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TV Lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision – Michel Desmurget


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L'homme qui peut encore réfléchir et ouvrir les yeux est profondément malheureux en ce monde artificiel.

Heureusement la télé est là pour le lobotomiser ainsi il sera aussi heureux que le mouton dans les couloirs de l'abattoir.

La merde sera belle, la merde sera bonne car la télé lui aura dit ; "ceci est beau, ceci est bon". Et tous nous circulons avec les mêmes déguisements et les mêmes tatouages tribaux (tribu du néon, tribu du néant) en longeant les murs tagués, tous les mêmes tags. Nous nous ressemblons à un tel point que nous en sommes tous solitaires.

L'écran et nous. Nous comme l'écran, les autres comme nous, sans intérêts.

Ouf il y a les émissions culturelles ainsi nous avons tous le même bagage, plus besoin d'ouvrir un livre, la culture téloche est notre culture.

Nous mangeons, buvons, écoutons, aimons tous la même chose car la télé, chewing-gum de Pavlov l'exige.

La lumière de l'écran remplace la bûche qui crépite dans l’âtre. On ne voit plus l'autre vieillir, le speaker ... si.

Télé sur GSM-tablette ... ouf. Télé nounou pour adultes. On ne converse plus en famille : on fixe l'écran

"Que c'est con" et on zappe pour voir encore, et encore plus con. "Hop de la magie, il explique quoi ? Pourquoi t'as zappé GRANDOZZIO ?".

Minuit déjà, allé encore un effort il doit bien y avoir quelque chose de malin sur une des 76 chaînes.

Modifié par GRANDOZZIO

T'as vu ? Y'en a plus !

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Grandozzio :

Pour connaitre l'arnaque médiatique, il faut l'écouter.

C'est un peu comme écouter les plan d'un ennemi. On l'écoute non pour le bénir mais pour le contrer.

Ce n'est pas parce qu'on écoute une chose qu'on adhère totalement à ce qui est dit.

Se couper totalement de la télé ou de la radio c'est se couper de qqchose.

Et puis faut pas être totalement négatif sur ce média. L'image est importante et encore une fois, je le répète, tout n'est pas nul à la télé comme tu sembles le croire, mais cela tu ne peux pas le savoir puisqu'apparemment cela fait bien longtemps que tu ne la regardes plus.

Melvin

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Ah. En fait, je crois que tu te trompes, Mel. D'après ce que j'en avais lu (je n'ai pas encore visionné la vidéo de Christian), à mon avis, le débat ne porte pas que sur le contenu des programmes, mais sur le fait de passer du temps devant la télé, ce qui aurait, quelque soit le programme, des effets néfastes chez les enfants, notamment, concernant leur développement psychologique et ainsi sur leur santé. Les adultes ne sont pas épargnés mais l'impact est à mon avis différent.

Oui Woody, tu as plutôt bien cerné le propos. :)

Petite précision : le contenu joue quand même un rôle important dans les implications négatives de la télévision. Desmurget développe également les autres facteurs, plus pervers, moins identifiables voire contre-intuitifs. Si cela avait été juste pour dire "La télé c'est pô bien paske cé bête" je n'aurais même pas ouvert ce sujet mdr . Il faut lire le livre (qui est accessible en ligne via le lien que j'ai donné) et écouter la conférence pour comprendre un peu de quoi il retourne, par exemple : "le neuro-marketing a une cible : les enfants !". L'approche est scientifique, elle ne reflète pas un simple point de vue de l'auteur (même si Desmurguet ne se prive pas de le donner ;) ) mais elle décrit un constat qui se veut le plus objectif possible et qui repose sur son étude de nombreuses parutions liées au domaine des neurosciences.

Pour clarifier le propos, voici quelques extraits sélectionnés par moi-même et tirés de l'ouvrage :

Que ceux qui refusent de le croire se rassurent toutefois, je ne leur réclame nulle présomption positive. Je n'espère aucunement être cru sur parole. Je souhaite simplement que chacun puisse s'accaparer les évidences scientifiques disponibles, afin de prendre position, non sur des jugements de basse-cour, mais sur des faits objectifs.

Il en va de la télévision comme des icebergs : le fragment émergé est rarement le plus funeste et le plus décisif. En ce domaine aussi, « l'essentiel est invisible pour les yeux

l'absence de coïncidence temporelle entre exposition et comportements tend à dissimuler la chaîne causale qui conduit du média aux symptômes.

