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[Réflexion] Patrick SEBASTIEN : Hommage


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Un grand monsieur du spectacle, ses émissions doivent continuer pour contrer les usines à star du monde télévisuel, on ne devient pas artiste du jour au lendemain, lui il a su donner des coups de pouce à certains.... Dino et Shirley par exemple incarnent l'esprit P. Sebastien.

Merci encore et chapeau l'artiste...

Les facettes de la magie sont sur la terre ce que les étoiles sont dans l'univers, en quantité infinie et symboles de rêves eveillés

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Bonjour,

voici un éloge paru dans un journal philosophique (le Figaro Madame) qui est un peu plus enlevé et fin que les habituelles complaisances des thuriféraires de circonstance.

"BEL EST SEBASTIEN

Depuis le temps qu'on le voit, il n'a jamais donné dans la dentelle. Comparé au gentil Drucker, à l'équivoque Delarue ou au méchant Fogield, il a toujours fait figure de beauf. Un peu perdu dans le flot des pseudo-intellos de la culture Justin Bridoux, des gogols de la téléréalité et des amis Ricoré aux dents longues, a-t-il encore sa place dans la grande famille de la télévision, lui, qui, justement, a toujours dit que la télévision était une grande famille ? Si la télé, quand elle devient réalité, ainsi que l'a déclaré Eddy Mitchell, devient de plus en plus conne, on s'y déchire allègrement, comme dans toutes les grandes familles. On rit, on s'invite les uns les autres, on raconte des fadaises, mais on s'allume en douce, dans le genre 'viens donc prendre le café chez moi, j'ai un peu de strychnine dans mon Nespresso'. Bref, dans ce Dallas du divertissement, monde aussi pitoyable qu'impitoyable, Sébastien, c'est flou. On nous pardonnera ce jeu de mots à propos d'une émission qui, naguère, armoriait la variétoche, mais le gros Patrick, souvent perçu comme un calendo réac, noeud pap en hélice d'avion et gouaille au bec, est un vrai bateleur. Bien sûr, il nous agace avec ses 'Aui, ma chérie', 'Ah, lui, je l'aime, c'est fou ce que je l'aime' et son petit bonhomme en mousse. Mais la télé Foire du Trône, trains fantômes et bonimenteurs barbe à papa, avec tout ce que cela comporte de cirque, de clins d'oeil et de populo, il en est le fier héraut. Il faut avouer que les numéros présentés au 'Plus Grand Cabaret du monde' sont souvent extraordinaires. Que 'l'Autre Côté du Miroir' était un superbe hommage à de grands disparus. Que 'le Grand Bluff' nous bluffait. Sébastien, depuis vingt ans, fait tourner la grande roue de la télé-fidélité. Entre les poteaux, il marque toujours l'essai, ce qui est normal pour un fou de rugby. Il en fait trop ? C'est justement ce qu'on lui demande, afin de mieux le lui reprocher. Le quinqua a de l'énergie. De loin, comme dans un film de Fellini, il adresse un bonjour à Guy Lux, à Jean Nohain, à Léon Zitrone, à Roger Lanzac, à Lucien Jeunesse. La musique de Nino Rota se met en place. C'est le moment de tendre l'oreille. La télé, parfois, est une belle réalité."

FX

TO THE HAPPY FEW

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