[Boutique] Aliexpress

[Gaetan DELORIS]

quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermaché du coin, on considere ça comment ??

Maintenant perso quand j'ai besoin d'aimants plats je commande chez Michael, mais quand j'ai besoin de dental dam, je commande ailleurs, j'en ai 72 pour le prix de 5 chez Mickael.

[Gaetan DELORIS]

quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermaché du coin, on considere ça comment ??

Maintenant perso quand j'ai besoin d'aimants plats je commande chez Michael, mais quand j'ai besoin de dental dam, je commande ailleurs, j'en ai 72 pour le prix de 5 chez Mickael.

[Bruno MONJAL]

quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermaché du coin, on considere ça comment ??

Mais avant que ton supermarché ne propose les sharpies à 90cts... quand on les trouvait uniquement aux États-Unis, n'étais-tu pas content que ton marchand de trucs vendent des sharpies à 3€ ?

Donc du coup on considère ça comment ?

[Bruno MONJAL]

quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermaché du coin, on considere ça comment ??

Mais avant que ton supermarché ne propose les sharpies à 90cts... quand on les trouvait uniquement aux États-Unis, n'étais-tu pas content que ton marchand de trucs vendent des sharpies à 3€ ?

Donc du coup on considère ça comment ?

[Jean-Baptiste PREVOST]

"quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermarché du coin, on considère ça comme quoi ?"

Les supermarchés sont un univers pourri qui brisera bientôt tous les commerces de proximité dans bien des domaines si les consommateurs restent c*ns. Sinon la puissance d' achats d'un supermarché n'a rien à voir avec ce que peut négocier un marchand de trucs (qui ne va pas acheter 3000 sharpie) auprès d'un fabriquant comme sharpie.

Après il faut voir le prix d'achat et la marge qui est dégagée dessus.

[Jean-Baptiste PREVOST]

"quand je vois les marchands de trucs en general vendre un Sharpie 3 euros alors que je le touche a 0.90 € au supermarché du coin, on considère ça comme quoi ?"

Les supermarchés sont un univers pourri qui brisera bientôt tous les commerces de proximité dans bien des domaines si les consommateurs restent c*ns. Sinon la puissance d' achats d'un supermarché n'a rien à voir avec ce que peut négocier un marchand de trucs (qui ne va pas acheter 3000 sharpie) auprès d'un fabriquant comme sharpie.

Après il faut voir le prix d'achat et la marge qui est dégagée dessus.

[Elie ROSENSTEIN]

Il faut admettre aussi que les boutiques de magie ont parfois abusé sur le prix de certains produits. Pour prendre un exemple, j'ai remonté un post sur le Science Friction. 80€ la bombe... si j'ai l'occasion de trouver la même chose moins chère. Je fonce.

Ce ne sont pas les boutiques qui exagèrent, mais les "producteur" qui ont mis en vente le produit.

La marge des boutiques est très faible!!!

Quand tu enlèves la TVA, le transport, les frais de douane etc... il ne reste pas grand chose!

[Elie ROSENSTEIN]

Il faut admettre aussi que les boutiques de magie ont parfois abusé sur le prix de certains produits. Pour prendre un exemple, j'ai remonté un post sur le Science Friction. 80€ la bombe... si j'ai l'occasion de trouver la même chose moins chère. Je fonce.

Ce ne sont pas les boutiques qui exagèrent, mais les "producteur" qui ont mis en vente le produit.

La marge des boutiques est très faible!!!

Quand tu enlèves la TVA, le transport, les frais de douane etc... il ne reste pas grand chose!

[Philippe CARRERE]

Est ce qu'on peut s'ouvrir à la connaissance sans y mettre la notion de payer ? Si quiconque se mettait dans la tête d'ouvrir une bibliothèque de la magie, en prêtant gratuitement livres, revues, vidéos, gimmicks, comment cette initiative serait-elle considérée par la communauté magique ?

Je pense que l'exemple choisi est un peu maladroit.

Car ici tu parles de "pret" et non d'achat.

Et il faut faire l'effort de se déplacer dans un endroit pour consulter ou avoir accès à l'information. Ce qui en plus permettrait que les magiciens se retrouvent dans un endroit pour discuter de ce qu'ils ont vu ou lu.

