois décrit la psychanalyse comme un mouvement sectaire en raison de la loyauté et de l'adhésion stricte à certaines idées parmi certains groupes de praticiens. Il est important de se rappeler que la psychanalyse est un domaine diversifié avec de nombreuses écoles de pensée et que tous les praticiens ne suivent pas aveuglément les idées de Freud ou d'autres théoriciens. De plus, la psychanalyse a évolué pour intégrer et dialoguer avec d'autres approches thérapeutiques, y compris les TCC et la thérapie centrée sur le client. Cette évolution témoigne de la capacité du domaine à s'adapter et à apprendre des autres disciplines.
  7. Idées misogynes et homophobes : Il est vrai que certaines des idées de Freud et d'autres théoriciens psychanalytiques ont été critiquées pour leur misogynie et leur homophobie. Cependant, il est crucial de se rappeler que ces idées ont été développées dans un contexte historique et culturel spécifique, qui était très différent de notre époque actuelle. La psychanalyse moderne a évolué et s'est éloignée de nombreuses idées problématiques de ses débuts. Les praticiens et les chercheurs actuels en psychanalyse reconnaissent et critiquent ces idées et travaillent à développer des approches plus inclusives et éclairées.
  8. Culpabilisation des mères : La psychanalyse a parfois été critiquée pour sa tendance à blâmer les mères pour les problèmes psychologiques de leurs enfants. Cependant, il est important de noter que la psychanalyse moderne a évolué et ne se concentre plus exclusivement sur la relation mère-enfant. Les praticiens contemporains reconnaissent l'importance de considérer le contexte familial et social plus large dans lequel les problèmes psychologiques se développent et cherchent à éviter de blâmer les parents de manière simpliste.
  9. Pratiques maltraitantes, telles que le packing : Le packing, qui consiste à envelopper une personne, généralement un enfant, dans des draps humides et froids, est une pratique controversée qui a été critiquée pour ses effets potentiellement traumatisants. Il est important de noter que cette pratique n'est pas représentative de la psychanalyse dans son ensemble et n'est pas utilisée par la majorité des praticiens psychanalytiques. La psychanalyse moderne est guidée par des principes éthiques et des normes professionnelles, et les praticiens sont tenus de respecter ces normes pour assurer le bien-être de leurs patients. Les pratiques abusives ou maltraitantes ne sont pas acceptables et ne devraient pas être tolérées.
  • Merci 1

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

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Si la psychanalyse est une "science" c'est la science de la subjectivité (je passe sur l'antinonie de la juxtaposition de ces deux termes).

Le souci c'est que la zététique a un peu de mal avec la subjectivité puisqu'elle vise à l'objectivité et qu'elle survalorise l'objectivité.

Pour un zététicien objectivité est quasiment synonyme de vrai et subjectivité synonyme de faux.

Et, en même temps, quand Thomas Durand explique que cette petite fille est la mieux qualifiée pour définir ce qu'elle est (une fille ou un garçon), il accorde la prépondérance à des critères subjectifs au détriment des critères biologiques, physiologiques, culturels ou sociétaux.

Cette contradiction ne manquera pas de troubler les esprits. Pour ma part elle me rassure presque. Certains zététiciens sont peut-être en train de réaliser que, dans certains domaines, c'est plus la subjectivité que l'objectivité qui est proche d'une certaine forme de rationalité et de vérité.

Modifié par Patrick FROMENT

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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  • 2 weeks plus tard...

Débusquer les biais cognitifs semble être le vrai domaine d’expertise de la zététique.
Pour le reste des activités zététiques, à savoir essentiellement vulgarisation scientifique ou philosophie, j’avoue que je préfère me tourner vers des personnes comme Étienne Klein ou Aurélien Barrau (vrais scientifiques, vrais philosophes, vrais vulgarisateurs au sens noble du terme et, surtout, une liberté bien plus grande vis à vis du parti pris matérialiste et physicaliste).

Pour les biais cognitifs, il y a aussi, un youtuber passionné de curiosités et de savoirs insolites 😊, Chris Pavone qui vient de produire une recension fort intéressante et agréable à lire :

Votre cerveau vous mène en bateau ! - Chris Pavone

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Une lecture bien inspirante pour tous les magiciens (rappelons que nombre de biais cognitifs peuvent être utilisés en illusionnisme ou en mentalisme).

La chaîne Youtube de Chris Pavone ICI

Modifié par Patrick FROMENT
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Paul Binocle

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Le 23/05/2023 à 08:27, Patrick FROMENT a dit :

Votre cerveau vous mène en bateau ! - Chris Pavone

TROP D’INFORMATION
     Des milliers de chaînes TV. Des millions de pages web. Des milliards d’heures de contenu disponible en ligne. Il y a trop d’informations, nous n’avons pas d’autre choix que d’en filtrer la majorité. Voilà comment notre cerveau fait le tri :

  • On remarque ce qui est mis en valeur dans notre mémoire ou répété régulièrement.
  • Tout ce qui est bizarre, marrant, visuellement choquant ou anthropomorphique est plus facile à retenir.
  • On remarque quand quelque chose a changé.
  • On privilégie les détails confirmant nos propres croyances.
  • On remarque plus facilement les défauts chez les autres que chez soi.

MANQUE DE SENS
     Une fois que nous avons filtré l’information et réduit le flot à un volume acceptable, il faut en définir le sens. Nous relions les points, comblons les vides avec ce que nous pensons déjà savoir. Pour le meilleur ou pour le pire :

  • On voit des histoires et des schémas même dans des données aléatoires.
  • On utilise des stéréotypes, des généralités et des histoires à chaque fois qu’on tombe sur un nouvel élément ou qu’il existe des trous dans les informations.
  • On imagine que les choses et les gens que nous aimons ou qui nous sont familiers sont meilleurs que les choses et gens que nous n’aimons pas ou qui nous sont étrangers.
  • On simplifie les nombres et les probabilités pour les appréhender plus facilement.
  • On pense savoir ce que les autres pensent.
  • On projette notre état d’esprit et nos croyances actuels sur le passé et le futur.

LE BESOIN D’AGIR VITE
     Contraints par le temps et l’information, on ne peut pas se permettre de rester paralysé. Sans sa capacité à agir rapidement face à l’inconnu, l’être humain aurait disparu il y a bien longtemps. On doit avoir confiance dans notre capacité à réagir à chaque nouvelle information, et dans notre capacité d’adaptation :

  • En vrai, cette confiance est exagérée, mais sans elle, on aurait du mal à faire quoi que ce soit.
  • On favorise ce qui est immédiat au détriment de ce qui est plus loin, moins flagrant.
  • On est plus motivé pour finir les choses dans lesquelles nous avons déjà investi du temps et de l’énergie.
  • Pour minimiser nos erreurs, on a tendance à préserver notre autonomie au sein du groupe et à refuser les décisions irréversibles.
  • On favorise les actions simples ou connues par rapport aux actions complexes ou ambiguës.
  • On modifie et renforce nos souvenirs après les faits.
  • On écarte les spécificités et on préfère les généralités.
  • On réduit les événements et les listes à leurs points-clés.
  • On stocke les souvenirs différemment selon la façon dont on a vécu l’expérience.
Modifié par Christian DELAMORINIERE

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