« nombre d'études ont dénoncé l'impact négatif de la télévision sur l'attention, les facultés d'apprentissage et la réussite scolaire à long terme »

« le temps moyen passé à regarder la télévision durant l'enfance et l'adolescence était significativement associé au fait de quitter l'école sans qualification et négativement associé au fait d'atteindre un niveau universitaire. »

« quelle est la liberté des enfants, si ce n'est d'être des enfants, et au nom de quoi peut-on se permettre d'agir sur eux avec une telle puissance ? Quelle est la liberté des adultes, si ce n'est de pouvoir comprendre, et pourquoi alors cibler l'émotion plutôt que la raison ? »

« Mais revenons à Sophie. Dans un autre domaine, celle-ci se plaint aussi, avec ardeur, de sa petite taille (1,68 mètre !) et de son embonpoint (54 kilos !). Elle se trouve « affreusement grasse », ce qui l'amène à empiler les régimes les plus désastreux. Une quantité impressionnante de travaux suggèrent qu'un léger sevrage audiovisuel lui aurait permis non seulement d'avoir une image moins biaisée de sa stature corporelle mais aussi, potentiellement, de gagner quelques centimètres (la télévision agit négativement sur le sommeil qui agit lui-même positivement sur la croissance ). »

« les recherches scientifiques les plus récentes ont largement confirmé les répercussions de la consommation cathodique sur l'obésité, le développement des troubles attentionnels, l'éclosion de comportements agressifs, l'émergence de valeurs sociales consuméristes et l'apparition de conduites sanitaires à risques (tabac, alcool, sexualité non protégée, drogues, etc.). Comme le résume Andreas Kappos au terme d'une large revue de la littérature : « Il ne subsiste aucun doute que la télévision et les autres médias électroniques influencent négativement le bien-être mental et physique des enfants. »

« mise en évidence, par les recherches les plus récentes, d'une association fortement positive entre l'apparition de troubles du langage chez l'enfant et l'exposition précoce à des DVD/vidéos « éducatifs », des dessins animés de divertissement, des programmes « tous publics » ou de simples écrans d'arrière-plan. Par exemple, chaque heure quotidienne de contenus « éducatifs » entre 8 et 16 mois se traduit par un appauvrissement du lexique de l'ordre de 10 %. »

« Cela s'avère d'autant plus dommageable que les jeunes enfants dorment facilement 16 heures par jour ce qui, lorsque l'on soustrait les temps physiologiques (repas, bain, changement de couches), laisse assez peu de temps pour câbler le cerveau en agissant sur le réel ! Taxer ce temps, même à hauteur d'une ou deux « petites » heures quotidiennes, c'est porter un lourd préjudice à l'enfant. Le drame, encore une fois (on ne le répétera jamais assez!), réside dans le caractère obscur des chaînes causales engagées. L'exposition télévisuelle ne rend pas les enfants visiblement crétins ou retardés. Elle ne les abêtit pas ouvertement. Elle écrête juste le champ de leurs expériences et, de facto, l'univers de leurs possibles. »

« j'aimerais que le lecteur se pose trois petites questions : la télévision mérite-t-elle vraiment que nous lui abandonnions 16 années de notre vie éveillée ?

Nos enfants n'ont-ils pas d'autre vocation que d'offrir à Coca-Cola du

« temps de cerveau disponible ? Les évidences scientifiques à charge ne

sont-elles pas suffisamment inquiétantes en matière de langage, de réussite scolaire, d'insertion sociale, de culture, de santé, de bien-être ou d'agressivité, pour justifier l'application d'un strict principe de précaution ? À chacun de décider pour lui-même et ses enfants. Pour ce qui me concerne, la messe est dite ! »

« 90 % des gamins de la planète reconnaissent Terminator et Rambo. Un pourcentage qui prend tout son cachet quand on mesure, par exemple, qu'un quart des adolescents américains ne savent même pas qui est Hitler. »

« une télé « à discrétion », cela se traduit par un temps d'exposition effroyablement accru. La majoration peut atteindre, selon l'âge, entre 60 et 75 % . Un ado qui regardait la télé 2 heures par jour, se retrouvera, par exemple, à 3 h 30 dès lors qu'un récepteur sera placé dans sa chambre. Une telle amplification n'est pas inoffensive. Elle entraîne une diminution de l'activité physique, une dégradation des habitudes alimentaires, une réduction du temps passé à lire, une altération du sommeil, un affaissement des performances scolaires et un

assèchement des interactions intra-familiales. »

« Il est démontré, en particulier, que le volume de télévision

absorbé durant la petite enfance annonce globalement la consommation

adolescente, qui augure elle-même de l'exposition adulte. Or, il est

frappant de constater que l'utilisation du petit écran résulte, à l'origine, non d'une revendication spontanée de l'enfant, mais plutôt d'une lourde pression parentale. En d'autres termes, ce ne sont pas les enfants qui naturellement vont au poste. Ce sont les adultes qui insistent et mettent tout en œuvre pour que se produise la rencontre. »

«Contrairement à ce que l'on pourrait croire, explique ainsi Monique Dagnaud, [les enfants] regardent peu les émissions destinées à la jeunesse, comme les dessins animés. On estime que 80 % du temps passé devant la télévision par les enfants de 4 à 10 ans l'est devant des programmes "tous publics". »

« Ce principe, qui permet aux chaînes en tous lieux et à toute heure de vendre à leurs annonceurs un large panel de cerveaux disponibles, captifs et médusés, touche désormais la quasi-totalité de notre univers télévisuel. Ainsi, par exemple, dans les émissions de débat, plutôt que d'inviter deux ou trois personnes à s'exprimer sur le fond, on préférera en solliciter 10 ou 12 à qui l'on accordera juste le temps d'un palabre futile, car « dès que l'on reste plus d'un quart d'heure sur le même invité, [le public] décroche. »

Nombre de données expérimentales montrent en effet que cette dernière joue un rôle critique dans les difficultés désormais éprouvées par beaucoup d'enfants et d'adolescents vis-à-vis de l'école, de la langue et de la pensée.