Ici on parle d'un site qui vend des copies. Tu es assis chez toi derrière ton pc en attendant tranquillement ta commande.

Les deux conceptions sont donc radicalement différentes à mon sens.

Pardon, mais je n'ai pas parlé des sites qui vendent du matériel légal ou non. Je pose une question qui est théorique, celle de l'ouverture d'une bibliothèque, dont j'ai l'intuition qu'elle serait tout aussi décriée par la communauté magique que la vente de matériel de contrefaçon.

La question de l'effort est totalement hors de propos : on pourrait imaginer une bibliothèque qui soit en ligne, par exemple, mais sans but lucratif.

Quand je vais à la bibliothèque, je fais un effort. Quand je commande un bouquin (de philo, par exemple) sur amazon, non. Le bouquin a-t-il le même effet sur moi ? La connaissance qu'il apporte a-t-elle moins d'impact en fonction de l'effort produit ? La connaissance acquise dépend-elle du montant dépensé ?

Ce sont ces questions qu'il nous faut, je crois, résoudre. Sinon, on ne parle que de business, et une majorité grandissante d'internaute se fout du business. Et le business essaie de faire passer ça pour de l'irrespect.

Pour résumer, je crois qu'on confond un certain nombre de paramètres dans ces aventures et que, tant qu'ils sont confondus, on verra apparaître des sites comme ceux décriés ici, et des gens préférer acheter là-bas que sur une boutique officielle...

Je repose donc ma question : quelle est la position de la communauté ici réunie sur la création d'une bibliothèque magique où on peut emprunter gratuitement du matériel magique ?

Belle utopie 2.0 ...

Qui financerai cette bibliothèque ? Si elle est physique : il faut un bâtiment, le respect de certaines normes, du personnel... Et l'achat des livres.... Si c'est une bibliothèque en ligne, les frais sont moindres mais tout aussi réels : équipement informatique, frais pour le personnel et l'acquisition des .pdf...

Dernière solution, je suis sûre qu'elle a ta préférence : chaque magicien fait du bénévolat et scanne tous ses documents mis en partage libre... ça se fait déjà... Et cela s'appelle du piratage... Faut se mettre à la place des auteurs : ecrire, publier et éditer ne sont pas des métiers très rémunérateur. .. Si l'on accentue, sous couvert de partage etc..., le côté dématérialisé de la production magique (c'est déjà fortement le cas avec le streaming...), ne risque t on pas de décourager la production ? Et de voir des deviances du système (comme c'est déjà le cas avec l'industrie de la musique ?).

Au risque de passer pour un vieu con (con, je le suis certainement... vieux ça viendra) : l'envie de tout partager me fait gerber, la tendance générale à considérer que le travail des autres nous appartient m'insupporte au plus haut point, la philosophie partisane du "j'obtiens tous à moindre coût, sans payer et je nique le système" est juste une preuve d'immaturité : les secrets (enfin le peu qui reste) doivent rester secret surtout entre magiciens ! Avoir acheter 3 dvd's ne transforme pas une personne en "magicien" ayant le droit de tout savoir et de s'approprier le travail des autres...

Un magicien célèbre (je vous dirais pas qui ni quoi) diffusait lors de ses conférences (gratuites ! Cest dire a quel point il n'était pas question de business ! ) une idée géniale pour éliminer le seul défaut d'une routine classique et la transformer en pur chef d'oeuvre... quelques temps plus tard, il a choisi de ne plus diffuser cette idée ni de la publier. Ceux qui la connaissent savent que cette idée vient de lui et respectent son choix de ne pas diffuser plus cette idée. Il y a eu partage ET respect du choix du l'auteur... tout cela n'est pas incompatible. Et il n'y a pas à se réfugier derrière la scandaleuse sélection par l'argent pour justifier des actes non seulement répréhensibles par la loi mais en plus dommageable pour l'avenir de la magie.

[Philippe CARRERE]

Est ce qu'on peut s'ouvrir à la connaissance sans y mettre la notion de payer ? Si quiconque se mettait dans la tête d'ouvrir une bibliothèque de la magie, en prêtant gratuitement livres, revues, vidéos, gimmicks, comment cette initiative serait-elle considérée par la communauté magique ?

