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Magie de rue


Balthazar C-P

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J'avais décidé de faire de la magie de rue cet été avec un ami, à Chartres. Donc après de nombreuses heures de lecture et de réflexions, retirés dans une grotte, voilà où nous en sommes arrivés :

Déjà à la base, le plus dur c'est de former ton public. Alors autant pour du close-up il faut commencer par un tour plutôt flash, autant en rue c'est le contraire. Il faut commencer par quelque chose de visuel qui t'identifie comme magicien ou au moins comme artiste de rue, et qui te permet d'atirrer du monde sur quelques minutes et ensuite tu attaques les choses sérieuses une fois que tu as assez de spectateurs.

Pour moi j'avais pensé faire des ballons, ça attire les enfants et forcément il y a des parents au bout, mais je pense aussi que du jonglage ça peut être bien, un squetche avec ton collègue ça devrait marcher. J'avais aussi mis au point le tour de la corde qui boucle, en gros c'était une routine de une minute, qui se finissait pas la corde qui pert ses bouts, qui boucle, l'histoire aussi et je recommençais ma routine, ce qui me permettait de faire de la magie en attendant que les gens arrivent.

A+

Philippe

www.philippeday.com

Antoine de Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité, et surtout pense à refaire le plein de l'avion"

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Il y a 3 ans, j'ai tenté la magie de rue sur la Croisette : quelle belle gamelle !

On s'était posés tranquillement, on avait posé un tapis de carte sur une chaise et on avait des T-Shirts avec marqués en énorme "Magic Brothers" avec un chapeau de magicien. L'identification était donc OK. Mais les gens n'avaient pas confiance, ils ne voulaient pas s'arrêter. Ils croyaient qu'on allait leur demander de l'argent, qu'ils allaient se faire avoir...

Alors on leur jurait que c'était gratuit de choisir une carte...sans succès.

Puis il y a eu l'idée de Judy la souris. Et ça, c'était excellent. Tous les gens tournent la tête, ralentissent, les enfants disent "regarde maman". C'est alors le moment opportun pour jeter la souris à terre et sauter dessus ! Ca marque les gens et après ils sont tout calme : ils sont donc prêt à choisir une carte.

Donc les conclusions :

- se mettre à un endroit où les gens flânent, regardent le paysage mais ne marchent pas rapidement

- se démarquer suffisamment pour que les gens comprennent tout de suite qu'ils ont des artistes devant eux

- trouver une grosse accroche qui captent vraiment leur attention et suscite leur intérêt

- adapter les tours à la situation

- parler fort et exagérer pour attirer les gens autour et créer l'effet de groupe

J'ai vu ce w-e devant le jardin du Luxembourg un artiste déguisé en explorateur qui faisait une animation de rue. Il a commencé en chassant un mouche fictive avec une tapette et il venait mettre des coups aux gens sur la terrasse d'un café. Le mec était à fond dans son personnage et ça a trop bien marché. Les gens s'arrêtaient, tout le monde le regardait et les appaudissements ont suivi.

Je te souhaite bon courage

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tu n'as pas du choisir le bon emplacement sur la Croisette tu peux faire un carton dans les jardins du palais des festivals il faut crée l'attroupement tu choisis d'abord un couple et tu l'aborde avec un tour à texte de manière à l'obliger à ralentir puis s'arrêter des qu'il y a un groupe de trois personne cela éveille l'attention il suffit d'heler un autre passant et le reste marche "tout seul" pas de tours a "préparation" tout doit être sur soi et réalisable à l'instant pas de table c'est ce qui fait croire au commerce ne faire que de la magie "verticale " comme dit Stone et surtout jouer avec le public le faire partciper il est en vacances il veut s'éclater. voila les petits conseil d'un observateur et animateur de la Croisette ( pas de droir d'auteur demandé!!)

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WINFRIED

WINFRIED

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Si j'essayais la magie de rue, je pense que je n'essaierais pas d'aller à la rencontre des gens, je ferais le contraire: derrière une table (pour du close-up, à la Bebel...), ou debout sur un gros cube, avec un petit cordon rouge par terre, par exemple, pour indiquer l'espace scènique aux spectateurs éventuels.(dans le cas d'un n° stand-up).

Pourquoi ?

parce-que les gens ont très vite peur lorsqu'ils sont abordés par un inconu, et avec tous les types bizzares qui trainent, bourrés dans les grandes villes en cherchant à raquetter les touristes, on peut les comprendre.

Et en plus je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'arrêter quelqu'un dans la rue en marchant à côté de lui, ça donne souvent des trucs du genre:"siouplé m'dame zé m'sieur, arrêtez-vous, j'ai un truc marrant à vous montrer, mais arrêtez vous svp, mais euuh, pourquoi vous vous arrêtez pas...bouhouhou !"

Ils ne s'arrêtent pas parce que cette approche ne donne pas une bonne image de l'artiste , qui arrive très nettement en situation de demande (de quette même), par- rapport à des spectateurs qui n'ont rien demandé.Bref il fait pitié !!

Il faut, à mon avis que ce soit l'inverse:

C'est à dire, que l'artiste parraisse très sûr de lui(sans être forcemment pour cela prétentieux), et sache où il va, sans se laisser démonter s'il n'a pas de public.

Préparer une intro. mortelle avec un bon jeux de comédien, me semble indispensable pour gagner une sorte de légitimité aux yeux des passants, comme artiste de rue méritant qu'on s'intéresse à lui un instant.

Et laisser le chalant venir à lui, ne pas crever la bulle (l'espace privé des gens), est essentiel dans ce type d'approche, car la moindre réaction négative d'un spectateur peut mettre tous vos efforts à l'eau...

Si tu as l'occasion de voir Bebel un soir à Panam, tu verra un grand môssieur de la magie de rue...

Amicalement

Seb

 

 

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Je ne crois pas faire pitié et il y a bien des manières d'aborder je n'ai jamais été quémandeur peut êtr suis je une exception ,encore que ces conseils sont tirés d'un petit livre sur la magie de rue et que j'ai testé pour ma personnalité ça marche je ne peux pas tout dévoiler non plus mais si tu me connaissait tu te dirait "il est encore plus gonflé qu'il ne le dit"

J'ai eu l'occasion de voir Bebel que j'admire c'est un vrai magicien j'ai diné avec lui et Jacques Delord à Cagnes et il m'a fait rêver avec ses cartes ce qui ne m'était jamais arrivé je ne goute guère les cartes! Ah au fait c'est au livre de Phillipe que je fais allusion et mon exposé ne vaut peut-être que pour la Croisette qui sait? beaucoup se sont essayé avec une table et le temps d'expliquer aux policiers que tu ne fais pas le bonneteau (demande à Bebel le nombre de fois où un jeune agent stagiaire, et ils sont nombreux dans la zone,l'a embarqué au poste

Mais que tout cela ne nous empêche pas de continuer à pratiquer et à faire des critiques (positives) entre nous sans nous prendre la tête

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WINFRIED

WINFRIED

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