Pour le dire en termes prosaïques, les recherches récentes établissent la télévision comme une gigantesque machine à abrutir, un incroyable organe de décérébration dont nos gosses sont les premières victimes.
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- Il faut mettre des règles d'éthique dans les métiers de la communication et du marketing. Mais ça tout le monde s'en fout.

A qui revient ce travail : notamment aux profs desdites disciplines.

Ces règles ne seront pas tout le tps respectées mais au moins elles existeront.

Le pb c'est le mauvais côté du monde libérale avec sa totale déresponsabilité du moment qu'on peut faire de l'argent.

- A propos de responsabilité, il y a un livre vraiment très bien fait que je suis entrain de lire : "répondre du vivant" par Roland Schaer (celui qui s'occupe des conf. à la cité des sciences).

Cela commence par le mythe de la responsabilité.

- Après ça, concernant la critique de la télé, il ne faut pas penser que le monde réel est mieux...la pub dans les rues et les magasins, vos interlocuteurs qui vous influencent négativement voire vous intimident (notamment dans le monde du travail), etc...

Le gros avantage avec la télé c'est quand même d'appuyer sur le bouton quand ça vous saoule.

- Le principal pb de la TV c'est son influence sur les enfants. Mais même si l'enfant ne la regarde pas directement, il retrouvera les mêmes influences dans la cour d'école via ses petits camarades.

Modifié par Melvin

Melvin

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Ah ben tiens, j'ai trouvé sur Youtube, où l'auteur sus-cité parle de la responsabilité. C'est en plusieurs parties :

1° partie (je vous laisse chercher les autres pour ceux que cela intéresse) :

La partie 3 est intéressante.

La partie 4 devrait plaire à ceux qui lise le sujet "la cause animale".

Modifié par Melvin

Melvin

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Bon, moi, Christian je souhaite te' remercier pour le partage de cette video qui m'a captivé.

Il y a aussi pour les mentalistes est intéresser, bon nombre d'infos.....

MERCI ;)

- Qui pense peu, se trompe beaucoup.

- Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.

LEONARD DE VINCI

http://emalexmagic.com/

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Du coup en fouillant je suis tombé là dessus :

La neuroscience s’intéresse à la presti....

http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2012/05/29/ce-que-nous-revelent-les-magiciens-sur-les-failles-de-notre-perception/

- Qui pense peu, se trompe beaucoup.

- Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.

LEONARD DE VINCI

http://emalexmagic.com/

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- Il faut mettre des règles d'éthique dans les métiers de la communication et du marketing. Mais ça tout le monde s'en fout.

A qui revient ce travail : notamment aux profs desdites disciplines.

Autre remarque de l'auteur liée non aux profs des disciplines auxquelles tu fais référence mais aux autres profs (les professeurs des écoles notamment) si souvent montrés du doigt : comment transmettre le savoir (et l'aptitude aux savoirs) aux enfants d'une classe qui viennent d'être "lobotomisés" le matin même par la télé ou la veille jusque tard le soir ?

A propos de responsabilité, il y a un livre vraiment très bien fait que je suis entrain de lire : "répondre du vivant" par Roland Schaer (celui qui s'occupe des conf. à la cité des sciences).

Cela commence par le mythe de la responsabilité.

Merci pour l'info Melvin, je te fais confiance, je vais me le procurer.

Après ça, concernant la critique de la télé, il ne faut pas penser que le monde réel est mieux...la pub dans les rues et les magasins, vos interlocuteurs qui vous influencent négativement voire vous intimident (notamment dans le monde du travail), etc...

Le gros avantage avec la télé c'est quand même d'appuyer sur le bouton quand ça vous saoule.

La télévision fait partie de la réalité du monde. Les problèmes qu'elle soulève s'ajoute à ceux que tu énonces. Quant à "appuyer sur le bouton", cela ne semble pas si facile vu le nombre d'heures passées en moyenne par les jeunes devant leur écran allumé. C'est un peu comme si tu écrivais "Le gros avantage avec les cigarettes, c'est que pour arrêter de les fumer il suffirait de les éteindre." ;)

Le principal pb de la TV c'est son influence sur les enfants.

Et on retombe donc sur mon tout premier message où j'évoquais, citant l'auteur, "les effets délétères de la télévision sur la santé psychique, cognitive et somatique de l'enfant", le cœur même de ce sujet. :D

Mais même si l'enfant ne la regarde pas directement, il retrouvera les mêmes influences dans la cour d'école via ses petits camarades.

Non, d'autres influences, pas "les mêmes". Le "cablage" du cerveau est différent et s’avérera moins performant dès lors qu'il s'effectue via l'influence fréquente de l'écran. C'est dans le bouquin...

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