Je pense que l'exemple choisi est un peu maladroit.

Car ici tu parles de "pret" et non d'achat.

Et il faut faire l'effort de se déplacer dans un endroit pour consulter ou avoir accès à l'information. Ce qui en plus permettrait que les magiciens se retrouvent dans un endroit pour discuter de ce qu'ils ont vu ou lu.

Ici on parle d'un site qui vend des copies. Tu es assis chez toi derrière ton pc en attendant tranquillement ta commande.

Les deux conceptions sont donc radicalement différentes à mon sens.

Pardon, mais je n'ai pas parlé des sites qui vendent du matériel légal ou non. Je pose une question qui est théorique, celle de l'ouverture d'une bibliothèque, dont j'ai l'intuition qu'elle serait tout aussi décriée par la communauté magique que la vente de matériel de contrefaçon.

La question de l'effort est totalement hors de propos : on pourrait imaginer une bibliothèque qui soit en ligne, par exemple, mais sans but lucratif.

Quand je vais à la bibliothèque, je fais un effort. Quand je commande un bouquin (de philo, par exemple) sur amazon, non. Le bouquin a-t-il le même effet sur moi ? La connaissance qu'il apporte a-t-elle moins d'impact en fonction de l'effort produit ? La connaissance acquise dépend-elle du montant dépensé ?

Ce sont ces questions qu'il nous faut, je crois, résoudre. Sinon, on ne parle que de business, et une majorité grandissante d'internaute se fout du business. Et le business essaie de faire passer ça pour de l'irrespect.

Pour résumer, je crois qu'on confond un certain nombre de paramètres dans ces aventures et que, tant qu'ils sont confondus, on verra apparaître des sites comme ceux décriés ici, et des gens préférer acheter là-bas que sur une boutique officielle...

Je repose donc ma question : quelle est la position de la communauté ici réunie sur la création d'une bibliothèque magique où on peut emprunter gratuitement du matériel magique ?

Belle utopie 2.0 ...

Qui financerai cette bibliothèque ? Si elle est physique : il faut un bâtiment, le respect de certaines normes, du personnel... Et l'achat des livres.... Si c'est une bibliothèque en ligne, les frais sont moindres mais tout aussi réels : équipement informatique, frais pour le personnel et l'acquisition des .pdf...

Dernière solution, je suis sûre qu'elle a ta préférence : chaque magicien fait du bénévolat et scanne tous ses documents mis en partage libre... ça se fait déjà... Et cela s'appelle du piratage... Faut se mettre à la place des auteurs : ecrire, publier et éditer ne sont pas des métiers très rémunérateur. .. Si l'on accentue, sous couvert de partage etc..., le côté dématérialisé de la production magique (c'est déjà fortement le cas avec le streaming...), ne risque t on pas de décourager la production ? Et de voir des deviances du système (comme c'est déjà le cas avec l'industrie de la musique ?).

Au risque de passer pour un vieu con (con, je le suis certainement... vieux ça viendra) : l'envie de tout partager me fait gerber, la tendance générale à considérer que le travail des autres nous appartient m'insupporte au plus haut point, la philosophie partisane du "j'obtiens tous à moindre coût, sans payer et je nique le système" est juste une preuve d'immaturité : les secrets (enfin le peu qui reste) doivent rester secret surtout entre magiciens ! Avoir acheter 3 dvd's ne transforme pas une personne en "magicien" ayant le droit de tout savoir et de s'approprier le travail des autres...

Un magicien célèbre (je vous dirais pas qui ni quoi) diffusait lors de ses conférences (gratuites ! Cest dire a quel point il n'était pas question de business ! ) une idée géniale pour éliminer le seul défaut d'une routine classique et la transformer en pur chef d'oeuvre... quelques temps plus tard, il a choisi de ne plus diffuser cette idée ni de la publier. Ceux qui la connaissent savent que cette idée vient de lui et respectent son choix de ne pas diffuser plus cette idée. Il y a eu partage ET respect du choix du l'auteur... tout cela n'est pas incompatible. Et il n'y a pas à se réfugier derrière la scandaleuse sélection par l'argent pour justifier des actes non seulement répréhensibles par la loi mais en plus dommageable pour l'avenir de la magie.