[Réflexion] A part la magie, vous faites quoi ?

Jérôme ABEILLE · 29 juillet 2014

Je travaille dans les services informatiques. Je fais en sorte que tout fonctionne , mais je suis bien content quand ça ne fonctionne pas , sinon on aurait pas de boulot...

Rodolphe CANDELA · 29 juillet 2014

Je suis Hypnothérapeute,

Gilbus · 29 juillet 2014

Je pratique la sorcellerie moderne pour une société du secteur agricole.

La sorcellerie moderne cache souvent son nom sous d’autres termes, mais il faut se rendre à l’évidence :

Les contacts avec l’invisible sont omniprésents.

C’est un métier difficile :

J’ai suivi l’enseignement de professeurs, bien sûr, mais ce domaine bouge tellement vite de nos jours que je dois souvent me remettre en questions, et apprendre de nouvelles choses.

A, qu’ils étaient tranquilles, les sorciers des temps passés, ou les démons à maitriser ne changeaient pas de langues tout le temps, ou les instruments de sorcelleries pouvaient être utilisés par plusieurs générations sans même une petite mise à jour.

A notre époque, le matériel d’invocation, les langages et incantations à employer sont sans cesse en évolution, si bien que le sorcier moyen, au mieux, surnage avec difficulté dans les brumes de la connaissance.

Le métier demande toujours une grande précision (une seule virgule manquant dans une incantation, et plus rien ne fonctionne…).

Et un temps énorme : je passe souvent des nuits entière à essayer de comprendre pourquoi le démon que j’invoque ne veux pas parler au monde des esprits, et reste sans rien faire sur mon bureau.

Il faut dire que les démons sont très sournois, et peu coopératifs :

Ils profitent de la moindre erreur d’incantation ou de procédure pour refuser de nous apporter leur concours.

D’un autre côté, il faut aussi dire que certaines choses sont devenues plus facile :

Les contacts avec le monde des esprits est maintenant beaucoup plus rapide et fiable que jadis.

Et on peut puiser dans les Annales akashiques d’une simple demande, alors qu’il fallait avant une longue méditation, des offrandes, et des recherches manuelles dans des grimoires poussiéreux.

Aujourd'hui, la plupart des grimoires sont dématérialisés, si bien qu'on peut les invoquer partout à n'importe quel moment.

Cette disponibilité de l’information accélère naturellement le travail, et permet de résoudre les problèmes plus facilement, en formant des égrégores permanent ou plein de sorciers participent et s’entraident, auquel on peut se référer en cas de besoin.

Et puis c’est vrai que la nature des offrandes aussi à évolué, et je ne m’en plains pas :

Plus besoin de sacrifier poulets, veaux ou pire :

Une simple offrande d’argent, et on a accès aux démons et aux esprits : c’est bien moins salissant.

Dans les cas les plus extrêmes, il suffit de voler une partie de l’âme de l’offrande, ainsi que son image, et de l’envoyer aux esprits pour qu’ils soient contents.

Bref, un métier assez peu palpitant, et tellement commun que je me réjouis de sortir de mon traintrain en pratiquant conte, illusionnisme, animations médiévales et jonglerie, des choses mettant en œuvre le vrai monde, avec un vrai contact humain, et pas seulement l’envoie de pensées télépathiques.

Ceci dit, je ne dédaigne pas, bien sûr, l’utilisation du monde des esprits et les égrégores pour mes loisirs, puisque c’est ici même, dans le monde de l’invisible, que je vous transmets ma réponse télépathique…

Gilbus, un fort magicien…

Modifié 29 juillet 2014 par Gilbus

Guillaume DUC · 12 août 2014

Difficile de passer après Gilbus ! Whaow ! Chouette présentation !

Je dois toujours faire un petit message de présentation plus magique, mais pour ce qui est de la vie privée, je suis marié, j'ai deux petites princesses et je travaille dans le domaine de l'informatique en réseaux et sécurité.

Je cherche toujours un peu de temps pour lire, et apprendre quelques nouveautés ou anciennetés en Magie !

Au plaisir !

Belle magie à tous !

Fabrice GERMAIN · 14 août 2014

Je suis responsable commercial pour une société qui fait des faire-part de mariage, naissance... et deuil aussi...

J'ai découvert la magie sur le tard... j'ai la chance de ma balader en France assez régulièrement pour découvrir les boutiques de magie... et surtout des personnes passionnées et passionnantes...

Leopold JULIA · 13 septembre 2014

Gardien de zoo pour ma part. Pardon... je voulais dire professeur des écoles (la différence c'est que moi, je n'ai pas à les nourrir).

Après avoir parcouru ces quelques pages, j'ai l'impression de voir une proportion plus importante des métiers scientifiques (professorat / recherche / informatique) surtout, puis semblent suivre les métiers de la santé et divers métiers liés à l'art (musique, réalisation, animation...). Certes (et c'est ce qui y est beau), la magie est et doit restée ouverte à tous (elle titille l'enfant en chacun de nous), mais n'y aurait-il pas des statisticiens sociologues dans la salle pour nous éclairer sur la question : y aurait-il une prédisposition à la magie en fonction de la profession exercée ? Vous vous en foutez peut-être, mais moi j'avoue que ça me taraude un peu. Bisous magiques à vous !

Leopold JULIA · 13 septembre 2014

Ah oui j'ai failli oublier, je suis psychologue/sociologue de comptoir aussi, à mes heures perdues... Allez, j'essaie d'avancer un semblant de réponse (pas du tout stéréotypée...)

On aime la magie :

- pour faire rêver, émerveiller, donner aux autres --> métiers de l'art, du social, de l'animation, artisanant...

- pour procurer du bonheur à ceux qui nous voient, divertir, offrir un moment magique de détente --> métiers de la santé...

- pour comprendre ce qui nous fascine et jouer avec la réalité --> métiers scientifiques, professorat...

Comme je l'ai dit, c'est de la psychologie de comptoir. Quelqu'un d'éclairé et de compétent (en un seul mot) pour justement éclairer ma lanterne ?

Leopold JULIA · 13 septembre 2014

(Moi ça me va, je m'y retrouve assez bien : je suis instit ayant une formation scientifique, j'ai longtemps bossé dans l'animation (tout en étant assistant sanitaire) et j'ai pratiqué le théâtre de nombreuses années...)

Baptiste FAVROT · 13 septembre 2014

Parfois je dis que je n'aurai pas assez d'une vie pour faire tout ce que j'aimerai... j'ai du mal à comprendre l'état d'ennui !

Donc je privilégie le surf ou le snowboard, selon la saison et le wakeboard depuis peu, un peu de golf, du VTT, du Kayak, la lecture, le cinéma, les concerts, le théâtre en spectateur... le bricolage et le dessin (technique c'est mon métier).